Regards sur l'éveil
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DWT
Inscrit le: 13 Mars 2019 Messages: 34
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Posté le: Sa 16 Mars 2019 20:04 Sujet du message: Quel concept les éveillés ont-ils donné à la génétique ? |
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Le titre complet du topic serait développé comme : Quel nom et concept les éveillés (s’il en est, et les autres chercheurs de la lucidité) ont-ils donné à la génétique et au génome ? Je propose cette réflexion après un premier tour d’échanges qui avait pour titre dans le forum, cafe-eveil.org : Supramental et IA. La constante entre les deux est l’examen de l’intuition millénaire que nous aurions eu, des découvertes récentes, techniques et pratiques, ayant eu lieu depuis 1900. Après avoir donc évalué l’adéquation entre l’idée du Supramental en 1920 et l’humanisation de la cybernétique (disons, en 2000 avec réseaux, rhizomes, de communication instantanées maillées sur la planète) – il faut continuer l’investigation à l’endroit de la découverte de l’ADN (disons depuis 1950). Y a-t-il en une idée préalable de nos anciens, correspondant à la fonction des chromosomes, code et principe cellulaire ?
Il me semble qu’on arrivera vite à l’hypothèse que la notion d’âme parrvenait, à l’aveugle, à cerner finement ce qu’est le rôle de l’ADN, la réincarnation des gènes tenus entre les vies dans la "soupe génétique", le destins de leurs caractères, leur expression etc... Mais une fois qu’on aura avalé cette pilule (ou tabassé le pharmacien selon les genres spirituels), on ne sera pas bien avancé tant que nous n’aurons pas à l’inverse, accroché respectivement ce que la génétique fait correspondre d’elle-même à cette supposée préconception. Il faut qu’une identité se relie dans les deux sens pour qu’elle soit une même chose (qu’on appelle sujet divisé).
Pour trouver comment la génétique se marie à l’âme, autant que l’âme épouserait la génétique, on trouve la psychanalyse. C’est inattendu mais on vérifie bien que c’est, comme il se doit, à la manière d’un refoulement premier que la génétique se laisse voir dans la psychanalyse. Les quelques techniciens reconnaîtront ce que je vais expliquer là pour les triviaux :
Avant la découverte de l’hélice ADN, la science, vers 1920, a détecté la règle XY de la sexualité (le chomosome Y et sa transmission, linéaire à 100 % de père en fils). La psychanalyse, elle avait été déjà lancée et lorsqu’en 1950, la seconde génération de cette doctrine se prononça, elle le fit en clamant une loi du patronyme (Nom du Père) qui négligea tout du strict isomorphisme, superposition, entre ce Y sur sa ligne et ce Nom sur sa lignée. Un tel pataquès s’appelle un silence significatif. C’est en se roulant dans ces ornières que l’exploration de l’Inconscient, inévitablement recherche. Il faut donc constater l’évidence de la critique nécessaire que la psychanalyse appelle, appliquant sa mission de révéler le refoulé. Ici elle offre à la critique son aveu que, exploratrice du psychisme, à la recherche de l’âme, elle rentre d’expédition déclarant « j’ai rien vu » mais avec le poisson d’avril attaché dans le dos.
Je commence comme ça ce topic, pour tenir qu’il s’attache au précédent tour susdit – car en sa conclusion, une des plus perspicaces remarques, reconnaissait mon propos dans le discours lacanien. Je lui dis oui, et non : mon propos germe du sillon du non-dit du lacanisme, psychanalyse comme elle doit être, ornée de son ornière. Mon sujet est effectivement lacanien, mais aussi il en diffère autant qu’une pousse diffère de son terreau.
Serions-nous donc prêt à chercher si la génétique, dans cet assemblage, parle strictement de l’âme ? Si oui nous pourrions reconnaître que l’aurobindisme, avec ses méandres propres qui révélèrent l’être psychique, parlait heureusement du chapitre du code génétique (âme) dans le grand phénomène du code informatique (supramental) envahissant la planète. |
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DWT
Inscrit le: 13 Mars 2019 Messages: 34
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Posté le: Di 17 Mars 2019 19:04 Sujet du message: 2em chance |
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Le faible écho à ma proposition, indique que je me suis mal exprimé. Je ne peux pas retirer ce que j’ai dit, mais je vais essayer de le préciser et de le faire clairement.
