Regards sur l'éveil
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1252
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Posté le: Me 05 Jan 2022 14:59 Sujet du message: Interview de l'épidémiologiste et médecin Alice Desbiolles |
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Voici des propos clairs, posés et sensés qui méritent d'être entendus et partagés en ces temps sanitairement agités.
Je partage la grande majorité des points de son analyse (si ce n'est la totalité, je n'ai en tout cas pas perçu de désaccords majeurs) et j'aime surtout le ton posé avec lequel elle les exprime.
Je précise que je ne connaissais pas Alice Desbiolles jusqu'à ce matin et que cette interview est la seule chose que j'ai lu/entendu d'elle. Mais ses propos m'ont semblés si pétris de justesse et de sagesse que j'ai eu envie de les partager ici.
https://www.youtube.com/watch?v=kMiqjwlOAe8 |
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hervepic
Inscrit le: 12 Mars 2016 Messages: 92
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Posté le: Je 06 Jan 2022 16:42 Sujet du message: |
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Merci pour cette vidéo Cédric. Très juste et très sensé. Sortir du paternalisme ambiant et s’adresser à la raison, miser sur la lumière de l’intelligence, ce n’est pas si fréquent par les temps qui courent (en passant, comme on déclare une absence de conflit d’intérêts, je déclare être vacciné; ce qui ne m’empêche pas d’adhérer au propos de ce médecin notamment sur la déraison des politiques sanitaires actuelles et l’utilisation très contestable de la stratégie du bouc-émissaire). |
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1252
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Posté le: Je 06 Jan 2022 18:59 Sujet du message: |
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hervepic a écrit: | Merci pour cette vidéo Cédric. Très juste et très sensé. Sortir du paternalisme ambiant et s’adresser à la raison, miser sur la lumière de l’intelligence, ce n’est pas si fréquent par les temps qui courent (en passant, comme on déclare une absence de conflit d’intérêts, je déclare être vacciné; ce qui ne m’empêche pas d’adhérer au propos de ce médecin notamment sur la déraison des politiques sanitaires actuelles et l’utilisation très contestable de la stratégie du bouc-émissaire). |
Nous sommes d'accord.
D'autant que "les non-vaccinés" sont les premières victimes (la plupart des cas graves et décès se trouvent parmi les "non-vaccinés"), les faire passer pour des "coupables" est aberrant. Sachant en plus que le virus circule partout et pas seulement chez "les non-vaccinés". |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 0:40 Sujet du message: |
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J'ai regardé la vidéo.
Une premiere réaction : oui, il faut respecter la volonté des individus de se faire vacciner ou non.
Mais :
On sait que le vaccin réduit considérablement les formes graves.
Or:
Le nombre croissant de formes graves mobilisent en priorité les lits d'hôpitaux.
Et LES SOINS AUX AUTRES PATHOLOGIES DOIVENT DONC ETRE REPORTES ( toutes les pathologies courantes, graves et potentiellement mortelles ).
N'est ce pas la raison principale qui fait qu' il est nécessaire de se vacciner ....pour soi et aussi pour les autres ?
D' autre part oui, il est malheureusement fort possible que l' on entre peu à peu dans une sorte de fatalité ...épidémie sur épidémie....
Le scénario le plus noir.
La médecin évoque tous les problèmes écologiques qui conduisent à cela.
OK, c'est certainement juste.
Mais pour agir sur ces problèmes l'écologie, j'en suis persuadé - tout au moins si elle réussit à prendre le pouvoir - risque de mettre en place un NOUVEAU TOTALITARISME ( implacable, par la force des choses).
Sommes nous bien conscients de cela et prêts à en payer le prix ? ....
Sachant que ( il faut le dire ) :
La France n'est responsable que de 1 % des émissions ( réchauffement climatique) ....alors que les États-Unis et la Chine polluent beaucoup beaucoup plus ! ....
Et qu'une véritable évolution ne pourrait être évidemment que planétaire ? ....
Autrement dit :
Avons nous une vocation de martyr ? ... _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 2:54 Sujet du message: |
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Le nouveau totalitarisme est tendance, qu'il soit nationaliste, sanitaire, écologiste, capitaliste, identitaire, technologique, apparemment, on y échappera pas ! |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 3:17 Sujet du message: |
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Et oui, quand tout va mal, généralement, les extrémistes s' installent et les totalitarismes les accompagnent. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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vertgandazert
Inscrit le: 20 Août 2015 Messages: 445 Localisation: Nantes
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 10:23 Sujet du message: |
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Je suis assez d'accord, avec ses réflexions "médicales", par contre ensuite, elle me semble tomber dans le marécage de la pensée à la mode démago "écolo naturaliste", en faisant un lien rapide entre la "bio diversité" et les pandémies présentes et à venir...
Je ne veux pas polémiquer...
Disons que je suis très déçu, par la biologie actuelle, qui a une tendance à désigner des boucs émissaires, pour masquer ses insuffisances, ses échecs. _________________ La vie est une expérience, alors expérimentons |
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1252
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 11:23 Sujet du message: |
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Alain V a écrit: | Le nombre croissant de formes graves mobilisent en priorité les lits d'hôpitaux.
Et LES SOINS AUX AUTRES PATHOLOGIES DOIVENT DONC ETRE REPORTES ( toutes les pathologies courantes, graves et potentiellement mortelles ). |
Mais est-ce de la faute des "non-vaccinés atteints d'une forme grave de Covid" s'il n'y a pas assez de lits pour les accueillir ?
(et puis "reporté" ne veut pas dire "annulé", il y a toujours un tri selon l'urgence de la situation du patient.) |
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vertgandazert
Inscrit le: 20 Août 2015 Messages: 445 Localisation: Nantes
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 12:36 Sujet du message: |
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Cette crise sanitaire révèle, nos fragilités, nos peurs, qui nous font rechercher et désigner des boucs émissaires.
Camus l'a si bien décrit, pour rappel:
"PRÉSENTATION DE LA PESTE:
Oran, 1940. Le Docteur Rieux doit lutter contre une épidémie de peste qui oblige les autorités à fermer les portes de la ville, prisonnière du malheur. Le Dr Rieux lutte de toutes ses forces contre le mal, refuse toute justification métaphysique à cette calamité, contrairement au père Paneloux, qui voit dans la peste une malédiction divine, une punition des péchés humains.
Ce roman allégorique souffre plusieurs interprétations. La peste symbolise le fléau du malheur sous toutes ses formes, y compris celle de la guerre. Lutter contre la peste, si périlleuse, si aléatoire, voire si vaine que soit cette lutte, est la seule conduite humaine possible. L’homme doit dépasser l’absurde de sa conduite et du mal, par un acte de protestation qui lui permette de rejoindre les autres « dans les seules certitudes qu’ils ont en commun et qui sont l’amour, la souffrance, l’exil ».
Camus distingue trois étapes possibles pour l’homme qui fait l’expérience de l’absurde : l’homme quotidien vit l’absurde sans en avoir une claire conscience, tel Meursault, le héros de L’Étranger, au début du roman ; l’homme absurde a pleinement compris l’absurde et l’assume, comme le même Meursault à la fin du roman ; l’homme révolté est quant à lui capable de construire sa vie sur l’absurde.
LA TRAME DU ROMAN
L’intrigue du roman présente l’histoire d’une épidémie de peste qui sévit sur la ville d’Oran dans les années 1940. Des rats viennent mourir au grand jour ; ils portent le bacille de la peste. L’épidémie se répand dans la ville qu’il faut fermer ; le héros, le docteur Rieux - on apprend à la fin du livre que c’est lui en réalité qui relate les événements - est séparé de son épouse partie se soigner dans une ville voisine.
Camus distingue plusieurs réactions face à ce fléau. Cottard, le cynique, se réjouit de façon malsaine des souffrances qui s’abattent sur les hommes, il tire profit de l’épidémie en organisant le marché noir ; son attitude vaine le conduit à la folie. Le prêtre Paneloux voit dans la peste le châtiment de Dieu qui punit les hommes pour leur égoïsme ; il invite les fidèles à la conversion ; mais, profondément bouleversé par la mort d’un jeune enfant, il se tait et meurt seul, sans avoir demandé l’aide de la médecine. Grand, le fonctionnaire, contaminé, guérit sans qu’on sache exactement pourquoi. Rambert, le journaliste parisien séparé de la femme qu’il aime, met tout en œuvre
pour quitter la ville ; lorsqu’il en a la possibilité, il choisit d’y rester pour se battre avec ceux qui luttent. Rieux et Tarrou agissent pour organiser un service sanitaire qui soulage, autant que faire se peut, la souffrance des hommes. À la fin du roman, Tarrou meurt et Rieux apprend par un télégramme que sa femme, elle aussi, est morte.
L’une des scènes les plus importantes du roman raconte l’agonie terrible et la mort d’un jeune enfant, le fils du juge Othon. Elle est commentée par Rieux en ces termes devenus célèbres : « Je refuserai jusqu’à la mort d’aimer cette création où des enfants sont torturés ».
LA PESTE, UNE METAPHORE
Au début du roman, le narrateur précise : «La peste fut notre affaire à tous » ; à la fin du récit, il ajoute que ce fléau « les a confrontés à l’absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine ». La peste est une double métaphore.
Une métaphore historique et politique
En 1955, Camus précise : « “La Peste”, dont j’ai voulu qu’elle se lise sur plusieurs portées, a cependant comme contenu évident la lutte de la résistance européenne contre le nazisme ». La peste est l’allégorie du nazisme, une grave maladie politique contagieuse et mortelle encore dénommée « la peste brune ». La population représente les victimes du nazisme, les Juifs en particulier ; la peste disparue, les survivants montrent une capacité d’oubli troublante. Cottard est celui qui tire profit de l’occupation allemande pour s’enrichir. Paneloux représente l’impasse d’une religion qui ne condamne pas clairement l’horreur humaine du nazisme. Grand, fonctionnaire sans envergure, se révèle toutefois utile par ses tâches administratives. Tarrou, Rieux, puis Rambert, sont les résistants qui s’engagent contre l’occupant. Rieux fait observer dans les dernières pages que cette peste du totalitarisme, même si elle se fait oublier, demeure tapie et peut resurgir.
Une métaphore métaphysique et morale
La peste est aussi l’allégorie du mal qui est implanté dans tout homme. Pour Tarrou, « Chacun la porte en soi, la peste, parce que personne, non, personne au monde n’en est indemne... Ce qui est naturel, c’est le microbe ». Ce « microbe », le mal, consiste par exemple à réclamer, en s’en faisant une gloire, la peine de mort pour punir un assassin, comme le fait le père de Tarrou, qui est avocat général, sans du tout se rendre compte qu’il commet « le plus abject des assassinats ».
Alors que Tarrou cherche à éradiquer le mal, à être « un saint sans Dieu », Rieux, porte-parole de Camus, poursuit un but plus modeste : « Je me sens plus de solidarité avec les vaincus qu’a les saints, dit-il. Je n’ai pas de goût, je crois, pour l’héroïsme la sainteté. Ce qui m’intéresse, c’est d’être un homme ». Être homme, pour Rieux, c’est tout mettre en œuvre pour soulager souffrance des victimes du mal, et par là donner un sens à sa \ par la solidarité, solidarité avec ceux qui souffrent, solidarité av ceux qui luttent. Mais cette lutte est sans illusion : ce n’est p Rieux et son équipe qui éliminent la peste, « La maladie sembla partir comme elle était venue ». Autrement dit, la peste existe toujours, jamais le mal ne sera totalement terrassé ; aux hommes de demeurer vigilants."
Je vous laisse le choix de faire les rapprochements qui vous conviennent entre les personnages de la peste de Camus et ceux de l'épidémie actuelle...
La bonne nouvelle, c'est que toutes les épidémies ont une fin.
Après la "peste brune" subirons nous la "peste verte"?
Certains le pensent, d'autres le souhaitent ?
Les hommes cherchent toujours à se rassurer, alors ? _________________ La vie est une expérience, alors expérimentons |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 13:28 Sujet du message: |
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Merci pour ton résumé du livre, très clair.
Ça me donne envie de le relire ...ce que je vais faire.
Oui, on peut parler " d'absurde " à partir de notre condition humaine ou rien ne peut jamais être véritablement SU.
Mais il n'en reste pas moins vrai - et Camus le reconnait - que ce sont nos actes qui nous définissent. C'est à dire ce qu'on fait, les choix qu'on adopte, à partir de ce constat. De ce point de vue, la notion même de libre arbitre devient presque une réflexion marginale. Elle est dépassée dans les faits par la nécessité de canaliser l'énergie et de construire son existence. Et cela sans aucune garantie de succès ou d' échec. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 17:55 Sujet du message: |
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Cédric a écrit: | Alain V a écrit: | Le nombre croissant de formes graves mobilisent en priorité les lits d'hôpitaux.
Et LES SOINS AUX AUTRES PATHOLOGIES DOIVENT DONC ETRE REPORTES ( toutes les pathologies courantes, graves et potentiellement mortelles ). |
Mais est-ce de la faute des "non-vaccinés atteints d'une forme grave de Covid" s'il n'y a pas assez de lits pour les accueillir ?
(et puis "reporté" ne veut pas dire "annulé", il y a toujours un tri selon l'urgence de la situation du patient.) |
C'est à dire qu' on reporte toujours le problème sur le dos des autres : c'est pas moi c'est lui.
Maintenant et dans les conditions actuelles, un non vacciné à plus de chances d' occuper une place en urgence à la place d' un autre malade.
Ensuite, on connaît bien le problème des hôpitaux et du manque de lits.
C' est sur que ça n' arrange pas la situation.
Mais de mon point de vue ceux qui ne se vaccinent pas doivent assumer les conséquences de leurs choix.
Notamment être conscients qu' ils ont des chances de prendre la place de quelqu'un d'autre.
