Regards sur l'éveil
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manira
Inscrit le: 05 Août 2012 Messages: 2349
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Posté le: Ma 21 Mars 2023 3:16 Sujet du message: Simone Weil et l’atheisme |
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À première vue, il semble qu'il y ait un abîme entre l’âme révoltée d'une jeune intellectuelle qui ne songe qu'à bouleverser l'ordre établi, et l’âme pacifiée d'un parfait cathare qui ne songe qu'à se bien préparer à rentrer dans son lieu d'origine. Mais un tel abîme est en réalité un pont quand ce n'est pas le pouvoir qu'on aime dans la politique mais la cité et les individus qui la composent.
Nous sommes ainsi faits que nous ne connaissons profondément une idée que si nous avons d'abord ressenti son contraire encore plus profondément.
"Que sait‑il de l'amour celui qui n'a pas été obligé de mépriser ce qu'il aime ?"
Autrement dit, que sait‑il de l'amour celui qui n'a pas eu à aimer en dépit des apparences, celui qui n'a pas été contrarié par certains travers de l’être aimé au point de devoir s'élever jusqu'à une foi sans appui, jusqu'à une fidélité inconditionnelle. De même on peut dire : que sait‑il de la justice celui qui n'a pas éprouvé l'injustice au point de ne plus voir qu'elle ? Que sait‑il du bien celui qui n'a pas été atteint par le mal au point de douter de tout ?
Les contraires: l'injustice, la haine, le mal, Simone Weil les a ressentis profondément pendant la première partie de sa vie. Cette manière implicite d'affirmer Dieu est peut‑être celle qui ressemble le plus à la foi du saint.
Alain avait dit:
"C'est en m'exerçant à ne pas croire que je reculerai en moi‑même jusqu'à la vraie foi."
Simone Weil a exprimé la même idée d'une autre façon:
"Athéisme purificateur. Entre deux hommes qui n'ont pas l'expérience de Dieu, celui qui le nie en est peut‑être le plus près."
agora.qc.ca _________________ Une envolée d'oiseaux, que c'est beau.... |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ma 21 Mars 2023 3:19 Sujet du message: Re: Simone Weil et l’atheisme |
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manira a écrit: |
À première vue, il semble qu'il y ait un abîme entre l’âme révoltée d'une jeune intellectuelle qui ne songe qu'à bouleverser l'ordre établi, et l’âme pacifiée d'un parfait cathare qui ne songe qu'à se bien préparer à rentrer dans son lieu d'origine. Mais un tel abîme est en réalité un pont quand ce n'est pas le pouvoir qu'on aime dans la politique mais la cité et les individus qui la composent.
Nous sommes ainsi faits que nous ne connaissons profondément une idée que si nous avons d'abord ressenti son contraire encore plus profondément.
"Que sait‑il de l'amour celui qui n'a pas été obligé de mépriser ce qu'il aime ?"
Autrement dit, que sait‑il de l'amour celui qui n'a pas eu à aimer en dépit des apparences, celui qui n'a pas été contrarié par certains travers de l’être aimé au point de devoir s'élever jusqu'à une foi sans appui, jusqu'à une fidélité inconditionnelle. De même on peut dire : que sait‑il de la justice celui qui n'a pas éprouvé l'injustice au point de ne plus voir qu'elle ? Que sait‑il du bien celui qui n'a pas été atteint par le mal au point de douter de tout ?
Les contraires: l'injustice, la haine, le mal, Simone Weil les a ressentis profondément pendant la première partie de sa vie. Cette manière implicite d'affirmer Dieu est peut‑être celle qui ressemble le plus à la foi du saint.
Alain avait dit:
"C'est en m'exerçant à ne pas croire que je reculerai en moi‑même jusqu'à la vraie foi."
Simone Weil a exprimé la même idée d'une autre façon:
"Athéisme purificateur. Entre deux hommes qui n'ont pas l'expérience de Dieu, celui qui le nie en est peut‑être le plus près."
agora.qc.ca |
👍🏻 _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 21 Mars 2023 19:05 Sujet du message: |
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Bonsoir manira !
Je ne comprends pas si le texte est de quelqu'unE, de toi ou de Simone Weil, peux-tu m'éclairer !? |
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1252
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Me 22 Mars 2023 4:53 Sujet du message: |
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Merci Cédric !
Je pensais que ça venait d'un livre, mais de google, ça !? |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Me 22 Mars 2023 10:36 Sujet du message: |
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Je commence juste la lecture de cet article - qui est très long - et déjà, je suis accroché ! ...
Ce qui me donne envie également de me pencher plus sérieusement sur l' oeuvre littéraire de la philosophe.
EXTRAIT :
L'Agora
Recherche...
Weil Simone
Simone Weil et la tradition dualiste- Deuxième partie
Samedi le 31 mars 2012
JACQUES DUFRESNE
Simone Weil et les religions dualistes
DEUXIEME PARTIE
Les religions dualistes
Nous avons montré que le dualisme de Simone Weil se distingue du dualisme d'Alain et du dualisme moderne en général en ce qu'il consiste dans la reconnaissance d'une distance infinie entre le Nécessaire et le Bien et par suite, entre la partie créée et la partie incréée de l'âme et non pas dans l'opposition de l'esprit et de la nature. C'était peut‑être affirmer implicitement la parenté de la doctrine de Simone Weil avec celle des religions dualistes. Il est bien possible en effet qu'il y ait une parenté très étroite entre ce qu'elle appelle la partie incréée de l’âme et ce que les Valentiniens appelaient xenikon sperma et entre ce qu'elle appelle le bien pur et ce qu'ils appelaient le Dieu étranger.
Une chose est certaine en tout cas: Simone Weil a eu une très grande admiration pour les Cathares. Le texte que nous citions en introduction ne laisse aucun doute sur ce sujet. Et il y a d'autres textes qui sont encore plus probants. Dans une lettre à Déodat Roché, par exemple, on peut lire:
"La simple curiosité intellectuelle ne peut mettre en contact avec la pensée de Pythagore ou de Platon, car à l'égard d'une telle pensée, la connaissance et l'adhésion ne sont qu'une seule opération de l'esprit. Je pense la même chose au sujet des cathares."(63)
Outre qu'elle nous laisse entrevoir ce qu'est la gnose, Simone Weil nous révèle dans ce texte que le catharisme a été pour elle une des incarnations de l'inspiration qui l'a conduite de l'usine à l'abbaye, de la guerre d'Espagne saint Jean de la Croix.
À première vue, il semble qu'il y ait un abîme entre l’âme révoltée d'une jeune intellectuelle qui ne songe qu'à bouleverser l'ordre établi, et l’âme pacifiée d'un parfait cathare qui ne songe qu'à se bien préparer à rentrer dans son lieu d'origine. Mais un tel abîme est en réalité un pont quand ce n'est pas le pouvoir qu'on aime dans la politique mais la cité et les individus qui la composent. Nous sommes ainsi faits que nous ne connaissons profondément une idée que si nous avons d'abord ressenti son contraire encore plus profondément.
"Que sait‑il de l'amour celui qui n'a pas été obligé de mépriser ce qu'il aime ?" (64)
Autrement dit, que sait‑il de l'amour celui qui n'a pas eu à aimer en dépit des apparences, celui qui n'a pas été contrarié par certains travers de l’être aimé au point de devoir s'élever jusqu'à une foi sans appui, jusqu'à une fidélité inconditionnelle. De même on peut dire : que sait‑il de la justice celui qui n'a pas éprouvé l'injustice au point de ne plus voir qu'elle ? Que sait‑il du bien celui qui n'a pas été atteint par le mal au point de douter de tout ?
Les contraires: l'injustice, la haine, le mal, Simone Weil les a ressentis profondément pendant la première partie de sa vie. Cette manière implicite d'affirmer Dieu est peut‑être celle qui ressemble le plus à la foi du saint. Alain avait dit:
"C'est en m'exerçant à ne pas croire que je reculerai en moi‑même jusqu'à la vraie foi." (65)
Simone Weil a exprimé la même idée d'une autre façon:
"Athéisme purificateur. Entre deux hommes qui n'ont pas l'expérience de Dieu, celui qui le nie en est peut‑être le plus près."(66)
Il n'est donc pas étonnant qu'elle ait pu avouer a voir toujours vécu dans l'attente de l'Evangile, de Platon et des Cathares. Mais quelle influence la pensée cathare a‑t‑elle exercée au juste sur elle? Sur ce point, elle nous donne tous les renseignements que nous pouvons souhaiter. Dans la même lettre à Déodat Roché, on peut lire:
"Depuis longtemps déjà, je suis vivement attirée par les cathares bien que sachant peu de choses à leur sujet."
Cette lettre, elle l'a écrite en 1940, par conséquent à une époque où sa pensée était déjà complètement formée. Il est donc interdit de penser que le catharisme a exercé sur elle une influence comparable à celle d'Alain ou à celle de Platon. Il s'agit beaucoup plus d'une rencontre...
Il y a lieu toutefois de se demander jusqu'à quel degré d'intimité s'est élevée cette rencontre. Simone Weil a‑t‑elle adhéré sans faire de réserves à tous les points de la doctrine cathare et, d'abord, a‑t‑elle eu le loisir d'acquérir une connaissance approfondie de cette doctrine ? À première vue, il semble assez difficile de répondre à cette question. Simone Weil n'a donné aucun exposé complet de la doctrine cathare; elle n'a fait qu'en souligner certains aspects qui lui paraissaient fondamentaux.
Il est cependant plus que vraisemblable qu'elle n'ait pas dit tout ce qu'elle savait sur la question. Elle a très probablement profité de son séjour à Carcassonne pour prendre connaissance des quelques documents dont pouvaient disposer les principaux rédacteurs de la revue d'Etudes cathares. Des notes publiées dans la Connaissance Surnaturelle attestent par ailleurs qu'elle avait lu pendant son séjour à New York beaucoup de textes concernant la tradition dualiste dont le catharisme est l'un des chaînons.(67)
Ces renseignements ne doivent toutefois pas nous abuser, car c'est en 1941‑42, donc avant son départ pour l'Amérique, que Simone Weil a écrit ses principaux textes concernant le catharisme. Or, à cette époque, si l'on en croit le Père Perrin, elle n'avait pas encore pu se documenter sérieusement:
"On a beaucoup parlé de son catharisme: on a exhumé en 1947 une lettre d'elle datée, disait‑on, de 1940, où elle disait son admiration pour le mouvement cathare et où elle emploie le mot adhésion qu'elle oppose à curiosité... Si cette lettre est effectivement de 1940, je dirais qu'en 1942 elle avait bien changé et qu'il ne restait en elle aucune trace de cette position sinon son amour pour le XIIième siècle, où sont unis dans la même admiration le style roman, les troubadours, la langue d'Oc et sa civilisation Simone n'avait pas pris le temps d'étudier la doctrine des Cathares, ni leur organisation, ni leurs moyens de propagande, mais, les imaginant un peu comme un type de foi sans dogme, de société religieuse sans autorité, comme la négation de l'Ancien Testament et les héritiers de la tradition antique harmonieusement fondue en un christianisme philosophique, avec cela tolérante, humaniste, elle se mit à les aimer sans prendre la peine de les connaître dans leur réalité historique. Elle s'appuyait en cela sur une seule lecture et ne me dissimulait pas la fragilité de sa documentation! Mais elle pensait qu'il faut revenir au passé pour retrouver la source d'inspiration".
Seuls certains textes écrits à New York et à Londres pourraient donc se ressentir d'une influence directe de la pensée gnostique. Toutefois, puisque ces textes ne sont venus qu'achever une oeuvre dont tous les thèmes essentiels étaient clairement définis, il serait injuste dl en conclure que les gnostiques ont exercé une influence directe sur la pensée de Simone Weil. Il nous faut par conséquent revenir la conclusion que nous formulions plus haut: c'est en développant ses propres intuitions que Simone Weil s 'est rapprochée du catharisme; son adhésion n'a pas été préméditée.
Jusqu'où allait cette adhésion? Pour répondre à cette question, nous examinerons d'abord les aspects de la doctrine cathare que Simone Weil a le plus admirés. Le premier de ces aspects, c'est la non violence.(68) On sait l'attitude que prirent les parfaits Cathares pendant la croisade contre les Albigeois: ils refusèrent d'abjurer leur foi, mais ils refusèrent également de prendre les armes pour la défendre, considérant que la vérité se dégrade nécessairement au contact de la force. Et ils payèrent cette pureté de leur vie. Simone Weil admira d'autant plus cet acte d’héroïsme qu'elle avait en horreur l'impérialisme intellectuel de l'Eglise romaine.(69) Mourir anathème était à ses yeux un titre de gloire , un témoignage en faveur de la liberté d'esprit et de l'amour de la vérité, et à plus forte raison, mourir au nom d'une hérésie qui consiste à exclure la puissance du domaine de l'esprit.
Le rejet de l’Ancien Testament est un autre des aspects de la doctrine cathare que Simone Weil admirait sans réserve. Ce rejet (70) était d'ailleurs à ses yeux une conséquence logique du refus de mêler le domaine de la force à celui de l’esprit. Le Dieu de l’Ancien Testament commandait à son peuple de faire la guerre et bénissait toutes ses entreprises victorieuses, mais cela ne l’empêchait pas de se présenter comme la source de toute vérité et de toute sagesse. Un tel Dieu est impur, nous dit Simone Weil, il est de la race d’Alexandre "et qui peut admirer Alexandre de toute son âme, s’il n’a l’âme basse."