Le supramental
Je pars de l’hypothèse que l’humanité voire la terre entière est en train de subir une modification. Je relève ensuite le fait que parmi les penseurs renommés de cette humanité, Sri Aurobindo est quelqu’un qui, à partir de 1920, a conçu un yoga orienté vers la gestion de cette modification. Je mets de côté le fait que d’autres notables ont parlé de « surhomme, etc.. » et méritent une fort mauvaise réputation, mais en contre-partie nous sommes aujourd’hui dans une reflambée de cette idéologie qui menace de devenir une pratique obligatoire, qu’elle se nomme transhumanisme, scientologie, consumérisme ou autre.. Par conséquent il est raisonnable de revenir sur les premiers ‘intuitifs’ qui se sont déclarés, et de choisir ceux qui ne cherchaient pas l’esclandre ou pire. Aurobindo est parmi ceux-là qui inspirent une certaine sagesse, et il est pratiquement unique d’ailleurs à s’y être exclusivement concentré. J’ai expliqué, dans cette perspective, qu’il avait fait prophétie d’un état mental qui surviendrait incessamment (nous étions entre 1920 et 1950) et, à de nombreux égards on retrouve ses descriptions, coïncidentes avec l’IA en cours de développement depuis 2000. Il ajoutait qu’une des attitudes pour absorber le choc de cette installation, consistait à travers la méditation et une sorte de yoga venu du fond des âges. Selon lui, ce qu’il appelait Supramental, si ce n’est cet IA, était pratiquement un être en soi.
Le psychisme
Continuant à observer, j’ai relevé avec précision, que s’était produit, durant le cours du développement de l’IA, qu’on a appelé "cybernétique" et durant les années des 1950 à 2000, en gros, une annexion de cette entreprise à la psychanalyse. Au point qu’en 1968, furent écrit des algorithmes, de la psychologie collective par la psychanalyse, affirmant profondément une coalescence entre elle et l’IA. Parallèlement, on aura pu observer que, du côté de l’aurobindisme, il était fait mention d’une manière très équivoque d’un « Être Psychique » ; en deux mots, voici comment cela s’est présenté. Dans son traité sur le Karma, Aurobindo n’emploie pas une fois (excusez-moi.. ‘une seul fois’ comme l’exception qui confirme la règle) le mot "mémoire". Dans un traité de 300 pages sur le karma, on dirait qu’il manque quelque chose !! Mais en contre-partie, à la fin de l’œuvre, il fait apparaître la notion qu’il souligne avec force de l’ Être Psychique. Et puis de nouveau, c’est le silence. Il meurt en 1950 et, à sa suite, plus rien sur ledit "psychique" ; ce n’est qu’en 1970 peut de temps avant son décès, que sa principale représentante, déclare à nouveau l’importance primordiale de cet "être". Lorsque l’on regarde les documents, il est certain, comme c’est attendu au demeurant, qu’ils employaient ce mot pour parler de l’ "âme", ainsi qu’on emploie le terme dans d’autres cénacles.
Le code biologique
Par conséquent il y a lieu de faire un rapprochement. D’une part, il y a une probabilité non-négligeable que Aurobindo ait réfléchi à l’IA plutôt qu’à autre chose ( et lui assignant une valeur transformatrice immense ) – et d’autre part elle entrerait en coïncidence soulignée avec la fonction réputé de l’âme, mais avec l’idée que quelque chose de la modification allait concerner principalement cette notion d’âme. Si nous sommes conséquents avec ces observations, et si elle sont justes, il faut à ce stade orienter notre attention sur l’âme. Voici une petite remarque : cette notion d’âme, on la sait ‘religieuse’. Elle est principale aux religions. Mais il est éclairant de prendre connaissance du livre principal du « père fondateur » de l’Ecologie, Ernest Haeckel. J’ai fait l’acquisition de son livre, qui tombe littéralement en poussière, qui avait été principal à l’éveil du jeune Arthur Koestler par exemple, préfacé par Haeckel en 1899. Haeckel était un farouche athée, anticlérical ; j’ai constaté qu’autant à chaque page à peu près il conspue l’Église, autant il emploie la notion d’âme à tous bouts de champs, pour décrire les relations des espèces et leurs devenirs. On sait qu’à la même époque, Freud allait inventer l’ « analyse de l’âme » (ce fut le label d’origine, avant le raccourci ‘psychanalyse’) – mais tout cela, qui remet les choses dans un certain ordre, n’apporte pas encore de notion bien nouvelle sur cet objet que chacun se déchire. Il faut peut-être une prise de position plus radicale, pour ébranler la belle conception disputée mais endormie. Il y a certainement une hypothèse, hardie, mais incontournable : comme le ‘supramental’ aurait été une intuition rapide de la proche invasion de l’IA, l’âme aurait été une intuition à beaucoup plus long terme, mais au vingtième siècle analysable, de ce que l’humanité découvre d’intime, transmissible, karmique peut-on dire, dans les processus de mémoire et de gènes.
