[Fleur de Soi]

Combien d'instant dans l'instant ?
Combien d'ici dans l'ici ?

Vécu de la Trinité du Un - Rien - Tout.

Singularité pour Einstein.
Forme indéterminée pour la mathématique.
Paradoxe pour le philosophe.
Extase pour l'éveillé.
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Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger...

[daniel]

Bonsoir Phillipe !

Tu dis :

[Fleur de Soi]

Bonjour Daniel,

J'avoue ignorer ce que tu entends pas "transformation".

Cette vision de l'instant, du "maintenant" et du "ici" est le paradoxe de la totalité du temps dans l'instant, de la totalité spatiale dans l'ici.

Si tu prends un instant pour te dire "tiens, il y a une vie qui se fait, mais qui vit cette vie" ?

Peut-être la lecture ce cette phrase te fait ressentir ce "quelqu'un".

Ce quelqu'un se trouve précisément là où tu es, dans l'instant vécu.

La découverte de ce "quelqu'un" te fait découvrir que ce quelqu'un appartient à ce "ici" et "maintenant". Cette découverte du "quelqu'un" est un réveil.

Cet "ici" révèle que cette "localisation" spatiale est "occupée". Il y a une conscience précisément "ici".
Ce "maintenant" est cet instant particulier, singulier, précis qui révèle "ce qui se fait" : l'événement. Et tu ES un événement qui appartient à cet instant. Tu te découvres.

Cet instant va si vite (il n'a pas de durée), qu'il est à chaque instant remplacé par un nouvel instant. Cet instant n'ayant pas de durée, il n'y a pas de temps entre l'instant et le suivant.

Si tu prends "rien" ou "zéro" et que tu le divises par "rien" ou "zéro", quel est le résultat ?
Cette opération du point de vue cartésienne, mathématique, n'a pas de résultat.

Tout nombre divisé par zéro donne l'infini.
Tout nombre divisé par l'infini donne zéro.
Tout nombre divisé par lui-même donne 1.

Ce qui est ignoré, c'est que "zéro" rejoint la non-fin des nombres : l'infini.
L'esprit cartésien voit le monde des nombres par "comparatif", il voit le temps par "comparatif, il voit l'espace par "comparatif". Il y voit une ligne (du temps par exemple). Mais il ne voit pas l'absolu. Rien de péjoratif ou critiquable là dedans, c'est là une forme naturelle de son expression. Nous en avons besoin pour nous repérer.

Maintenant observe :

Lorsque je réduits la dimension à "zéro", si je divise par "zéro", dans quel cas je me trouve ?

Le nombre divisé par zéro, le nombre divisé par l'infini,ou le nombre divisé par lui-même ?

Les trois, la trinité.

Ne t'accroches pas à cette vision par le nombre. Il sert simplement à révéler que le phénomène dont il est question se révèle en toute chose.

Prends un "instant", et laisse-toi "pénétrer" cet instant.

La vie "se fait" pour bien des gens, tel un fleuve qui s'écoule de lui-même. Un jour le fleuve aboutit au delta et la vie se termine sans que quiconque ne soit "né" dans cette vie.

Dans le vécu de l'ici et maintenant, plus de temps, plus de référence, et l'esprit référencé n'a plus de repère. Tout se confond en "un".

Le cartésient est perdu, et va vite faire ce qu'il faut pour retrouver des références.

Ah, je n'y suis plus. Comme dirait le barde dans Kaamelott : "je l'ai perdu".

Pas grave. On s'arrête. Le mental analyse. Qu'il en soit ainsi.

Comme dirait Guenièvre : "allez-y, roulez roulez..."
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Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger...