[daniel]

Bonjour tout le monde !

Voici une vidéo qui nous parle des sagesses de non-naissance et de non-mort ...

https://youtu.be/GQeyBhbesm4

[daniel]

On en parle dans la vidéo :

Thich Nhat Hanh – Prendre un bain de pleine conscience

Que pouvons-nous faire pour transformer nos graines de souffrance qui sont profondément ancrées en nous ?

Il y a 2 façons de procéder. La première consiste à semer et à arroser nos graines de bonheur. Nous ne travaillons pas directement avec les graines de souffrance et nous laissons les graines de bonheur les transformer. Nous les laissons reposer tranquillement dans notre conscience du tréfonds tandis que nous semons de nouvelles graines et que nous nourrissons les graines existantes de paix, de joie et de bonheur. Notre conscience mentale envoie ces graines de paix et de joie transformer les graines de souffrance qui sont profondément ancrées en nous. C’est la transformation indirecte.

La seconde manière est de pratiquer la pleine conscience en permanence afin que lorsque des graines de souffrance surgissent, nous soyons capable de les reconnaître. Chaque fois que des graines de souffrance se manifestent dans notre conscience mentale, nous leur faisons prendre un bain de pleine conscience. Quand elles sont en contact avec la pleine conscience, elles perdent de leur force. Sans la pleine conscience, nous ne sommes même pas capable de reconnaître les graines de souffrance. Avec la pleine conscience, nous pouvons les reconnaître et ne pas en avoir peur.
…
La troisième manière de traiter les afflictions qui sont en nous depuis l’enfance est de les inviter délibérément dans notre conscience mentale. Quand notre conscience est forte et stable, nous n’avons pas besoin d’attendre que les graines de souffrance se manifestent à l’improviste. Nous savons qu’elles se trouvent dans le sous-sol de notre conscience du tréfonds et nous les invitons dans notre conscience mentale – quand elle n’est pas occupée par d’autres choses et peut les éclairer à la lumière de la pleine conscience. Nous invitons la tristesse, le désespoir, les regrets que nous avons eu du mal à toucher par le passé et nous nous asseyons avec, nous leur parlons, comme à de vieux amis. Mais avant de les inviter, nous devons être sur que la lampe de la pleine conscience est allumée et que celle lumière est stable et forte.
…
Une personne qui souffre beaucoup … doit commencer par nourrir et faire apparaître les graines de bonheur. Quand elle a fait des progrès avec la première méthode et que plus d’énergie de pleine conscience a été générée, elle peut ensuite essayer la deuxième méthode – accepter et reconnaître la souffrance quand elle surgit. Plus elle est capable de reconnaître les graines de souffrance, plus ces graines s’affaiblissent. Enfin, quand elle se sent suffisamment forte, elle peut utiliser la troisième méthode et inviter les graines de souffrance à venir dans sa conscience mentale ou la pleine conscience pourra les toucher et les transformer.
…
Pour transformer notre souffrance, nous ne luttons pas contre elle et nous n’essayons pas de nous en débarrasser. Nous lui faisons simplement prendre un bain de pleine conscience.

[daniel]

Continuation ...

http://medite.org/thich-nhat-hanh-la-mort-est-une-transformation/

[Alain V]

Je suis entièrement d' accord sur le fond : Être et Non être sont une seule et même Réalité et ce n' est que notre mental / intellect qui ne peut pas " saisir "
cette Réalité, tout comme il ne peut conceptualiser l' infini / l' éternel.

Pour autant je ne suivrai pas le chemin du bouddhisme - car c' est aussi
une doctrine, dont je ne partage forcément tous les préceptes- mais ce qu' il dit reste très éclairant et sage.

Vis à vis de cette Réalité qui dépasse mon entendement , je reste LIBRE.
Je me construis mes perceptions propres, dans la voie artistique ( pour moi ).

Chacun/ une doit assumer le défi du Réel, je pense, en restant fidèle à sa nature.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery