Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et
scientifique
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Posté du 24
février au 26 octobre 2007 par miboogh
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Coup de poing
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Si tu te réfères à ce qui en toi crée
effectivement les concepts c’est l’esprit, l’égo lui n’a pas cette
faculté. Il faut remonter à la source en observant tes processus de
conscience. L’égo est une fausse idée de soi. La différence entre l’égo
et le non égo est
Du domaine de l’intuition et ne tient même pas à un fil !!
Compréhension intuitive est au contraire le binôme de la
clairvoyance. Elle s’exprime souvent dans des conditions de rupture des
enchaînements de pensées dont le bruit de fond empêche l’expression.
L’éveil est un coup de poing à l’estomac, et d’autant plus
renversant que ce qui est révélé a toujours été là à fleur de
conscience, c’est à pleurer de simplicité mais il faut la grâce de
l’intuition. Tu es adossé à ce que tu recherches ! |
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J’ai fait le choix de me stabiliser dans le
témoin et de laisser le spectacle du monde suivre son cours, soutenu
par mon essence. Ce qui ne veut pas dire que je reste assis sur mon
derrière sans rien faire. C’est plutôt de l’ordre d’un savoir
impalpable.
Le témoin devant être dépassé car on semble ainsi s’identifier,
peut-être devrais-je écrire le ( ),
Parenthèses vides …
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Pas de recherche d'extase pour moi, le
retrait
de la conscience est dénué de toute félicité, il y a simplement
ouverture du troisième oeil, accès à l'invisible. |
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Je sens que par toute ma surface de
conscience
je suis en contact avec le monde, qu’il m’habille comme une peau, et
qu’il danse autour de moi au gré de mon regard. Chaque chose ne
s’éclaire que par l’attention que je lui porte, nous sommes intimement
mêlés. Je suis cela mais je ne suis pas de cela. Ce qui n’est pas
regardé n’a pas de forme.
Tout se décline dans cette union intime, la présence au contemplé.
Par le même principe se saisissent les pensées et s’exécutent tous les
actes de la vie. Je suis cette interface entre le Réel qui m’adosse et
ce qui s’éclaire dans l’attention que je porte.
Adossé à cette vacuité je n’ai nul endroit où aller, aucun
retournement n’est possible de l’être en lui-même, rien n’est
saisissable, saisir c’est créer, poser face à soi. Le soi lui-même est
définitivement inaccessible. Fin du voyage. Tout acte supplémentaire de
recherche ne ferait que perpétrer une création de l’esprit qui en rien
ne peut le définir ou le cerner.
Le seul détachement qui ait un sens est là. Savoir que cela qui
apparaît est de soi, et savoir que l’on n’est pas de cela. Cela se sait
en silence, sans même être nommé, sans se concevoir. L’éveil n’est pas,
et personne n’est éveillé.
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Impersonnel et non agissant. Telle est ma
demeure.
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Le pont – de l’impersonnel - a été emporté
par le fleuve... Amour.
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