Regards sur l'éveil
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Lu 30 Jan 2017 14:56 Sujet du message: Somnanbulisme ... |
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Bonjour tout le monde !
Un nouvel article Science et Vie :
La nuit du 23 mai 1920, un ouvrier cheminot découvre un homme en pyjama de soie errant sur les voies près de Montargis. L'homme n'est autre que le président de la République, Paul Deschanel ! Il est tombé par la fenêtre de son compartiment alors que le train circulait... L'histoire fait grand bruit et l'homme est raillé dans la presse. Pourtant, il n'y peut rien, il est somnambule. Une pathologie fréquente : selon une étude américaine (publiée en 2012), 30 % des adultes en auraient été atteint au moins une fois dans leur vie.
Ce trouble laisse encore néanmoins aujourd'hui la science perplexe et incapable d'en déterminer l'origine.
Le cerveau en mode "pilotage automatique"
Concrètement, une crise survient souvent lorsque la personne est plongée dans le sommeil lent profond, soit au moins une heure après l'endormissement. Son inconscient prend le contrôle de son cerveau qui passe alors en mode pilotage automatique. Dans le cortex, certaines régions s'éveillent, notamment celles qui commandent la motricité, alors que d'autres, comme celles impliquées dans la réflexion, le sens critique ou même l'analyse, restent profondément endormies.
Un mystère... peut-être héréditaire
Le somnambule n'a plus aucun filtre, d'où un comportement parfois singulier en pleine nuit : jeter des choses à la poubelle, ranger un placard, se faire la cuisine, voire partir en escapade...
Durant cet épisode, le sujet garde les yeux ouverts, il voit et parfois entend, même s'il dort vraiment, c'est pourquoi il peut agir avec dextérité et se déplacer sans tomber avant de regagner son lit pour terminer sa nuit. Au réveil, point de souvenir, ou tout juste quelques bribes pour certains.
Si l'origine reste mystérieuse, plusieurs pistes sont avancées, notamment l'hérédité. Mais aucun indice n'existe sur les gène ou la mutation impliqués. Parmi les facteurs déclencheurs, les spécialistes énoncent le stress, la fièvre et le manque de sommeil.
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Lu 30 Jan 2017 17:57 Sujet du message: |
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Je peux te poser une question Daniel ?
Quelle est ta motivation profonde à publier tous ces sujets nouveaux depuis un bon bout de temps et qui traite de fonctionnements divers de l'humain, de science, etc...? |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Lu 30 Jan 2017 18:31 Sujet du message: |
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Bonjour Cricri !
C'est d'une part, ne pas mettre, de côté, la rationalité matérialiste, le progrès de la science, dans certains domaines et d'autre part, démontrer que si la Conscience, en tant que tout, est une réalité, elle dépend, quand même, beaucoup, des conditions physiques, pour pouvoir s'exprimer pleinement, telle zone du cerveau ne fonctionne plus et elle est empêchée !  |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Lu 30 Jan 2017 21:00 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Bonjour Cricri !
C'est d'une part, ne pas mettre, de côté, la rationalité matérialiste, le progrès de la science, dans certains domaines et d'autre part, démontrer que si la Conscience, en tant que tout, est une réalité, elle dépend, quand même, beaucoup, des conditions physiques, pour pouvoir s'exprimer pleinement, telle zone du cerveau ne fonctionne plus et elle est empêchée !  |
oui, merci. C'est ce que j'avais pressenti, un genre de "besoin" de mettre l'accent sur ce qui te parait évident à toi, que la conscience procède du cerveau et non l'inverse... |
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KIYA
Inscrit le: 20 Fév 2014 Messages: 2382
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Posté le: Lu 30 Jan 2017 22:22 Sujet du message: |
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Voici de quoi méditer dans cet article sur la théorie de l'information intégrée (TII). Qui déclare - en très résumé - que le mystère de la conscience "peut être ramené à des nombres. Ou, plus exactement, ramené à des informations exprimées en bits."
Ces questions sont posées par l'auteur de l'article:
Comment le traitement physique d'une information peut-il créer une expérience intérieure subjective?
Comment la matière peut-elle avoir un point de vue subjectif?
Comment de simples signaux électriques peuvent-ils produire des sensations qualitatives et une connaissance des choses?
En gros la réponse des tenants de la TII, si je la décortique, est que l'information crée le sujet. Étant donné que les téléphones portables traitent de l'information, ils sont conscients, donc sujets ...
http://www.huffingtonpost.fr/bobby-azarian/neurosciences-la-nouvelle-theorie-de-la-conscience-est-empreinte-de-spiritualite_b_8212678.html |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Jan 2017 14:07 Sujet du message: |
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Petit complèment qui donne de l'eau au moulin (selon l'expression) :
"Parfois, en science, la complémentarité entre certaines expériences, si elle ne prouve rien, n’en pointe pas moins dans une direction assez évidente. C’est le cas de l’étude qui m’a été signalée par un lecteur du blogue (merci Pascal R.!) après que j’eus publié récemment deux billets sur le type de connectivité neuronale associé à la conscience. Avant de vous la résumer rapidement (car je commence tard aujourd’hui, ayant dû souligner les 20 ans du décès d’Henri Laborit dans un autre site, voir le premier lien ci-bas), je rappelle les conclusions des deux autres études.
D’abord celle de Godwin , qui montrait une réduction soudaine de la modularité fonctionnelle du cerveau au profit d’une communication neuronale à grande échelle dans l’ensemble des circuits cérébraux lorsque les sujets de l’expérience disaient avoir perçu consciemment une image qui leur était brièvement présentée.
Et puis celle de Benali , qui mettait en évidence, toujours grâce à une technique d’imagerie cérébrale mesurant la connectivité fonctionnelle entre différentes régions du cerveau, une fragmentation modulaire de l’activité cérébrale quand on s’endort en sommeil profond et qu’on perd ce qu’on appelle la conscience.
La troisième étude va donc elle aussi dans le sens d’une mise en commun d’activité nerveuse dans de vastes réseaux cérébraux pour les phénomènes conscients par opposition à une fragmentation modulaire pour les phénomènes inconscients. Elle a été publiée par Giulio Tononi et son équipe en 2010 dans la revue Cognitive Neuroscience. Tononi défend une théorie de l’information intégrée (« Integrated Information Theory » ou IIT, en anglais) de la conscience qui va exactement dans le sens de ce que l’on vient de décrire, à savoir que la conscience n’est pas tant l’affaire d’un taux de décharge de potentiels d’actions , de synchronisation d’activité neuronale à certaines fréquences, ou d’input sensoriels en soi, mais plutôt de la capacité du cerveau, à un instant donné, d’intégrer beaucoup d’information par l’entremise d’une connectivité fonctionnelle à large échelle. Cette connectivité fonctionnelle étant simplement, comme il le précise dans son article, la capacité d’un groupe de neurones d’affecter l’activité d’un autre groupe de neurones ailleurs dans le réseau.
Pour ce qui est de l’expérience comme telle, Tononi et ses collègues ont employé une technique différente des deux autres études, soit la stimulation d’une aire cérébrale par stimulation magnétique transcrânienne (SMT) et l’enregistrement de l’activité cérébrale évoquée par ce stimulus par électroencéphalogramme (EEG) . Et ils ont comparé cette réponse entre les trois états suivants : éveil (W sur l’image ci-haut), sommeil profond (NREM) et sommeil paradoxal (REM) .
Et les résultats vont exactement dans le même sens que les deux autres études, c'est-à-dire que l’activité en sommeil profond devient plus locale et stéréotypée, indiquant selon eux une dégradation du dialogue incessant entre le thalamus et de larges pans du cortex durant l’éveil. À l’inverse, durant le sommeil paradoxal, période où l’on rêve, donc où l’on a l’impression d’avoir des sensations conscientes et de vivre plein d’aventures, la SMT produisait des patterns d’activation corticaux plus étendu qui étaient similaire à ceux observés à l’état de veille.
Donc encore une fois ici, même avec le corps pratiquement paralysé comme c’est le cas durant le rêve, un état où l’on vit consciemment des situations, même si elles sont imaginées, provoque de l’activité nerveuse intégrée dans de vastes réseaux cérébraux et non pas de l’activité modulaire fragmentée."
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2015/05/18/integration-conscience-jamais-deux-trois
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Jan 2017 14:32 Sujet du message: |
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Autre complément :
La conscience comme dissolution temporaire des réseaux fonctionnels du cerveau
Qu’est-ce qui se passe dans le cerveau lorsqu’on prend conscience de quelque chose ? Autrement dit, y’a-t-il une géographie des connexions neuronales propre à la prise de conscience d’un stimulus (présenté par exemple très brièvement, de sorte qu’on peut en avoir conscience ou pas)?
La question que l’on pose ici n’est pas nouvelle. Elle revient à se demander s’il y a des réseaux cérébraux particuliers qui sont essentiels à la conscience ou si celle-ci émerge de la connectivité de larges pans de nos cortex sensoriels et associatifs. C’est cette dernière approche globale qui vient de recevoir un appui avec la publication en mars dernier dans la revue PNAS d’un article intitulé Breakdown of the brain’s functional network modularity with awareness.
Ce que Douglass Godwin et son équipe ont en effet observé en analysant la connectivité fonctionnelle du cerveau de leurs sujets lorsqu’ils disaient avoir perçu consciemment une image qui leur était brièvement présentée, c’est une réduction soudaine de la modularité fonctionnelle du cerveau au profit d’une communication neuronale à grande échelle dans l’ensemble des circuits cérébraux.
Il faut peut-être rappeler ici qu’on sait qu’il n’y a pas de « centre de la conscience » dans le cerveau, pas plus qu’il n’y a de « centre de la peur » ou de quoi que ce soit d’autre. Mais il y a ce qu’on appelle des réseaux fonctionnels, c’est-à-dire 5, 10, 15 ou 20 régions qui ont tendance à modifier leur activité de concert dans certaines situations. On en connaît plusieurs et l’on a même donné des noms à certains, comme le réseau dorsal de l’attention, le réseau du contrôle, le réseau du mode par défaut, etc.
Pour prendre une analogie avec Google Map, lorsqu’on demande un trajet entre deux villes, on nous propose un trajet par certaines routes, mais souvent un ou deux chemins alternatifs plus longs par d’autres routes. Comme le réseau routier, le réseau anatomique de nos voies neuronales permet à l’influx nerveux de suivre différents trajets et l’imagerie de connectivité fonctionnelle, contrairement à des techniques d’imagerie anatomique comme l’IRM de diffusion, cherche à savoir laquelle des routes possibles prend effectivement l’influx nerveux. Et comme pour les cartes routières, on se rend compte qu’il y a en quelque sorte des circuits classiques.
Ce sont ces circuits classiques, ces « modules cérébraux » diraient certains, qui voient leur frontière s’effacer au profit d’une augmentation de la connectivité dans de vastes territoires corticaux lorsque nous percevons consciemment la présence d’un stimulus. La conscience semble donc ici être davantage une affaire symphonique que le solo d’un instrument particulier, si l’on veut faire dans la métaphore musicale.
Cela rejoint d’ailleurs assez bien certaines théories « globales » de la conscience comme celle de l’espace de travail neuronal proposée par Bernard Baars, ou encore la théorie de l’information intégrée (« Integrated Information Theory » ou IIT, en anglais) de Giulio Tononi.
Ces résultats sont aussi cohérents avec notre expérience unifiée du monde. Tout comme on n’expérimente pas un monde visuel juxtaposé à un monde auditif par exemple, l’activité cérébrale qui correspond à une perception consciente globale d’un objet correspond à une connectivité hautement multimodale, impliquant autant les régions sensorielles qu’associatives de notre cerveau. La couleur, la texture, l’odeur et le son de l’objet sont ainsi simultanément perçus.
L’approche globale de la conscience donne peut-être ici l’impression d’avoir « tout vrai » et l’approche locale « tout faux ». Ce serait oublier que rien n’est simple dans le cerveau. Et qu’une étude publiée en 2014 suggérait par exemple que le claustrum, une structure sous-corticale qui est en lien avec pratiquement toutes les régions du cerveau, pourrait agir un peu comme un interrupteur on/off avec la conscience puisque lorsqu’on stimulait électriquement cette structure, le sujet devenait instantanément inconscient.
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Ma 31 Jan 2017 15:49 Sujet du message: |
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KIYA a écrit: | Voici de quoi méditer dans cet article sur la théorie de l'information intégrée (TII). Qui déclare - en très résumé - que le mystère de la conscience "peut être ramené à des nombres. Ou, plus exactement, ramené à des informations exprimées en bits."
Ces questions sont posées par l'auteur de l'article:
Comment le traitement physique d'une information peut-il créer une expérience intérieure subjective?
Comment la matière peut-elle avoir un point de vue subjectif?
Comment de simples signaux électriques peuvent-ils produire des sensations qualitatives et une connaissance des choses?
En gros la réponse des tenants de la TII, si je la décortique, est que l'information crée le sujet. Étant donné que les téléphones portables traitent de l'information, ils sont conscients, donc sujets ...
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.....
C'est Daniel qui va être content ! Tout est conscient car tout est produit par des informations mathématiques et tout ne dépend que de cela....
qui/quoi aurait donc créée ces informations mathématiques ?....ca prendrait donc aussi quelque chose de concret, mathématique si on suit ce raisonnement...et rebelote...  |
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KIYA
Inscrit le: 20 Fév 2014 Messages: 2382
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Posté le: Ma 31 Jan 2017 20:58 Sujet du message: |
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Je ne peux absolument pas comprendre comment on peut envisager de mettre sur un même niveau des Êtres et des systèmes technologiques. C'est pour moi une aberration, j'y vois une profonde absence de reconnaissance de notre nature VIVANTE (et je ne parle pas ici de biologie).