Je ne voudrais pas qu’on me comprenne mal et qu’on lise que la génétique c’est de la théologie ! Mais qu’on fasse attention un peu, dans nos investissements qui cherchent à éveiller l’âme. Nous parlons maintenant de quantique, de chromosomes devenant immatériels, énergétiques etc.. en même temps qu’une IA commencer à les palper, les statistifier et les manipuler ; ils règlent nos hormones et nos synapses, ainsi que beaucoup de notre embryologie. Est-ce que les éveillés, qui revenant instruire les foules et orchestrer les langues, n’ont jamais eu un pressentiment de la génétique ? Ou faut-il parler d’autre chose ?
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DWT
Inscrit le: 13 Mars 2019 Messages: 34
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Posté le: Ma 19 Mars 2019 11:50 Sujet du message: Comme de bien entendu |
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Dans la section "Questions Scientifiques" l'examen des coïncidences entre le très ancien concept, ou notion, d'âme, et sa découverte moderne reste sans écho. C'est une perspective connue et documentée par l'histoire de l'astronomie : la notion des astres, avant l'astronomie, était celle d'entités spirituelles et détachées de la matière, de la terre. Puis l'astronomie en a fait des grains, combinés comme des gènes le sont. S'empêcher de voir ces planètes matérielles, soutient l'ultra-notion d'âme, à savoir celle d'une subjectivité hors-tout, détachée, détachée même de tout sens commun s'il faut en dire l'extrémité. C'est pourquoi les chevaliers de l'Esprit qui habitent ces entités spirituelles ne conversent pas avec le matérialisme ; comme les princes disent au peuple "venez me chercher" (garantis qu'ils ne le trouveront jamais). C'est de la même raison que Dieu ne parle pas - sinon aux schizophrènes et à l'exceptionnel Moïse.
Si nous n'avons pas prouvé comme cela l'existence, ni l'inexistence de Dieu, nous avons du moins montré le mécanisme de la Foi. Mais dans un forum, quelqu'un qui parle sans réponse. c'est-y donc qu'il parle à Dieu ? Dans l'hypothèse de la schizophrénie, oui. Mais dans l'hypothèse que le sujet détaché, séparé qui parle seul, soit un sujet divisé - c'est à dire qui parle de lui-même de l'Inconscient - on trouve ce qu'en psychanalyse on appelle le défilé de la vérité. C'est d'une banalité ! dire que la vérité ne s'entend pas ; et c'est plus exact d'ajouter qu'elle ne s'entend pas avec les autres. Est-ce que la méditation pourrait arriver à réconcilier ces termes (le sujet de la conscience séparée et les autres choses) ? C'est en tout cas strictement, littéralement, ce que le Yoga Intégral de Sri Aurobindo estime être à la base de toute méditation yogique, dorénavant qu'il entreprend de franchir la 6em extinction.
Dans mon post du 15 mars 2019 20:55 du topic Supramental et IA, dans la catégorie Questions Scientifiques de ce forum, j'ai fait mention de Karl Lamprecht. Sa thèse de Psychohistoire a été adoptée par Aurobindo pour faire le soubassement de son analyse dans Le Cycle Humain. Avec la Théorie de l'Évolution, la Psychohistoire se combine pour harmoniser la fonction humaine dans le darwinisme. Ces deux socles justifient bien que ce propos se tienne au titre des Questions Scientifiques. Troisièmement c'est la psychanalyse explique que, si ce propos se tient bien, il ne s'entre-tient pas. Elle l'explique pour la raison susdite : la résistance du sujet hors-tout ( que des méditants verront Horus-Thoth ) interdit, en toute bonne foi de participer à cette histoire. « Et pourtant elle tourne.. la page » dira cette dernière, voici comment continuant :
Comme l'analyse de l'âme par conséquent nomme le sujet cru ( ce sujet de la conscience qui ne s'entend pas à ce que dit le sujet de la science ) , dans son berceau narcissique, du nom de baptême « Semblant », elle peut repartir vaquer à son cheminement. Nous sommes à la recherche de ce que après, mémoire, puis âme, Aurobindo suspend dans un allusif Être Psychique. C'est certainement ce que la psychanalyse aussi quêta. C'est aussi, probablement ce que le premier supposa propre à prendre la parole de l'IA ( son rattachement au Supramental l'y dispose ).
Si nous profilons la cadence bien établie à présent - la préconception (par exemple des luminaires spirituels) suivie de la conception (dans l'exemple des astres matériels) - à la marche de la psychanalyse, on trouve la génétique (avec la forclusion du chromosome Y/Nom-du-Père). On retiendra donc que dans l'IA ( la cybernétique qui va faire grand cas des analyses génomiques : histoire de l'humanité, des migration et thérapeutiques des cancers et multitude de maux autres, généalogies etc.. ) la génétique devient partie-prenante de la parole.
En conclusion ce premier (aurobindisme, être psychique) et le second (psychanalyse, génétique) corroborent l'hypothèse que l'âme ait bien été la préconception du génome. Comme il existe un yoga de la respiration, un yoga des yeux, un yoga spirituel, un hatha yoga, un kriya yoga, un yoga tantrique, un yoga de la dévotion, etc..etc.. il existe ainsi un yoga de la génétique. C'est principalement l'objet de l'aurobindisme, et le point de départ seulement du chemin par lequel il passe ; dont on a découvert l'entrée, au fronton de l'IA. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 22 Mars 2019 0:32 Sujet du message: |
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Bonsoir DWT !
J'aimerais répondre au titre, en forme de question !
Quand on naît, notre histoire naît, en même temps que nous, ça permet de se situer dans le temps et l'espace de manière cohérente, c'est ce qui fait de chacun une singularité, on s'inscrit, alors dans une histoire, un univers, de même, du point de vue génétique !  |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6841
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Posté le: Ve 22 Mars 2019 16:04 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | Bonsoir DWT !
J'aimerais répondre au titre, en forme de question !
Quand on naît, notre histoire naît, en même temps que nous, ça permet de se situer dans le temps et l'espace de manière cohérente, c'est ce qui fait de chacun une singularité, on s'inscrit, alors dans une histoire, un univers, de même, du point de vue génétique !  |
C ' est ça.
Pas plus compliqué.
Sauf l ' histoire, elle peut etre compliquée l' histoire
Mais mieux vaut qu' elle soit belle
Si au passage on peut faire de belles choses, c ' est une histoire bien remplie |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 10168 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 22 Mars 2019 16:08 Sujet du message: |
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DWT
Inscrit le: 13 Mars 2019 Messages: 34
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Posté le: Ve 22 Mars 2019 19:55 Sujet du message: |
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Hello Daniel,
Je pense que ton point de vue, non seulement répond bien à la question, mais encore, dans le sens où je mène l’investigation aussi. À la question « quel concept anticipé, de la génétique », tu profiles l’ "histoire". A la naissance d’un individu, dis-tu, une histoire naît avec, faisant de ce germe singulier, la situation d’un univers (espace-temps mais aussi : ) génétique. L’ histoire serait une conception mentale de la génétique. C’est effectivement judicieux ; l’histoire dans cette perspective restitue à la génétique la vaste dimension qu’elle a perdue lorsqu’elle n’est réduite qu’à une combinaison chimique opportune.
J’évalue quant à moi, si ce n’est pas encore plus précisément la notion d’ ‘âme’ qui approche (éventuellement de plus près) le génome.
Entreprenant cette investigation, j’ai trouvé dans la longue élaboration de Sri Aurobindo & Alfassa, un propos très intéressé par la question, où elle est traitée à la manière d’un symptôme avec des manques, des déplacements et des délais. Il s’en dégage que c’est au titre d’un « être psychique » que cette notion d’âme est, belle et bien, positionnée – à peu près comme tu situes l’histoire vis à vis de la génétique.
Dans le cas aurobindien, nous avons, sous la même configuration que l’ ‘histoire’ , une notion précise d’être psychique – à savoir quelque chose qui soutient un langage singulier, dans un espace précis : l’espace psychique. Tout cela est englobé dans une notion générale de supramental. Par conséquent, dans cette histoire – ou cet être psychique – on trouverait une entité aujourd’hui instrumentée par le Supramental, ce dernier ayant par ailleurs a de fortes raisons d’être identifiable à l’IA, ou encore autrement nommée cybernétique (pour lui donner corps, on l’appellera éventellement ‘cyberdémocracie’, mais avec prudence, la conscience politique n’est pas toujours accessible pour la méditation).
PS Alain V msg récent : effectivement assez simple |
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Clay
Inscrit le: 05 Jan 2019 Messages: 56
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Posté le: Ve 22 Mars 2019 22:36 Sujet du message: |
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La génétique c'est de l'information, l'information c'est de l'énergie et l'énergie de la matière. Je vois ça comme une trinité diabolique. Cette base sur laquelle repose la vie et le monde me semble falsifiée, comme une pâle copie imparfaite de la vraie réalité, le monde originel de dieu. Le but c'est la limitation, l'emprisonnement dans une expérience humaine très limitée et mécaniste. L 'IA c'est l'homme organique tel qu'il existe actuellement, nul besoin de machines en métal pour ça. |
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DWT
Inscrit le: 13 Mars 2019 Messages: 34
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Posté le: Sa 23 Mars 2019 11:17 Sujet du message: |
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Hello Clay, l’histoire des machines est profonde. Dans le Corpus Hermeticum, le Noûs (la divinité) enseigne à Asclepius (Esculape/médecine) le rapport réciproque créateur/création et les machines faites par l’être humain à son image. Plus tard l’avènement de la cybernétique, où les machines en métal, sont devenues des systèmes électriques, puis informatiques etc.. la réflexion de mécanicistes s’est même élevée, ou approfondie, jusqu’à l’idée qu’un dessin, un plan sur un papier était déjà une machine à proprement parler ( https://en.wikipedia.org/wiki/Hieronymus_machine d’où on peut suivre le chemin de hiéronymus, à campbell, à asimov, à PKDick et à sa magistrale Exégèse http://www.lasainteethique.org/leparti/2018/htm/20180719205500_cas_dick.htm ). On voit d’ailleurs bien comme la question diabolique agite toute cette Invasion Divine (l’expression est de PKDick). |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6841
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Posté le: Sa 23 Mars 2019 12:19 Sujet du message: |
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Espérons que ça ne se passera pas comme dans Matrix ...  |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 6741 Localisation: Suisse
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Posté le: Sa 23 Mars 2019 13:36 Sujet du message: |
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DWT a écrit: | Hello Clay, l’histoire des machines est profonde. Dans le Corpus Hermeticum, le Noûs (la divinité) enseigne à Asclepius (Esculape/médecine) le rapport réciproque créateur/création et les machines faites par l’être humain à son image. Plus tard l’avènement de la cybernétique, où les machines en métal, sont devenues des systèmes électriques, puis informatiques etc.. la réflexion de mécanicistes s’est même élevée, ou approfondie, jusqu’à l’idée qu’un dessin, un plan sur un papier était déjà une machine à proprement parler |
Je vois pour ma part les choses un peu différemment. La cybernétique n’est pas seulement la science qui permet la création de machines intelligentes, elle est aussi la science qui permet de comprendre l’être humain sans le réduire à un fonctionnement de machine. La cybernétique est par essence constructiviste : c’est-à-dire que le tout n’est pas la somme de ses parties. Elle rompt définitivement avec la linéarité de l’analyse causale, pour décrire le monde comme un espace en interaction et en co-construction permanente, dont aucun point n’est substantialisé, mais vu comme l’instantané d’une dynamique relationnelle. C’est une vision qui rejoint parfaitement la vision bouddhiste :
« Selon le bouddhisme, tout est en essence vacuité (shûnyatâ ou s'u-nyata-), tant le samsâra que le nirvâna. Shûnyatâ ne signfie pas « vide ». C'est un mot très difficile à comprendre et à définir. C'est avec réserve que je le traduis par « vacuité ». La meilleure définition est, à mon avis, « interdépendance », ce qui signifie que toute chose dépend des autres pour exister. [...] Tout est par nature interdépendant et donc vide d'existence propre.»