Dans sa lettre à Déodat Roché, elle écrivait : (69)
"Depuis longtemps je me sens attirée par les Cathares, bien que sachant peu de choses à leur sujet! Une des principales raisons de cette attraction est leur opinion concernant l'Ancien Testament, que vous exprimez si bien dans votre article où vous dites si justement que l'adoration de la puissance a fait perdre aux Hébreux la notion du bien et du mal."
Le mot puissance peut être pris dans trois sens. Il peut désigner le pouvoir créateur de Dieu; il peut désigner également le pouvoir qu'a Dieu d'élever les âmes jusqu'à lui; il peut enfin désigner le prétendu pouvoir qu'il a de servir les fins de domination d'un individu ou d'un peuple qui se considère comme privilégié en droit. Simone Weil ne retient évidemment que ce dernier sens. Ce qu'elle reproche au Dieu de l'Ancien Testament, c'est de n’être pas divin, c'est de n’être qu'une étiquette posée sur la fin imaginaire que la volonté de puissance s'assigne à elle-même pour se justifier. On comprend donc facilement pourquoi elle a pensé, avec Déodat Roché, que l'idolâtrie de la puissance a fait perdre aux Hébreux la notion du bien et du mal. Se servir de Dieu pour justifier le mal, c'est en effet le nier comme critérium du bien et du mal.
FIN DE L' EXTRAIT
Je pense également que c' est bien cette Volonté de Puissance qui pervertit systématiquement les fondamentaux " religieux " de la pensée humaine.
C' est l' héritage NATUREL qui commande cela. Les fameuses lois de la nature présidant à l' ordre naturel.
L' Ancien Testament n' exclue pas en effet - loin de là ... elle en fait l' apologie plutôt- la force, la violence, les guerres et les tortures, pour faire " entendre raison " aux brebis égarées.
Rien de plus violent en effet - pendant le règne de sa toute puissance - que le comportement de l' Église Catholique pour convertir les infidèles.
C' est du même niveau que ce que fait actuellement Poutine ( ou d' autres ) : d' accord pour négocier avec vous à condition que vous pensiez comme moi. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Me 22 Mars 2023 18:22 Sujet du message: |
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Bonsoir Alain !
Je ne pense pas que l'on peut dissocier l'ancien testament du nouveau testament, c'est dans l'ancien que le nouveau a trouvé les notions de Dieu, du fils de l'homme, du messie, du jugement dernier, de la résurrection, etc ... peut-être que satan y est (dans le nouveau testament) plus qu'un membre de la Cour de Dieu, et que la notion de fils de Dieu n'existe pas (dans l'ancien testament) ...
Il y a aussi une tradition rabbinique qui peut relier le nouveau testament à l'ancien, dont la figure est le sage Hillel plus tolérant que son concurrent Shammaï !
Hillel (1er siècle avant jc mort en 20 après jc (il aurait vécu 120 ans comme moïse et Jeanne Calment), descendant, lui, aussi, comme jésus (d'après wikipedia) de la maison de david, disait :
Ce que tu ne voudrais pas que l'on te fît, ne l'inflige pas à autrui. C'est là toute la Torah, le reste n'est que commentaire. Maintenant, va et étudie. » (Talmud de Babylone, traité Shabbat 31a.), à un homme qui lui aurait demandé de lui expliquer le sens de la Torah debout sur un pied. Cette réponse est souvent désignée sous le nom de « Règle d'or ».
Shammai mort en 30 après jc, disait, lui :
« Fais de l'étude de la Tora ta principale occupation, parle peu et accomplis beaucoup, et accueille chaque homme de façon amicale » (Pirke Avot 1:15)
À sa mort, une voix céleste a annulé tout ce qu'il a promulgué et c'est l'école de Hillel qui l'a emporté ... en tout cas, la voix céleste n'a pas parlé de jésus, c'était l'occasion, pourtant !
PS : Sur wikipedia, la biographie de Shammai est plus intéressante ... |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Me 22 Mars 2023 19:34 Sujet du message: |
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La voix céleste s' est emmêlé les pédales peut être ..
Je trouve quand même qu' il y a une différence fondamentale entre les deux écrits.
Le Niuveau Testament est à proprement parler révolutionnaire.
Il inverse complètement les valeurs.
Le riche est pauvre, la loi du talion est totalement contestée : si on te frappe sur une joue, tends l' autre joue ...et les premiers sont les derniers.
Enfin, il oppose à la puissance guerrière la loi d' amour.
Bon ...rien n' est parfait.
Nietszche avait en horreur les Chrétiens qu il considérait comme des faibles prisonniers de leur ressentiment envers les forts.
Il est vrai que le philosophe était pleinement embarque dans la Volonté de puissance ...
C' était un grand philosophe quand même ... on ne peut pas résumer sa pensée en quelques mots, bien sûr. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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