Bienvenue
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Sur cette page se trouvent
rassemblés les
points forts
d'un forum de
discussion sur
l'éveil qui a
été en
activité
d'août 2004 à
février 2008.
Un nouveau
forum est
disponible
aujourd'hui.
Chacun qui
désire
partager des
questions, des
expériences ou
des points de
vue sur
l'éveil y est
bienvenu.
joaquim,
septembre
2009
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L'attente |
Lorsqu'on sent l'éveil tout
proche, mais
qu'on n'est
pas “dedans”,
on a envie d'y
“entrer”. Et
c'est
justement
cette envie
qui nous
maintient
“au-dehors”,
car elle
souligne notre
frontière avec
ce Tout dans
lequel on
aimerait
s’immerger. En
fait, il faut
ne pas vouloir
y entrer. Il
ne suffit pas
de ne pas
vouloir y
entrer: il
faut ne
pas vouloir
y entrer. La
passivité ne
mène à rien.
Il faut être
actif, mais
une activité
entièrement
occupée par
l’attente —
plus encore,
entièrement satisfaite
par l’attente.
Bien souvent,
on sent monter
en soi une
vague dont on
pense qu’elle
pourrait nous
propulser
au-delà de
soi. Et on se
met en tâche
de la
renforcer.
C’est là qu’on
gâche tout.
Comme si elle
avait besoin
de notre aide.
Quelle
arrogance. Et
pourtant, elle
a besoin de
nous. De notre
présence.
Elle a besoin
qu’on soit là,
qu’on se
tienne face à
elle, qu’on
croie
suffisamment
en soi et
qu’on s’aime
assez pour
rester ainsi
tout nu face à
elle, sans
rien lui
apporter, que
notre seule
présence. Tout
est là. On est
encore face à
“rien”, et à
ce moment-là,
ce qui est,
au sens fort,
c'est notre
attente. Non
pas son but,
mais l’attente
elle-même.
Tout le reste,
ce sont des
projections du
désir. De
l’évanescent.
Mais
l’attente,
elle, est
réelle. Si on
parvient à la
laisser seule
être, à
prendre appui
sur elle, et
non pas sur
l'objet qui la
soulagerait,
on prend appui
sur la seule
parcelle
d'être qu’on a
à sa
disposition.
Aussitôt qu’on
le fait, qu'on
pose le pied
sur la réalité
de cette
attente, c’est
comme si le
fond de la
conscience
cédait, et
nous faisait
basculer dans
l'Être.
Allemand - Anglais - Arabe - Chinois - Espagnol - Grec - Hongrois - Italien - Japonais - Polonais - Portugais - Roumain - Russe - Slovaque
(traduction :
Proz.com) |
L’éveil surgit comme la
résolution
impensable de
l’altérité
radicale qui
oppose la
conscience au
monde, ce
monde dont
elle est
pourtant
issue, mais
qui ne peut
être pour elle
qu’un objet,
dès lors
qu’elle s’est,
en prenant
conscience
d’elle-même,
instituée
comme sujet,
et qu’elle
s’est vue
contrainte,
pour ne pas
disparaître,
de s’accrocher
à cette
altérité qui
la définit en
même temps
qu’elle
l’aliène. |
Je suis la question dont
Dieu est la
réponse. En
tant que
question, je
m'efface
devant la
présence de
Dieu,
puisqu'elle me
résout. Ce
n'est qu'en
n'étant rien
de plus qu'une
question que
je ne prend
pas
d'épaisseur
qui ferait de
l'ombre à la
présence de
Dieu. |
Chacun crée
son chemin
Un chemin qui
ne mène nulle
part
Sinon à se
mettre debout
pour le faire
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