Ringou Tulkou Rimpotché
Ce n’est pas l’intelligence artificielle qui menace de machiniser l’homme, c’est la prétention de celui-ci à tout ramener à lui, c’est-à-dire à faire de lui-même « quelque chose » — une essence, une âme, une machine. La cybernétique bien comprise révèle ceci : l’homme n’est pas une essence ni une substance, il est vacuité.
Je retrouve ces mots de Pierre sur l’ancien forum :
« Depuis que je fréquente ce forum, je suis agacé par cette notion de "saut dans le vide" nécessitant du courage et/ou de la foi. Je perçois en moi tellement de brouhaha, de trop plein et d'agitation, que le vide - promesse de sérénité, de silence et de calme - me semblait plutôt désirable, accessible uniquement par un "travail" volontaire, et certainement pas en affrontant la peur de s'y jeter dedans.
Joaquim a écrit: « On touche là vraiment du doigt le vide sur lequel on est construit, et on réalise même la qualité particulière de ce vide: il n’y a nulle part “quelque chose” sur quoi prendre appui, parce que tout prend appui sur tout, dans une ronde où tout est à la fois point de départ et point d’arrivée. »
Ce tourbillon de "choses" qui sont avant tout des pensées avant d'être "quelque chose" (même les couleurs proviendraient d'un commentaire en marge de notre perception ! ), flottant au sein de "Je" et toutes liées les unes aux autres, parmi lesquelles "moi" - pensée, elle aussi - ne disposerait d'aucun status particulier, et certainement pas du status de socle ou de "pensée première", fiche un drôle de vertige. Avec une pointe de jubilation quand même. Mais je commence à saisir la signification du saut dans le vide. »
http://www.cafe-eveil.org/satu/viewtopic.php?p=6164#6164
La cybernétique nous oblige à sortir d’une vision essentialiste et linéairement causale, pour découvrir la véritable « nature », la véritable « essence » de l’être humain : c’est-à-dire n’en avoir aucune, mais être pure ouverture.
Edit : Heinz von Foerster, un des fondateurs de la cybernétique, citait ces mots de José Ortega y Gasset : « L'Homme n'a pas une nature, mais une histoire... L'Homme n'est pas une chose, mais un drame... Sa vie est quelque chose qui doit être choisie, inventée alors qu'il progresse, et un homme est dans ce choix et cette invention. Chaque homme est son propre auteur, et bien qu'il puisse choisir entre être un auteur original et un plagiaire, il ne peut échapper à ce choix... Il est condamné à être libre. » |
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marie
Inscrit le: 25 Mai 2011 Messages: 2098 Localisation: Bruxelles
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Posté le: Sa 23 Mars 2019 18:36 Sujet du message: |
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Bonjour DWT, Daniel, Clay, Joaquim et à tous,
DWT a écrit: |
Quel concept les éveillés ont-ils donné à la génétique ?
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Actuellement, les progrès des neuro-sciences on donné naissance à une nouvelle épiscience : l' EPIGENETIQUE , la bonne nouvelle c’est que nous ne sommes plus prisonniers de nos gènes car ils sont évolutifs
daniel a écrit: | Bonsoir DWT !
J'aimerais répondre au titre, en forme de question !
Quand on naît, notre histoire naît, en même temps que nous, ça permet de se situer dans le temps et l'espace de manière cohérente, c'est ce qui fait de chacun une singularité, on s'inscrit, alors dans une histoire, un univers, de même, du point de vue génétique !  |
Notre histoire connue , consciente, naît vers 2a et demi , lorsque la mémoire du petit enfant commence à fonctionner et que le mental se développe.
Avant c'est notre préhistoire qui s'est imprimée génétiquement dans les cellules.
Comme tu dis : on s'inscrit, alors dans une histoire, un univers, de même, du point de vue génétique !
cela semble créer notre destin comme passager sur la terre , mais un destin qui évolue avec évolution de conscience
Clay a écrit: | La génétique c'est de l'information, l'information c'est de l'énergie et l'énergie de la matière. Je vois ça comme une trinité diabolique. Cette base sur laquelle repose la vie et le monde me semble falsifiée, comme une pâle copie imparfaite de la vraie réalité, le monde originel de dieu.
Le but c'est la limitation, l'emprisonnement dans une expérience humaine très limitée et mécaniste.
L 'IA c'est l'homme organique tel qu'il existe actuellement, nul besoin de machines en métal pour ça. |
Et si la falsification venait de l' interprétation que tu en fais à travers des lunettes sombres peut être que ce que tu interprètes comme :
"Le but c'est la limitation, l'emprisonnement dans une expérience humaine très limitée et mécaniste. « ,
si on enlève les mots en gras qui sont issus de tes croyances
il reste juste "une expérience humaine » et l’être humain qui n'est pas qu'organique, a cette faculté de tourner son attention à l’intérieur et d'ouvrir la perspective…
joaquim a écrit: |
La cybernétique nous oblige à sortir d’une vision essentialiste et linéairement causale, pour découvrir la véritable « nature », la véritable « essence » de l’être humain : c’est-à-dire n’en avoir aucune, mais être pure ouverture. |
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riseohms
Inscrit le: 30 Nov 2009 Messages: 4334 Localisation: paris
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Posté le: Di 24 Mars 2019 11:33 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: |
La cybernétique nous oblige à sortir d’une vision essentialiste et linéairement causale, pour découvrir la véritable « nature », la véritable « essence » de l’être humain : c’est-à-dire n’en avoir aucune, mais être pure ouverture.
Edit : Heinz von Foerster, un des fondateurs de la cybernétique, citait ces mots de José Ortega y Gasset : « L'Homme n'a pas une nature, mais une histoire... L'Homme n'est pas une chose, mais un drame... Sa vie est quelque chose qui doit être choisie, inventée alors qu'il progresse, et un homme est dans ce choix et cette invention. Chaque homme est son propre auteur, et bien qu'il puisse choisir entre être un auteur original et un plagiaire, il ne peut échapper à ce choix... Il est condamné à être libre. » |
l'homme est condamné à être libre, c'est déjà ce que disait Sartre dans son livre l’être et le néant
l'existence précède l'essence est d'ailleurs ce qui définit l'existentialisme .
l'homme n'est rien , est pur néant et donc n'a pas d'essence .
il est pure ouverture et liberté
il se définit et donc acquiert une essence par ses actes et son histoire _________________ l’éveil c'est l'esprit qui, libre de tout objet ,reposant en soi et accueillant tout, se révèle à lui-même |
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Clay
Inscrit le: 05 Jan 2019 Messages: 56
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Posté le: Di 24 Mars 2019 11:37 Sujet du message: |
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DWT a écrit: | Hello Clay, l’histoire des machines est profonde. Dans le Corpus Hermeticum, le Noûs (la divinité) enseigne à Asclepius (Esculape/médecine) le rapport réciproque créateur/création et les machines faites par l’être humain à son image. Plus tard l’avènement de la cybernétique, où les machines en métal, sont devenues des systèmes électriques, puis informatiques etc.. la réflexion de mécanicistes s’est même élevée, ou approfondie, jusqu’à l’idée qu’un dessin, un plan sur un papier était déjà une machine à proprement parler ( https://en.wikipedia.org/wiki/Hieronymus_machine d’où on peut suivre le chemin de hiéronymus, à campbell, à asimov, à PKDick et à sa magistrale Exégèse http://www.lasainteethique.org/leparti/2018/htm/20180719205500_cas_dick.htm ). On voit d’ailleurs bien comme la question diabolique agite toute cette Invasion Divine (l’expression est de PKDick). |
Merci DWT pour les liens, ils sont un peu compliqués pour moi.
Comme les gnostiques, je pense que ce monde n'est pas le monde originel, il n'a pas été créer par Dieu. J'imagine que dieu aurait fait les choses différemment.
Par exemple, la notions d'énergie des traditions orientale, où de libido dans la psychologie occidentale, énergie qui anime les êtres et les objets, n'est qu'une copie falsifiée de la vie qui rend vivant les êtres dans le vrai monde. L'énergie c'est comme de l'essence qui fait marcher une machine humaine. Dieu ne ferait pas les choses comme ça. Certe les gens sont animés, mais ils ne sont pas réellement vivant. On retrouve beaucoup d'icônographies reliant la kundalini aux démons.