Cette théorie De l'information intégrée fait tout simplement l'impasse sur la nature lumineuse et vivante de la conscience. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 31 Jan 2017 22:20 Sujet du message: |
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Bonsoir Kiya !
Ce que tu ressens est logique, cette manière de mesurer la conscience, ces degrés de conscience, est totalement liée au fonctionnement ou à l'organisation des êtres et des choses observés ... C'est une approche matérialiste !  |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 6741 Localisation: Suisse
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Posté le: Ma 31 Jan 2017 22:28 Sujet du message: |
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KIYA a écrit: | Ces questions sont posées par l'auteur de l'article:
Comment le traitement physique d'une information peut-il créer une expérience intérieure subjective?
Comment la matière peut-elle avoir un point de vue subjectif?
Comment de simples signaux électriques peuvent-ils produire des sensations qualitatives et une connaissance des choses?
En gros la réponse des tenants de la TII, si je la décortique, est que l'information crée le sujet. Étant donné que les téléphones portables traitent de l'information, ils sont conscients, donc sujets ...
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Je ne conçois pas moi non plus qu’un mécanisme puisse produire de la conscience. Le meilleur moyen de s’en rendre compte, c’est de s’imaginer seul survivant d’une catastrophe nucléaire. Est-ce qu’on se trouverait moins seul, entouré de quelques téléphones portables ? A mon avis, non. Mais qu’il y ait, ne serait-ce qu’un petit mammifère ou un oiseau, alors oui, le monde serait encore habité. |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Me 01 Fév 2017 16:18 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Bonsoir Kiya !
Ce que tu ressens est logique, cette manière de mesurer la conscience, ces degrés de conscience, est totalement liée au fonctionnement ou à l'organisation des êtres et des choses observés ... C'est une approche matérialiste !  |
non, à mon sens c'est pire que ça, c'est être déconnecté de soi-même au point de croire être un objet... |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Me 01 Fév 2017 16:19 Sujet du message: |
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KIYA a écrit: | Je ne peux absolument pas comprendre comment on peut envisager de mettre sur un même niveau des Êtres et des systèmes technologiques. C'est pour moi une aberration, j'y vois une profonde absence de reconnaissance de notre nature VIVANTE (et je ne parle pas ici de biologie).
Cette théorie De l'information intégrée fait tout simplement l'impasse sur la nature lumineuse et vivante de la conscience. |
pareil pour moi...il faut être totalement déconnecté de soi pour oser affirmer et soutenir pareille théorie. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Me 01 Fév 2017 18:07 Sujet du message: |
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Cricri a écrit: | daniel a écrit: | Bonsoir Kiya !
Ce que tu ressens est logique, cette manière de mesurer la conscience, ces degrés de conscience, est totalement liée au fonctionnement ou à l'organisation des êtres et des choses observés ... C'est une approche matérialiste !  |
non, à mon sens c'est pire que ça, c'est être déconnecté de soi-même au point de croire être un objet... |
Disons, se découvrir être un sujet relatif, dépendant des conditions physiques !  |
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Cricri
Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 1524 Localisation: Québec, Canada
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Posté le: Me 01 Fév 2017 19:19 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Cricri a écrit: | daniel a écrit: | Bonsoir Kiya !
Ce que tu ressens est logique, cette manière de mesurer la conscience, ces degrés de conscience, est totalement liée au fonctionnement ou à l'organisation des êtres et des choses observés ... C'est une approche matérialiste !  |
non, à mon sens c'est pire que ça, c'est être déconnecté de soi-même au point de croire être un objet... |
Disons, se découvrir être un sujet relatif, dépendant des conditions physiques !  |
Sujet relatif ? ça existe pas pour moi, ce n'est qu'un concept. Comment quelque chose de vivant serait tributaire d'un objet ? Ton corps est un objet, ton cerveau aussi. Tu es à l'extérieur d'eux puisque tu peux les voir et en témoigner.
Quelle est ton expérience d'être sujet ? si ténue et faible qu'elle met en doute sa propre vivance en l'attribuant au résultat d'un objet ? ...
Tu te déclare souvent non éveillé en comparaison à ceux qui se savent être sans aucun doute sujet pur et unique. Ton expérience est laquelle pour affirmer pareille affaire ? Comment pourrait-on être un sujet partiel ? ...
tu doute et tu ne veux pas mesurer la pleine mesure du fait d'être seul sujet réel en préférant croire que tu provient de ton cerveau (un objet) simplement parce que tu as peur. |
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