[sèpher]

Le Miracle de la Dualité

La dualité, bien loin d'être un problème, est en réalité un miracle. Un miracle qui se déploie à chaque instant dans le tableau grandiose de l'existence, où le jeu de la lumière et de l'ombre façonne notre vision du monde. C'est grâce à la polarité que tout devient visible, que chaque nuance de la vie peut être appréciée dans toute sa diversité et son dynamisme.

Dans l'infini spectacle de la création, tout émerge de l'Être et retourne à l'Être, créant une danse éternelle de naissance et de renaissance qui se vit dans l'instant. C'est la dualité, ce principe de polarité, qui permet à l'insaisissable d'être rendu visible. C'est elle qui permet à l'Être de se voir, de se connaître, dans l'éclat de son expression.

C'est dans ce subtil équilibre entre dualité et unité que réside toute la magie de l'existence. La dualité permet le spectacle, la manifestation, l'expérience tangible du monde. Les contrastes, les oppositions, les complémentarités – tous contribuent à la magnificence du spectacle.

Cependant, l'amour, en tant qu'expression ultime de l'unité, ne peut se manifester pleinement que lorsqu'il est vu et vécu à partir de cette réalité unifiée de l'Être. L'amour embrasse la dualité, mais n'est jamais entravé par elle. Il transcende la dualité tout en se délectant de son jeu.

Dans notre marche éveillée en tant qu'Êtres, nous commençons à voir la dualité non pas comme une barrière à l'amour, mais comme le terrain de jeu dans lequel l'amour peut se déployer de manière créative. La dualité devient le miroir à travers lequel l'unité peut se voir, se célébrer et se connaître elle-même.

La dualité n'est pas un obstacle à l'amour, mais plutôt une invitation à découvrir l'amour dans toute sa profondeur et sa beauté. À travers la danse de la dualité, nous découvrons l'unité, et c'est dans cette découverte que réside l'éveil à l'amour véritable. Dans ce voyage, il n'y a pas de fin, car nous sommes à la fois le voyageur et le voyage. C'est le miracle de la dualité.

Samy
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Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe)

[Alain V]

Nous sommes d' accord, en ce sens que nous ne pouvons aimer qu' à travers l' autre.
Aimer un paysage, un être humain, un animal, une idée, un sentiment ...etc

C' est dans la dualité que l' amour devient tangible.

Après, on peut toujours se référer à l' Unité, si on veut.
Mais du coup tout devient beaucoup plus compliqué ... ne serait ce que pour tenter de " comprendre " comment concilier amour et unité.
D' ou toutes les philosophies et tous les mysticismes.

Et donc, pourquoi ne pas en rester au plus simple ?

Le plus important reste à mon sens cette capacité d' aimer l' autre.

C' est un peu comme si le fait d' exister nous confrontait à une épreuve inéluctable, qui pourrait se résumer ainsi : vas tu faire le choix d' aimer ou de mépriser ?
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[didier]

[Unetrehumain]

J’abonde dans votre sens , j’irais même plus loins ,la dualité et l’unité sont coexistensive et mutuellement réflexive , c’est la compréhension ontologique du trinitarisme universel .
La dualité est le miroir de l’unité mais l’unité comme la dualité coexiste dans une réalité indicible .

[sèpher]

[sèpher]

[Alain V]

[sèpher]

la vie au coeur de la vie.

À travers le prisme de la vie, chaque parcelle de notre être s'éveille à l'éclat d'un monde en perpétuel miracle. Tout s'inscrit dans l'œuvre majestueuse de la vie, et hors de son enceinte, le néant. Car tout, du plus infime au plus grandiose, jaillit d'un sanctuaire vibrant de vie.

Chaque souffle, chaque palpitation est une ode à la perfection. Une sarabande chimique, si subtile, danse en nous, animant nos moindres frémissements, du battement le plus ténu à l'élan le plus manifeste. Tout est harmonie, tout résonne, dans l'instant présent, comme une symphonie. La vie, dans sa grâce infinie, s'épanouit avec une foi inébranlable en son propre dessein.

Et lorsqu'à nos yeux se dévoile l'horreur, c'est en réalité le prodige du mécanisme de perception qui mérite d'être célébré. La chimie à l'œuvre en ces instants, si tragiques soient-ils, est un hymne au miracle de la vie.

Ce désir, parfois, de fuir le moment présent, de s'évader vers d'autres horizons, n'est-il pas aussi l'une des mélodies de la vie? Elle qui, dans son désir, s'agite et s'exprime, dans une quête incessante d'existence.

Ainsi, en plongeant dans cette contemplation, nous saisissons que tout est poésie, tout est énigme. Chaque instant est un appel à l'émerveillement, à la gratitude, à la célébration du mystère insondable qui se tisse en nous et tout autour.
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Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe)

[daniel]

Tu m'enlèves les mots de la bouche ... et c'est nouveau pour moi ! Bravo !

Comme le dit ta signature :

Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe)