[Alain V]

Bon, bref ...
Je pense que sans " Dieu " ( quelle que soit la façon dont on perçoit cette " idée " ...et la façon dont on ESSAYE de se l' expliquer et de l' expliquer aux autres ... )

Sans " Dieu " , donc :

La vie ne vaut RIEN.
( même si rien ne vaut la vie, ok, je connais la formule ).

Nous sommes trop insignifiants, imparfaits et vulnérables ... du jour au lendemain on peut tirer sa révérence ...

Je vais donc, dès cette nuit, commencer à prier.
Et concentrer tout ce qui compte pour moi en quelques mots.

Loin des prières conventionnelles religieuses, qui me parlent moins.

Cette prière sera concentrée la nuit mais s' étendra aussi à la journée.

Elle ne prendra pas uniquement la forme de paroles mais s' étendra aussi aux gestes, aux actes ...

Bon, je fais ça depuis longtemps mais me voilà CONCAINCU à present de sa nécessité.

Pour une raison simple :

C' est que ceux que j' aime peuvent mourir et que moi même je peux passer l' arme à gauche ...finalement presque n' importe quand.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[Fu ni]

Bonjour Alain,

Je souhaite la plus intense passion et ferveur à chacune de tes prières, chacun de tes gestes et actes du quotidien, chacune de tes relations avec ceux que tu aimes et avec le monde.

[Alain V]

Oui, comme ru as compris, je définis le mot prière dans un sens très large : ce n' est pas uniquement un ensemble de mots récités. Cela implique tous les actes de sa vie et sa façon. d' être.
En fait, je pratique cela depuis longtemps.
Mais je prends vraiment conscience de l' importance de la chose à cause des aléas de la vie.
En fait c' est dans la perception réelle de notre fragilité qu' on devient vraiment conscient.
Les véritables valeurs se dévoilnt.
Quelqu' un de ma famille qui m' est très cher connait aujourd' hui une maladie chronique invalidante et bien sûr, je l' accompagne au mieux.
Il y a, dans cette souffrance, deux résultantes contradictoires.
L' une est négative : on ne peut plus vivre tranquillement, comme avant. Il faut élaborer des stratégies et des protocoles. La " qualité " de vie est dégradée.
L' autre est positivite : on perçoit la vie - notre existence mais aussi celle des autres, par projection - comme un processus hautement improbable, un " cadeau " qui nous est donné, une fragilité totale. Et donc, la bêtise et la vanité
de la plupart des pensées, des situations, se revele avec de plus en plus d' évidence.
Cela donne du recul et une certaine firme de paix.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[joaquim]

[Fu ni]

[Alain V]

[Fu ni]

Bonjour Alain,


Je pense que sans contemplation, l’acte et la relation ne sont pas vivants.
Dans mon quotidien, contempler et être avec (relations) marchent ensemble.

[Alain V]

[Fu ni]

Contempler c’est selon moi être à chaque instant avec tout ce qui est, véritablement vivant. De là, je vois surgir spontanément la création qui n’a rien à voir avec les actes déconnectés de cette Source vive.
Je dis cela à partir d’un ressenti sans chercher à exclure qui ou quoi que ce soit. Cependant je sais d’où je veux vivre.

[Alain V]

D' accord, c' est clair
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery