[Alain V]

D' une certaine façon, la mort ne me pose aucun problème. Si on s' intéresse à la vie on s' intéresse à la mort car l' une et l' autre ne sont que les deux faces de la même pièce. C' est inexorable et on ne peut rien faire pour changer cette réalité.
Donc, pas de problème : acceptation.
Ce qui m' ennuie au plus haut point c' est la souffrance qui accompagne parfois ce processus et surtout la séparation d' avec l' autre, celles et ceux qui marquent ma vie au niveau du cœur.

Concernant cette mort particulière qu' est la fin d' un individu et la disparition de son corps, j' en arrive à 4 hypothèses principales :
- La première c' est que la mort n' est rien. A prendre au pied de la lettre : il n' y a rien après la mort individuelle. Même pas un néant qui serait encore quelque chose. Certains philosophes grecs en ont déduit que puisqu' il n' y a rien ...il n' y a rien à craindre. Parfaitement raisonné.
- La seconde hypothèse c' est qu' il y a quelque chose, une forme de continuité, mais dans un monde non physique, avec ou sans la perpétuation d' une mémoire individuelle. Hypothèse passionante parce qu' on peut tout imaginer.
- la troisième hypothèse c' est que les forces qui constituent une individualité se réincarnent sous d' autres formes et dans ce monde phénoménal. Sur terre ou ailleurs dans l' espace. Dans ce cas il semblerait que la mémoire consciente d' un individu soit totalement détruite puisque présentement nous n' avons aucun souvenir de vies passées. Enfin, moi je n' en ai pas. Dans ce cas, c' est un peu une nouvelle aventure.
- Et enfin, la quatrième hypothèse c' est que la compréhension profonde de la mort ( et de la vie ) nous soit innaccessible parce que bien au delà de tout ce qu' il nous est possible de concevoir ou d' imaginer. Et donc pas besoin de se fatiguer davantage.

Voilà.

Sur ce, je vais me regarder un film à la télé.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[daniel]

Et puis, il y a mon hypothèse :

On se retrouve devant Dieu, un sourire, un regard doux, qui, par sa chaleur, nous enveloppe, et guérit nos blessures physiques, psychiques, du cœur, et puis nous invite à rejoindre au paradis, parce qu'il n'y a que le paradis, les nôtres, ou alors, avant toute proposition, on fusionne ! Plus on se serait éloigné, durant l'existence, de Lui, plus, sa chaleur (douce) pour tout guérir, serait intense ! Voilà ! J'en ai déjà fait part, mais, c'était une occasion de plus !

[Alain V]

D' accord.
Mais pourtant Daniel tu nous a dit plusieurs fois que tu étais athée 🙂
Ce ne sont là, pas du tout, les paroles d' un athée ...

Avec ton hypothèse, ça fait 5.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[daniel]

Bonjour Alain !

Si la 5ème hypothèse se vérifiait, je ne serai plus jamais athée ! Quel bonheur pour touTEs, si la 5ème hypothèse se vérifiait !

[Alain V]

Oui, c' est la plus cool
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[Alain V]

Pas d' autres hypothèses ? ....
Alors, j' ai fait le tour de la question.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[joaquim]

Pourquoi la vie devrait-elle être cruelle ici-bas, et bisounours dans l'au-delà ?

[daniel]

Parce que, comme l'au-delà, est beaucoup plus long, on préfère pouvoir s'y reposer peinard !

[Alain V]

[Alain V]

[joaquim]

C'était un peu provocateur, à cause de la formulation par daniel :

[daniel]

Bonjour Joaquim !

Tu préfères quelque chose de plus complexe, plus sado-maso, à l'image de notre existence sur terre !?

[joaquim]

La nature est peut-être cruelle, mais elle ne connaît pas le sado-masochisme. Il n'existe que dans l'âme humaine.

[daniel]

Parce que l'humain ne fait pas partie de la nature, il n'y a qu'un gène dans le cerveau qui fait de nous des humains et qui nous prédispose aux maladies neuropsychiatriques, on vient de le découvrir, c'est le gène FoxP2, ce qui nous différencie des singes !