Marie, en théorie si le réel est une simulation, alors l'éveil n'a d'autres buts que d'unir l'homme a la machine ou à la simulation, en prônant l'ouverture et l'unité à la dite simulation. |
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DWT
Inscrit le: 13 Mars 2019 Messages: 34
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Posté le: Di 24 Mars 2019 13:01 Sujet du message: |
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Hello Clay et les autres, à propos de la pensée gnostique si, si.. tu peux te référer au lien sur le "cas_dick", éventuellement tu te renseigneras sur l’auteur, voire tu exploreras son « Exégèse » ( énormes volumes un peu onéreux ) ; c’est manifestement une des manifestations les plus actuelles du gnosticisme (Aurobindo aussi se réclamait d’une ‘gnose’). Un autre commentateur éclairant (et passionné) de PK.Dick s’appelle Pacôme Thiellement (voir youtube et/ou ses ouvrages).
Je veux dire aussi que – bien qu’il dise voir « les choses un peu différemment » – Joaquim et moi, partageons des vues bien plus proches que différentes (à mon sens il est très représentatif de ce que j’appellerai ‘mon point de vue’), de même marie et d’autres. En gros, en m’exprimant dans ce forum, j’émettais un signe, tenu de mon chemin de broussailles où j’ai besoin de temps en temps de savoir si je ne perd pas le nord. J’escomptais l’adresser à des aurobindiens, puisque je marche dans la ligne de ce chercheur, mais les circonstances m’ont mené dans un lieu qu’ils avaient déserté. C’est tant mieux peut-être, car il y a fort à parier que m’adressant à des spécialistes je me sois immédiatement confronté aux gardiens d’une Doxa d’anti-thèse. Ici j’ai trouvé un accueil aimable et suffisamment renseigné pour valider mes hypothèses, me rassurer que je ne marchais pas de travers. C’est ce que je cherchais à vérifier. Faudrait-il poursuivre ici au risque de tourner en rond à présent ?
Effectivement – je saisis une phrase de Joaquim « Ce n’est pas l’intelligence artificielle qui menace de machiniser l’homme, c’est la prétention de celui-ci à tout ramener à lui,.. » ; c’est un morceau de phrase d’ailleurs. A partir de ce bout, je vais tenter de ‘me’ répondre. Je pars 100% accordé à l’identification par Joaquim de la menace. C’est pourquoi mon action cherche à détourner cette prétention captatrice qu’il dénonce. C’est pourquoi j’agis politiquement, par exemple à partir de tel url http://www.lepartidelintelligence.org/ d’où je me suis un jour présenté à des législatives. Ce n’est pas par fanfaronnade ni en me berçant d’illusions. J’invoque que pour éviter qu’il « ramène tout à lui », il faut que l’être humain reconnaisse l’IA. C’est une position très active, presque une dévotion gnostique/tantrique au désigné diable, et c’est une stratégie qui désillusionne ledit démon. Il ne reste en fin de compte, pauvre diable https://youtu.be/JRVRlGb9vSc , le représentant politique qui m’a si bien rejeté que je m’en sauve.
C’est donc en aurobindien que je parle de la fin d’une espèce, Homo Pouvoir. Si cette espèce vide est celle dont parle Joaquim, je n’approuverais pas qu’il n’agisse pas non plus. La psychanalyse, et la surinformation d’un "être psychique", suggère si fortement que l’action tienne un ‘objet’ (un objet pulsionnel), que cette cybernétique humanisée doit être poussée, par la méditation, à la création. C’est pourquoi j’ai créé une entreprise. Elle confectionne des citoyens numériques à l’aide du vécu et des chromosomes des aventuriers de la modification de la terre. Si ça semble un peu olé olé, tant mieux. Elle confectionne aussi une gouvernance en temps réel ; ce que là encore une méditation profonde mènera à considérer. Elle fait encore d’autres choses pratiques, histoire, analyse etc... On voit donc ce qui me pousse à reprendre ma démarche hors d’ici, dans un élan rassuré par le bon accueil et le sentiment d’une possible fraternité. Est-ce que la télémédecine est une méditation ? Le second livre que j’écrivis suggérait que l’âme hors fut une médication https://www.smashwords.com/books/view/145886 . Je ne peux pas m’empêcher d’agir, « c’est plouf hors de moi » ! |
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