Bon pour moi le problème ne se pose pas, je me suis vacciné pour mettre une corde de plus à mon arc et éviter au maximum de refiler la maladie à ma soeur qui doit déjà batailler avec une maladie respiratoire chronique. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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hervepic
Inscrit le: 12 Mars 2016 Messages: 92
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Posté le: Ve 07 Jan 2022 21:21 Sujet du message: |
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Il y a tout de même un point sur lequel le médecin est passé un peu rapidement et sur lequel la journaliste aurait pu réagir. C’est l’argument selon lequel la vaccination devrait être promue principalement pour les personnes à la santé vulnérable. Cet argument sous-entend qu’il soit possible de déterminer avec exactitude qui ne sont pas et qui sont les personnes vulnérables. Je ne suis pas médecin mais je ne crois pas que cela soit possible. Il demeurera toujours des personnes évaluées comme personnes non à risque qui décèderont parce que la médecine aussi évoluée soit-elle ne pourra pas détecter ce risque « invisible ». La question qui se pose donc est la suivante: les citoyens dans leur ensemble sont-ils prêts à accepter de voir des proches qui semblaient en bonne santé ou sans vulnérabilité détectable décéder. J’en doute. En ce concerne les non-vaccinés, ils ne sont effectivement pas responsables des capacités hospitalières qui ne semblent pas suffisantes pour faire face à une pandémie. Néanmoins, il y a le principe de réalité: la situation étant ce qu’elle est, « aide-toi et le Ciel t’aideras » et si un non-vacciné se retrouve aux soins intensifs, il est peut-être irréaliste de penser que les vaccinés feront preuve de compassion à son égard. Cela ne signifie pas que je souscris à la stigmatisation des non-vaccinés. |
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1252
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Posté le: Sa 08 Jan 2022 11:07 Sujet du message: |
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Bonjour Hervé,
C'est bien cette stigmatisation des "non-vaccinés au Covid" que beaucoup ne se privent pas d'alimenter, y compris au plus haut niveau de l’État ,que j'interroge et dénonce.
Les "non-vaccinés" ne sont pas ceux qui en ce moment transmettent le plus le virus. La preuve en est qu'il n'y a jamais eu autant de cas de contaminations depuis le début de la pandémie alors qu'il n'y a jamais eu autant de personnes vaccinées.
Si les "non-vaccinés" étaient les seuls à transmettre le virus, je pourrais comprendre une sorte de stigmatisation et de rejet, mais ce n'est pas le cas du tout. Au contraire, beaucoup de personnes vaccinées, ayant la fausse idée que le virus ne les concerne plus, relâchent les gestes barrières (port du masque, etc.), et ainsi contribuent à la circulation du virus. Si bien qu'un vacciné peut le transmettre à un non-vacciné, et dans ce cas-là lequel est le plus susceptible de développer une forme grave, lequel est la "victime" de l'autre, eh bien c'est le non-vacciné (qui a fait le choix de ne pas se faire injecter le vaccin souvent par peur, peur des effets secondaires éventuels,...). Il s'agit pour chacun, en son âme et conscience, de faire la balance des bénéfices/risques. Ne pas se faire vacciner contre le covid est un choix à mes yeux respectable. Surtout que les conséquences, c'est avant-tout à soi-même de les assumer. Celui qui développe une forme grave après avoir refusé de se faire vacciner doit évidemment assumer le fait de développer une forme grave. Pareillement celui qui ressent de puissants effets secondaires après injection du vaccin, doit assumer ces effets secondaires car il a librement consenti à se faire injecter. Dire oui au vaccin ou dire non au vaccin sont deux choix respectables.
Et si la société commence à dire "on ne soigne plus le non-vacciné atteint d'une forme de grave de covid car il aurait pu l'éviter", alors il faut arrêter de soigner le cancer du poumon du fumeur qui a fumé toute sa vie en connaissant les risques, arrêter de tenter de sauver le drogué faisant une overdose, arrêter de soigner la cirrhose de l'alcoolique, le diabète et les problèmes cardiovasculaires de l'obèse qui ne mange que de la "malbouffe" et ne boit que des sodas, arrêter de sauver et soigner celui qui a voulu mettre à ses jours en avalant des cachets, en s'ouvrant les veines, ne pas sauver et soigner celui qui a pris des risques insensés en pratiquant un sport extrême et qui s'est cassé la jambe et le dos, etc. etc.
Car dans tous ces cas, le malade, le blessé, la victime "aurait pu l'éviter". |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Sa 08 Jan 2022 11:42 Sujet du message: |
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D' accord mais il y a le fait que les non vaccinés développent plus des formes graves et donc occupent un lit qui aurait pu servir a un autre malade ( lesquels voient leur intervention reportée ).
Le fait de préciser que le gouvernement n' a pas ouvert assez de lits pour les hôpitaux est aussi un problème mais ça n' efface pas la responsabilité de non vaccinés. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 08 Jan 2022 11:49 Sujet du message: |
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Si quand cette pandémie sera terminée, l'on continue à installer ce système sanitaire, avec flicage technologique généralisé, c'est qu'elle aura permis de l'installer ... coïncidence, volonté !? |
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