[manira]

[iTristan]

[manira]

[iTristan]

[iTristan]

[Samy]

Bonjour

Cette réflexion sur la soif de Dieu est intéressante. Les soufis disent que Dieu est en toute chose, qu’Il voit tout. Rien ne Lui échappe. Mais je ne vois pas comment Il pourrait être impacté par la soif, car la soif suppose un manque, une attente, or Dieu est plénitude.

Si je peux Lui parler, ce n’est peut-être pas parce qu’Il découvre ma soif, mais parce qu’Il est déjà là, avant même qu’elle ne se manifeste en moi. Peut-être que ce que j’appelle "soif" est simplement le mouvement par lequel je me tourne vers ce qui a toujours été là. Et alors, plus que d’étancher un manque, c’est une reconnaissance qui s’opère .je ne vois pas de séparation entre la source et celui qui cherche à boire.
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Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe)

[konrad]

Cette discussion sur "Dieu", que je viens de lire avec intérêt, me questionne.
Qu'en est-il de mon rapport à "Dieu" ?
Je ne suis pas "Dieu", cela m'apparait comme une évidence. D'ailleurs cette notion de "Dieu", tout comme l'être, m'est trop abstraite, trop peu familière pour que je puisse m'y reconnaitre. J'ai besoin d'une représentation à laquelle m'identifier, il me faut un contact vrai, vivant pour que je puisse pleinement m'y associer.
Donc il y a "Dieu" et il y a moi. J'ai trop d'attachement à moi pour concéder davantage de ma liberté. Je suis tel un chien qui ne cède son os à quiconque, que s'il le décide lui-même. Hors cette impérieuse limite je me rebelle.
Pourtant "Dieu" est là comme une aimantation, un désir de rencontre, une envie sans cesse renouvelée de sceller une alliance.
Lorsque je suis au plus bas, que mon désœuvrement recouvre tous mes élans, l'idée de "Dieu", la pensée de "Dieu" agit comme une consolation. Elle dissipe l'insupportable déréliction qui m'envahit. Alors l'élixir de paix et de sérénité agit tel un puissant sédatif.

Quand à l'être je ne sais pas ce que c'est, je m'en méfie. Je préfère mes histoires, toutes celles qui m'habitent mêmes les plus inavouables. Parce qu'elles sont miennes je ne les abandonnerais pas !
"Dieu" ? J'y pense souvent. Mais tant qu'il ne m'aura pas délivré sa présence aussi surement que je sais que je respire, je conserverais une réticence à tout lâcher.

[daniel]

Bonjour Konrad !

Est-ce que pour toi, l'esprit immatériel est une réalité !?

Joaquim dit que le fait d'être est une évidence, ce qui fait de l'être(= en train d'être, le verbe et non le nom propre) une évidence ... qu'en penses-tu !?

[konrad]

[daniel]

En tout cas si, en partie tu te penses animé par l'esprit, c'est que tu l'es tout entier ... parce que l'esprit, Dieu, ne peut s'arracher des petits bouts pour faire des êtres vivants, puisqu'il est immatériel ... donc, tu es esprit, tu es Divin, tu es Dieu, comme chacunE d'entre nous, dans ce cas-là !

[konrad]

Mon sentiment est que si je suis là, dans la condition d'un esprit incarné dans un corps, c'est pour réparer quelque chose que même "Dieu" ne peut faire à ma place.
La lumière de "Dieu" n'éclaire pas toute ma conscience dans ma constitution. Il y a des zones de ruptures, de déconnexion entre la cave et le grenier, ou plutôt dans la cave et le grenier.
Moi, en tant que créature, je perçois la discontinuité d'avec "Dieu" par moments, ceux où je suis dans la tempête de mes affects ou les tourments de mes doutes et de mes peurs.
Tout n'est pas que mental, il y a du cœur et du corps.

[manira]

[manira]

Une onscience personnelle , comme un pont arc- en - Ciel 🌈, mais ne provient elle pas de la lumière - même ?

Est ce qu’il y a pour toi , iTristan , une différence entre esprit et conscience personnelle ?

[iTristan]

[joaquim]