[daniel]

Bosoir tout le monde !

Le bébé victime de mort subite, apparemment, en grande partie, pour des raisons physiques comme le montre l'article qui vient, est-il identifié en première personne !? Où son existence ne fait qu'apparaître dans la conscience de l'autre !?



Une équipe de recherche pourrait avoir identifié la cause biologique de la mort subite du nourrisson

La mort subite du nourrisson correspond au décès soudain d’un nouveau-né. C’est un événement brutal et injuste pour des parents. Depuis longtemps, la mort inattendue du nourrisson déconcerte les médecins et les chercheurs. Une nouvelle étude dont les résultats ont été publiés dans Journal of Neuropathology & Experimental Neurology suggère que les récepteurs de la sérotonine pourraient avoir un rôle à jouer.

Un mécanisme biologique qui pourrait expliquer en partie la cause de la mort subite du nourrisson

Le syndrome de mort subite du nourrisson décrit le décès soudain et inattendu, durant son sommeil, d’un bébé en bonne santé. L’autopsie du corps de ce jeune enfant ne permet pas d’établir la cause du décès.

Depuis 2000, le concept de mort inattendue du nourrisson a fait son apparition. Il s’agit du décès incompréhensible et imprévisible, entre 0 et 24 mois, d’un bébé qui paraissait en pleine forme, dans son sommeil. Dans certains cas, on révèle les causes de ces décès lors de l’autopsie. Il peut s’agir d’une malformation cardiaque non détectée, d’une maladie métabolique, d’une infection ou encore d’un accident de literie. Lorsque les médecins ne trouvent pas de causes ni d’explications à ce décès, ils concluent à une mort subite du nourrisson.

On ne connaît pas les causes de la mort subite du nourrisson. De nombreuses hypothèses ont vu le jour. Il pourrait ainsi s’agir de l’implication de certains facteurs génétiques ou encore diverses infections. Depuis quelque temps, des études avancent l’hypothèse d’un déséquilibre en sérotonine. Il pourrait aussi s’agir de la défaillance au niveau du tronc cérébral des cellules produisant de la sérotonine.

La sérotonine est une hormone et un neurotransmetteur. C’est une substance permettant le transfert de l’influx nerveux d’un neurone à un autre par l’intermédiaire des synapses. Cette molécule complexe possède de nombreuses fonctions et contrôle l’activité cérébrale.

Aujourd’hui, une équipe de scientifiques américains aurait identifié un mécanisme biologique à l’origine du syndrome de la mort subite du nourrisson. Cette découverte implique la sérotonine et sa liaison insuffisante aux récepteurs du tronc cérébral. Elle pourrait ainsi permettre la mise au point d’un test permettant de prédire le risque de mort subite du nourrisson.

Des chercheurs de l’hôpital pour enfants de Boston dans le Massachusetts aux États-Unis ont analysé le tronc cérébral de 70 nourrissons décédés. 58 d’entre eux sont décédés de mort subite du nourrisson et 12 d’autres causes. Les chercheurs ont analysé le tronc cérébral des bébés décédés de mort subite. Ils ont ainsi identifié des différences dans la manière dont la sérotonine se lie à ses récepteurs nommés 5-HT2A/C. Ces derniers se trouvent au niveau de la partie inférieure du tronc cérébral.

Le tronc cérébral fait partie du système nerveux central. Il se compose des pédoncules cérébraux, de la protubérance annulaire et du bulbe rachidien. Il possède plusieurs fonctions et contient des centres réflexes associés au contrôle de la respiration, du système cardiovasculaire et des fonctions autonomes comme la digestion, la salivation ou encore la miction.

De précédentes études ont démontré que chez les rongeurs, les récepteurs 5-HT2A/C sont en lien avec des fonctions de protections. Lorsque le taux d’oxygène diminue durant le sommeil, l’animal se met à haleter. Le but est alors d’augmenter la quantité d’oxygène qui arrive dans les poumons. Autrement, l’animal peut aussi se réveiller.

Les scientifiques ont observé des bébés décédés de mort subite du nourrisson. Ils ont remarqué que la liaison de la sérotonine aux récepteurs 5-HT2A/C était très limitée. Parfois, elle n’augmentait pas tel que cela devrait se produire durant la croissance du bébé. Les chercheurs n’ont pas détecté ce problème de liaison dès la sérotonine chez les bébés décédés d’autres causes.

Mise au point d’un test permettant de prédire le risque de mort subite
Cette nouvelle recherche sur la mort subite du nourrisson semble confirmer qu’une anomalie biologique au niveau de la fixation de la sérotonine semble intervenir. Cependant, il ne s’agit pas de la cause. En revanche, c’est bien un élément qui rend certains nourrissons plus vulnérables que d’autres au décès dans certaines circonstances.

Les chercheurs pensent d’ailleurs que la mort subite du nourrisson peut survenir quand les éléments suivants sont réunis : une période critique dans le développement cardiorespiratoire au cours de la première année de vie, un facteur de stress externe comme une mauvaise position de sommeil et une anomalie biologique tel que ce défaut de fixation de la sérotonine, le rendant plus vulnérable à un problème respiratoire durant le sommeil.

Une meilleure compréhension des mécanismes de survenue de la mort subite du nourrisson devrait permettre de mettre au point un test de prédiction du risque de mort subite pour un bébé.

Il est clair que la mort subite du nourrisson n’est pas due à un seul élément comme une anomalie physiologique. Au contraire, c’est bien l’interaction de plusieurs éléments comme des facteurs externes. C’est pourquoi il est fortement conseillé aux jeunes parents de suivre quelques conseils de sommeil pour leur bébé : couchage en position dorsale sur un matelas ferme, le visage non couvert par un drap ou une couverture. Il ne faut pas installer de tour de lit pour permettre une bonne circulation de l’air. Il faut également retirer toutes les peluches du lit. Enfin, bébé doit dormir seul, dans son lit et dans une chambre dont la température ne dépasse pas 18 °C à 20 °C.

[Alain V]

Il est clair en tout cas que le pauvre bébé n' aura pas eu beaucoup de temps pour creuser la question et s' affirmer dans son " moi ".
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[joaquim]

Tous ces moi’s, ce sont des histoires qui se racontent, et plus précisément l’histoire que se raconte à son propre sujet celui qui se raconte l’histoire. Ces bébés n’ont pas eu le temps de se raconter des histoires. Leur moi demeure au paradis des histoires inachevées. Mais il y a eu une lumière qui a éclairé leur conscience. Ou bien est-ce leur conscience qui a éclairé pour un instant le monde ? En tous cas, cette lumière est éternelle, et elle a brillé en eux.

[daniel]

Bonsoir Joaquim !

Est-c'que pour ce bébé, à travers ce qu'il connait comme mort subite, c'est être pris par un contenu de conscience (sa mort) !? Et pour combien de temps !?

[Unetrehumain]

Bah personnellement il m’est difficile de répondre avec certitude ne pouvons me mettre à la place d’un bébé , en revanche il me semble assez évident que même à un stade fœtal nous vivons déjà des expériences aussi minime soit elle , parce qu’il y as déjà une sensitivité et une conscience minime même si elle n’est pas ou très peu réflexive .
Après la conclusion qu’on doit en tiré je ne sais pas mais à minima que les nouveaux né et les pré-né sont des êtres vivants comme nous qu’ils le sont depuis le début .
Après je sais que c’est un discours qui est malheureusement repris par idéologies qui sont souvent utilisé pour culpabiliser les femmes qui Av**** et qui ont des fausses couches (même si les deux sont très différents ils sont quand même encore tabou ) personnellement je ne rentrerait pas dans le débat car c’est trop délicat et que je ne suis pas une femme .
Je trouve évidement degeulasse d’utilisé des arguments philosophiques en faveur d’idéologies culpabilisante mais ce n’est pas parce qu’un argument est utilisé à des mauvaise fin qu’il n’en demeure pas moins vrai .
On peux avoir raison pour de mauvaises raison et malheureusement s’est souvent le cas .
A priori , oui il y as des grandes chances meme si c’est difficile de le prouvé que les très jeunes enfants et les pré-nés (pardonner le néologisme) aient déjà une conscience , est ce que ça veux dire qu’on devrait les traiter comme des humains? C’est une question délicate mais je suppose qu’au moins nous devrions les traités comme nous (devrions )traité d’autre animaux .

Si l’identité est un continuum il est très probable voir presque certain qu’à l’a moindre bribe d’expérience , une identité se crée , aussi minime soit elles , une histoire quoi .

Spontanément, j’imagine la conscience d’un enfants dans le ventre de sa mère comme quelque chose de très doux , de très paisible , une sorte de sentiment océanique , donc je sais qu’ils ne souffrent très probablement pas les mort-né.

Mais où fixons nous des limites entre ce qui est vivants ou pas , ce qui possedent ou pas un moi , pour moi qui suis panpsychiste , tout possèdent une forme rudimentaire de conscience , en revanche tout n’est pas « conscient d’autrui et de lui même » la conscience as un stade rudimentaire est pas vraiment bien délimité, on peux le voir par exemple lorsqu’on se réveille gentiment mais qu’ont as pas encore revêtu le masque de notre identité quotidienne.