Regards sur l'éveil
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Lu 19 Juin 2023 18:27 Sujet du message: Être psychopathe est un acquis évolutif ! |
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Bonsoir tout le monde !
Être psychopathe est un acquis de l'évolution ... c'est merdique d'être humain !
Du point de vue évolutif, la psychopathie serait plus un avantage qu’un trouble mental.
Les traits de personnalité typiques de la psychopathie sont considérés comme négatifs. De par le principe de l’évolution, cette personnalité est désavantageuse pour un individu et son incidence devrait donc diminuer avec le temps. Pourtant, force est de constater que les traits psychopathiques persistent au fil des générations. Jonathan Goodman, chercheur en biologie évolutive à l’Université de Cambridge, explique pourquoi cette condition peut finalement être considérée comme un avantage évolutif.
Une personne psychopathe vit avec un trouble de la personnalité qui se caractérise par un manque d’empathie, de culpabilité et de remords. Il y a également un détachement émotionnel, un comportement immoral et antisocial chronique, une impulsivité, ainsi qu’une nette tendance à la tromperie. Et c’est justement cette dernière faculté, la tromperie, qui permettrait aux psychopathes de disposer d’un certain avantage évolutif par rapport au reste de la population. « Tricher tout en évitant la punition est, du point de vue de l’évolution, toujours la meilleure stratégie qu’une personne puisse avoir », explique Jonathan Goodman dans The Conversation.
Être psychopathe : faire semblant d’être digne de confiance
Gagner la confiance de ses semblables a toujours été fondamental dans l’histoire sociale humaine. Seule la confiance permet une bonne coopération entre les individus. C’est ce qui a permis de développer des outils, des villes, puis toutes sortes de technologies, y compris dans des environnements extrêmes. Cela a abouti au monde que nous connaissons aujourd’hui. C’est d’ailleurs cette collaboration qui a permis à l’Homme de dominer le globe plus que toute autre espèce, souligne Goodman.
Mais plus les groupes sociaux se sont agrandis, moins il était possible de connaître parfaitement chaque individu. Peu à peu, il a fallu accorder sa confiance à des étrangers. Ces derniers pouvaient malheureusement tricher et faire semblant d’être dignes de confiance pour profiter des avantages de la collaboration. « On pense donc que les groupes culturels ont développé des outils puissants, comme la punition. Ils servaient à dissuader la tricherie dans les partenariats coopératifs », explique le chercheur.
Les psychologues évolutionnistes pensent par ailleurs que les gens ont développé ce que l’on appelle « une capacité de détection des tricheurs ». Les tricheurs étaient ainsi désavantagés. Aujourd’hui encore, au quotidien, nous choisissons d’accorder (ou non) notre confiance sur la base de certains signaux, remarque Goodman. Cela se produit par exemple lorsque nous choisissons un restaurant ou bien lors de n’importe quel achat. Nous choisissons alors implicitement de faire confiance à ce qu’annonce le fabricant ou à ce que déclare le vendeur.
Un avantage évolutif plus qu’un trouble mental
Il s’avère néanmoins que plus la société est complexe, plus il est facile pour les gens de feindre une propension à la coopération, note le chercheur. Encore faut-il être capable de feindre sans jamais révéler son intention véritable. C’est en cela que les psychopathes se démarquent des autres. Ils sont en effet dénués d’empathie et de remords, ils parviennent aisément à gagner la confiance des autres tant qu’elle leur est utile, puis la trahisse dès qu’ils n’en ont plus besoin.
La psychopathie concerne 1 à 3 % de la population générale et 20 à 30 % de la population carcérale. Le psychologue judiciaire Nathan Brooks a mené une recherche en 2016. Elle a révélé que les traits psychopathiques étaient particulièrement fréquents parmi les personnes occupant des postes importants au sein des entreprises, avec une prévalence comprise entre 3 et 21 % ! Bien que non criminelle, cette psychopathie peut semer le chaos dans une entreprise. Elle impacte énormément les autres employés, expliquaient les auteurs de cette étude. Ce genre de personne peut également se livrer à des pratiques commerciales contraires à l’éthique et illégales.
Des études ont montré par ailleurs que les psychopathes ont plus de relations que les autres. Cela suggère qu’ils disposent de nombreuses opportunités de reproduction – un critère que l’on sait déterminant pour l’évolution. Par conséquent, comment expliquer que les psychopathes ne soient finalement pas plus nombreux au sein de la population ?
Être psychopathe : un moyen de prospérer malgré un contexte familial difficile
« Si tout le monde était psychopathe, nous serions constamment trahis. Nous perdrions alors probablement complètement notre capacité à faire confiance aux autres », explique Goodman. En outre, la psychopathie s’explique moins par la génétique que par la « plasticité phénotypique humaine ». Il s’agit de la capacité innée des gènes à s’exprimer différemment selon les circonstances.
Ainsi, un enfant qui ne reçoit pas de soins ni d’amour est plus susceptible de « s’éteindre émotionnellement ». C’est une sorte de mécanisme évolutif conçu pour limiter le traumatisme. Cet enfant deviendra probablement un adulte dénué d’émotions et donc, potentiellement un psychopathe. En résumé, s’il existe une prédisposition génétique, un contexte familial difficile favorisera le développement des traits typiques de la psychopathie.
Du point de vue évolutif, on peut donc voir la psychopathie comme un ensemble de caractéristiques qui permet de prospérer lorsque l’on est face à une situation tragique. « Plutôt que de se concentrer sur le fait d’être bon ou digne de confiance uniquement parce que cela peut aider à avancer, promouvoir ces qualités pour leur propre bien peut aider les personnes ayant des tendances antisociales à bien traiter les autres sans arrière-pensées », conclut le chercheur.
Cependant, on est dans un monde où les menteurs pathologiques ont tendance à être célébrés et à réussir. Il sera donc sans doute nécessaire de redéfinir le succès en termes d’éthique. Tout ne doit pas être une question de statut social et de richesse.
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Stefan
Inscrit le: 04 Mai 2020 Messages: 87
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Posté le: Lu 19 Juin 2023 18:50 Sujet du message: |
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En lisant cet article, je regrette de ne pas être un psychopathe. Ils réussissent dans la vie.
Dernière édition par Stefan le Ma 20 Juin 2023 21:38; édité 1 fois |
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vertgandazert
Inscrit le: 20 Août 2015 Messages: 445 Localisation: Nantes
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Posté le: Lu 19 Juin 2023 21:30 Sujet du message: |
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Le darwinisme a ce point, c'est pathologique et pitoyable. _________________ La vie est une expérience, alors expérimentons |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ma 20 Juin 2023 6:18 Sujet du message: |
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Comme quoi les chercheurs aussi peuvent délirer. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1553 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ma 20 Juin 2023 10:02 Sujet du message: |
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C'est aussi là qu'il y a évidence d'une liberté, d'un libre arbitre.
Chacun possède la liberté de penser, de dire (pensée exprimée par émission sonore), de croire, d'affirmer ou de réfuter, d'agir (à sa propre encontre même).
Il n'y a psychopathie que par différence perçue (domaine du perceptif et de la considération) d'un psyché différent.
Bien plus évident encore : la psychiatrie qui "invente" ce qu'elle soigne, et finit même par convaincre un psyché fonctionnel de sa propre anomalie.
Il y a des "anomalies avérées" handicapantes, et le normalisme en est une.
Cette "vision" de "normalité" est très ancienne et l'homosexualité est encore souvent condamnée par des "normalisateurs".
Il y a diversité et non "copie qu'on forme", ce qui est encore et perpétuellement une vision mentale d'une "norme".
Cela peut aller jusqu'à un réel dégoût, ce qui est de l'ordre de ce sur quoi nous n'avons aucun contrôle, sorte de pré-programmation d'une attirance sexuelle plutôt qu'une autre. Cela se manifeste également au niveau racial ou autres attachements socio-politiques.
Toute forme autoritaire de cette "programmation" innée ou acquise ou générée étant devenue "écœurement", il y a phénomène d'un rejet total tel un corps qui rejette le greffon.
Il n'y a aucune norme, il n'y a aucune référence, il n'y a rien.
Nos seules références sont d'ordre relatif d'un "positionnement" dans un grand cirque, du rien si ce n'est une considération à partir d'un et un seul "point de vue".
De là vient une perpétuelle justification de ce point de vue différent, de ce positionnement et de considérations qui en fait ne disent rien de mieux ou de plus qu'un autre positionnement.
Et ceci... en est une. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ma 20 Juin 2023 12:47 Sujet du message: |
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Tant qu' on a pas affaire à un psychopathe, style Ted Bundy ... c' est bon. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1553 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ma 20 Juin 2023 13:28 Sujet du message: |
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Le cerveau de Ted Bundy a été extrait après son éxécution
Le but des scientifiques était de voir s'il existait des lésions qui auraient pu expliquer son comportement puisque certaines études ont établi un lien entre les lésions cérébrales et l’activité criminelle.
Bundy, qui aimait beaucoup s’exprimer devant les médias, avait comparé le meurtre à la toxicomanie ; décrivant l’envie de tuer comme un "raz de marée chimique qui traverse son cerveau", raison de plus pour les scientifiques de voir s’il y avait bien un problème dans sa matière grise. Ce ne fut pas le cas, son cerveau était apparemment complètement normal et ses actes ne sont donc pas dus à une maladie physique ou une déformation.
Source : https://www.rtbf.be/article/le-cerveau-de-ted-bundy-a-ete-retire-apres-son-execution-pour-etre-etudie-10425424
Le savoir ignore l'étendue de son ignorance... ou "la docte ignorance".
Aucune croyance dans cette déclaration d'un raz de marée chimique.
Lorsque les hallucinations se manifestaient, elles étaient vécues telles une réalité, mais sans pouvoir dé-terminer ce qui en était la cause.
Ce qui est vécu est un "terminal" résultant de causes in-déterminées. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 20 Juin 2023 14:21 Sujet du message: |
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Bonjour tout le monde !
Je ne connaissais pas ce tueur en série, c'est dommage, quand même, qu'il n'avait pas plus d'empathie, il aurait sûrement pu être aimé par beaucoup de femmes, et les aimer à son tour ... mais, apparemment, à la place du clin d'oeil coquin, il avait un regard figé |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ma 20 Juin 2023 16:19 Sujet du message: |
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Ted Bundy était beau, séduisant, charismatique et cultivé.
Lors de son procès il a assuré lui même sa défense.
Il a pourtant littéralement massacré un grand nombre de jeunes étudiantes, sans aucun état d' âme particulier.
Étant enfant, il torturait les animaux qui avaient le malheur de croiser son chemin.
Je pense que la notion d' empathie et de culpabilité n' existaient pas chez lui, ou alors elles étaient profondément enfouies quelque part.
Bref, il était préférable de ne pas croiser son chemin. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Stefan
Inscrit le: 04 Mai 2020 Messages: 87
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Posté le: Ma 20 Juin 2023 17:58 Sujet du message: |
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Le psychopathe est efficace. Il manie en expert les stratégies de survie. Il est d’ailleurs une machine à vivre, en prise avec les réalités les plus prosaïques. Son comportement est un atout en ce bas monde où règne la loi du rendement. Il obtient par la ruse ou la contrainte d’excellents résultats avec une économie de moyens qui satisferont les exigences de son employeur, de profil souvent identique. Mais arrive un jour où il convoitera la place du chef. L’intelligence, l’expérience, la bonne compréhension des limites à ne pas dépasser (leur utilité est en réalité de mesurer le niveau d’efficience du psychopathe qu’on encourage par leur simple édiction à franchir) sont autant de critères qui départageront le vainqueur. Osera ? Osera pas ? À la fin, il ose et devient le nouveau chef. L’histoire regorge d’exemples de ce genre.
Il est des nôtres, il a bu son sang comme les autres !
Sans psychopathes, point d’efficacité. De l’efficacité pour quoi faire ? Trouver le meilleur psychopathe afin de promouvoir une société plus efficace.
Le monde est mis en coupe réglée par ces gens pour leur propre bénéfice. Ils se retrouvent à la tête de la plupart des organisations humaines, ça va du simple contremaître au chef d’entreprise et au politicien.
Comme dit l’article, leur part augmente dans le quart monde où la finesse d’analyse ne semble pas aussi bien distribuée et où l’urgence pousse au crime, car il s’agit surtout de manger.
Évidemment, je ne parle pas du psychopathe intégral, l’allumé génétique du genre de Ted Bundy, mais du spécimen commun, le psychopathe de circonstance, forcé en quelque sorte par les événements.
Toujours en marge de la légalité, il pourrit pour son plus grand profit l’existence des braves gens dénués de cette disposition d’esprit. Si on lui demande la raison de son comportement, il dit le faire pour ses enfants, parfois pour le bien commun, quand l’honnête personne en détresse préférera les noyer. Certains appelleront ça l’ambition, les lois de la nature, d’autres diront que c’est de bonne guerre, sauf quand la colère du peuple se retourne contre eux. Dans ce cas, ils brandissent le droit, la démocratie et les grands principes et du coup il n’est plus question de nature.
Tout cela n’est guère joyeux, mais c’est, paraît-il, la danse du monde. |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1698 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Me 21 Juin 2023 15:53 Sujet du message: |
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[...] "un raz de marée chimique qui traverse son cerveau".[...]
Ça m'a laissé songeur. Je me suis dis que je connais ça, moi aussi. Bien entendu je n'ai tué personne, ni infligé aucune souffrance à un quelconque animal. Pourtant lorsque j'imagine avoir affaire à un salaud - toute personne qui fait sciemment du mal - et que je lui fais subir des atrocités, je suis traversé par une décharge chimique tout à fait stimulante. Probablement de l'adrénaline. En tout cas une puissance me saisi, je deviens alerte, vif et très excité. Dans mon imaginaire c'est un sentiment de toute puissance qui s'éveille, vertigineux puisque le pouvoir de vie ou de mort est la sentence. Dans ces moments, je ne suis pas le juge mais le bourreau. L'autre n'a plus sont mot à dire, il est objet de mon pouvoir. Celui de faire du mal. Ainsi je deviens le semblable de celui que je condamne. Mais le sentiment de toute puissance domine la raison et le piège se referme.
Après je ne sais pas quel est le "motif" du passage à l'acte, si j'étais dans un contexte différent, ne serais-je pas amené à perpétrer ce qui me traverse l'esprit ?
La question reste entière.
Cela m'amène à cette interrogation, que cet aspect "destructeur" de l'être, n'est jamais envisagé - ou très rarement - chez les "éveillés" cathodiques.
C'est un pan de la nature humaine qui n'est jamais abordé, ce que je comprends tant il fait peur car lorsqu'on prône la paix et l'amour, l'irruption violente du mal trouble l'esprit. Il est inconcevable, déconcertant, inadmissible, incompréhensible. Mais il est toujours là, rodant dans notre inconscient tel un rat cherchant sa pitance. Ne serait-ce que pour manger nous tuons des animaux, pour toutes sortes d'activités nous détruisons du vivant.
Que dit l'éveillé contemporain de cela dans ses livres, séminaires et conférences sur youtube ? Silence complet, ça n'existe pas, la vie oui mais le mal et la mort, c'est une autre histoire. La vie amputée de sa face sombre, un brin châtrée de sa vigueur.
Il existe d'autres types de tueurs en série, tels celui-ci, à qui l'on accorde davantage de circonstances atténuantes, si ce n'est de complaisance.
https://www.youtube.com/watch?v=vaHgCXShR1c&ab_channel=XavierTytelman
La question demeure, pourquoi l'être s'est-il incarné dans cette galère ?
Quelle différence entre la mort de ces jeunes filles et ces soldats sur le champ de bataille. La morale ?
Je n'ai pas de réponse. |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Me 21 Juin 2023 18:16 Sujet du message: |
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Le mal dérange, c' est comme une note disonnante dans l' Unité.
Certains en restent là et condamnent l' humain à disparaître pour retrouver une harmonie perdue.
D' autres se posent la question de cette réalité sans vraiment jamais apporter de réponse parfaitement concluante. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1553 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Me 21 Juin 2023 20:39 Sujet du message: |
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konrad a écrit: | [...] "un raz de marée chimique qui traverse son cerveau".[...]
Ça m'a laissé songeur. Je me suis dis que je connais ça, moi aussi. Bien entendu je n'ai tué personne, ni infligé aucune souffrance à un quelconque animal. Pourtant lorsque j'imagine avoir affaire à un salaud - toute personne qui fait sciemment du mal - et que je lui fais subir des atrocités, je suis traversé par une décharge chimique tout à fait stimulante. Probablement de l'adrénaline. En tout cas une puissance me saisi, je deviens alerte, vif et très excité. Dans mon imaginaire c'est un sentiment de toute puissance qui s'éveille, vertigineux puisque le pouvoir de vie ou de mort est la sentence. Dans ces moments, je ne suis pas le juge mais le bourreau. L'autre n'a plus sont mot à dire, il est objet de mon pouvoir. Celui de faire du mal. Ainsi je deviens le semblable de celui que je condamne. Mais le sentiment de toute puissance domine la raison et le piège se referme.
Après je ne sais pas quel est le "motif" du passage à l'acte, si j'étais dans un contexte différent, ne serais-je pas amené à perpétrer ce qui me traverse l'esprit ?
La question reste entière.
Cela m'amène à cette interrogation, que cet aspect "destructeur" de l'être, n'est jamais envisagé - ou très rarement - chez les "éveillés" cathodiques.
C'est un pan de la nature humaine qui n'est jamais abordé, ce que je comprends tant il fait peur car lorsqu'on prône la paix et l'amour, l'irruption violente du mal trouble l'esprit. Il est inconcevable, déconcertant, inadmissible, incompréhensible. Mais il est toujours là, rodant dans notre inconscient tel un rat cherchant sa pitance. Ne serait-ce que pour manger nous tuons des animaux, pour toutes sortes d'activités nous détruisons du vivant.
Que dit l'éveillé contemporain de cela dans ses livres, séminaires et conférences sur youtube ? Silence complet, ça n'existe pas, la vie oui mais le mal et la mort, c'est une autre histoire. La vie amputée de sa face sombre, un brin châtrée de sa vigueur.
Il existe d'autres types de tueurs en série, tels celui-ci, à qui l'on accorde davantage de circonstances atténuantes, si ce n'est de complaisance.
https://www.youtube.com/watch?v=vaHgCXShR1c&ab_channel=XavierTytelman
La question demeure, pourquoi l'être s'est-il incarné dans cette galère ?
Quelle différence entre la mort de ces jeunes filles et ces soldats sur le champ de bataille. La morale ?
Je n'ai pas de réponse. |
J'ignore la signification de l'éveillé cathodique, mais il est une évidence... l'abstraction lorsque cela "arrange" le discours.
S'il y a préférence, il est tout autant possible de ne parler du mal que l'on a fait, que l'on s'est fait, que l'on a subi.
Déclarer que l'apaisé n'inclut pas das son discours les violences, c'est volontairement taire ce qui a été dit.
Tout autant il est question de pulsion déclarée "décharge chimique", alors que si personne n'avait inventé cette dénomination, il n'y aurait nulle "décharge chimique".
"Au commencement fut le verbe... et l'homme donna un nom à chaque chose... chose qu'il devient alors... lui-même"
A voir : la série "l'aliéniste". Ce psychologue qui s'est fait beaucoup d'ennemis car il comprend que tout acte de violence voire criminel n'est pas volontaire, mais peut justement être subséquent à une "décharge" ici invoquée.
S'il y a un mobile à tout acte commis, ce n'est pas pour amuser la galerie.
Nombre de psychologues et philosophes se sont étendus longuement sur un sujet "tabou" : notre système, notre propre société qui n'a d'équivalent qu'elle-même — un chaos — est déjà intrinsèquement génératrice de désordre et "révoltes cérébrales" que subissent nombre d'humains sans possibilité aucune de réfréner leurs actes violents.
Préférence est donnée au "système" plutôt qu'à l'être, alors n'insultons pas ce qui octroie sa préférence à ce qu'il n'est pas.
L'être ne s'est pas incarné dans cette galère... la galère, il la génère lui-même par sa propre intervention, croyant être supérieur dans toute sa suffisance. De Lao Tseu à Aurélien Barraut que l'on préfère "démonter" dans un discours "en marge" et hors sujet, préférant critiquer l'homme plutôt que "regarder les choses bien en face".
Peut-être a-t-il été dit qu'une universitaire demande ma contribution pour son mémoire sur l'exploitation des énergies et notre précarité que nous organisons nous-mêmes. Voici ce qui lui est répondu.
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C’est avec passion qu’il peut être partagé des expériences du quotidien.
C’est avec regret qu’il me faut vous signifier qu’à la date concernée je me trouve en service de nuit avec des journées de récupération écourtées suite aux perturbations ferroviaires (travaux tardifs d’Infrabel pour la mise aux normes sécuritaires de notre réseau ferré belge).
Ainsi je rentre du travail plus tard que prévu, et il me faut y retourner plus tôt par prolongement des temps de parcours.
Il y aurait tant à dire, et pourtant si peu.
Si l’on se cantonne à l’exploitation des énergies, la perturbation engendrée par son absence ne dépend que de notre dépendance propre… à son exploitation.
La formulation suivante n’est pas de moi, elle a été lue sur le forum Futura Sciences.
« Nous pouvons comprendre les phénomènes et les exploiter à notre avantage ».
Ainsi nous ne somme pas en réalité dépendants de cette exploitation, mais de l’avantage que nous nous octroyons.
De qui est-il question en parlant de « nous » ? Qu’en-est-il de ce qui n’est pas « nous » (animal, végétal, successeurs héritant de la planète et des ressources) ?
Comment faut-il entendre « pouvons » ? Possibilité ou pouvoir ?
Que signifie réellement « comprendre » ? Que savons nous et qu’ignorons nous ?
Que sont les phénomènes et qu’y-a-t-il à la base du constat de leur propre phénoménologie ?
Que nous dit ce mot « exploitation », et que n’exploitons-nous pas ?
Que faut-il entendre dans le message d’êtres conscients tels que Greta Thunberg, Aurélien Barraut, Jean-Marc Jancovici, Pablo Savigne, Lao Tseu et son Tao, et peut-être bientôt le vôtre, et du principe très égotique de « notre » avantage ?
En quoi « notre avantage » nous parle-t-il de l’espace, du contexte, et du temps, de la succession des générations qui se suivent ?
Qu’est-ce donc qu’un « bénéfice », et qui est donc le « bénéficiaire » ?
Sur quoi nous basons-nous pour créer le « bénéfice » ?
En quoi le « bénéfice » est-il intrinsèquement lié au « maléfice » ?
Qu’avons-nous reçu, et que laissons-nous… en héritage ?
Vous êtes sur le parcours de votre vie, moi je commence à entrevoir le dernier chapitre.
Bien évident il est, que l’absence de nos « bénéfices » nous montre à quel point nous sommes devenus fragiles de par le fait même de ces avantages auto-octroyés. Il n’y a précarité que par le fait que ces exploitations des énergies et autres ressources de toutes natures rendent notre propre énergie vitale dépendante de la résilience de ces exploitations.
Si autrefois un machiniste (conducteur de trains) se trouvait à l’air libre derrière une chaudière, cela était son quotidien.
Aujourd’hui s’il fait un peu chaud, le machiniste arrête son service par manque de climatisation, et s’il fait un peu froid il en va de même par manque de chauffage.
D’aucuns disent que l’humain possède la capacité à modifier son milieu de manière à ce que ce dernier corresponde à ses exigences.
Qu’en-est-il de cette « exigence » ? Et qui, ou quoi, ou qu’est-ce qui en est à l’origine ?
Il y a une quinzaine d’années, lors d’un séjour chez mes parents en hiver, le chauffage s’est arrêté à mon domicile (à l’époque il ne s’agissait pas d’électricité, mais actuellement la moindre interruption en fourniture d’énergie aurait un résultat similaire car un poêle à pellets ne redémarre pas systématiquement de lui-même après une rupture d’alimentation).
Lorsque nous sommes rentrés, toutes les conduites d’eau étaient gelées et les poissons de l’aquarium n’avaient pour espace de liberté que la forme de leur corps, encamisolés dans la gangue de glace, mais toujours vivants.
Lors du dégel l’eau s’est mise à couler au travers des plafonds, des murs et cloisons car les conduites hydrauliques avaient cédé sous la pression. L’alimentation électrique a donc volontairement été interrompue par crainte d’un court-circuit et du possible incendie qui peut en résulter.
Un seul épisode tel que celui là peut ruiner votre résidence.
Cependant il serait tout autant impossible de maintenir un foyer « domestique » en état fonctionnel sans énergie, et ce pour les mêmes raisons que celles induites dans —et par — le paragraphe qui précède.
Et en fait il s’agit bien de cela : « domestique ».
Nous domestiquons 😊
Avant de domestiquer l’animal et exploiter son énergie, nous étions déjà domestiques de nous-mêmes.
Si nous sommes des assistés, cela dit tout autant que nous nous assistons.
Tout est face à un miroir qui répond par le relatif des apparences.
Si par le passé et jusqu’actuellement encore les domestiques étaient nos semblables, c’est-à-dire nous-mêmes, intrinsèquement, notre « vouloir » plus — le progrès — fait évoluer la technologie dont nombre de gens se plaignent, l’exploitation dont nombre de gens se plaignent, le « pouvoir » dont nombre de gens se plaignent, et le « savoir »… dont nombre de gens se plaignent.
Le nombre croissant de domestiques électromécaniques qui font notre quotidien, les « machines » qui « font pour nous », engendre une bien nécessaire croissance de la ressource dont ils ont besoin pour fonctionner.
Que faisons-nous encore lorsque les artistes se plaignent du constat que la créativité artistique se trouve reléguée à l’IA ?
Et de quoi a besoin cette IA… pour fonctionner ?
Plus d’humains qui en veulent plus, cela n’est pas une croissance linéaire, mais exponentielle.
L’énergie est partout, en nous et autour de nous, jusque dans le vide intersidéral aussi longtemps que la température universelle n’aura pas atteint le zéro absolu. Mais pour exploiter l’énergie, c’est-à-dire pour générer un « phénomène », il y a nécessité d’une référence, d’une différence de potentiel pour que l’entropie puisse s’exprimer.
Voilà autant de répondant que de questionnement, chère Pauline.
Etant en impossibilité de prendre part au partage in situ, il y a là de quoi réécrire toute la science, la totalité de la philosophie, l’entièreté d’un monde dont l’existence est tributaire elle-même d’un phénomène universel… la conscience et l’énergie.
Décrire le fonctionnement du monde et chercher à le comprendre nous donnera « une image représentée intellectuellement »… de ce monde.
Si vous transmettez à Résa, exploitant, transmettez-leur mes amitiés.
Ils savent à quel point nous sommes dépendants. Nous savons tous à quel point nous sommes dépendants. Et nous savons tous le prix qu’il en coûte… d’être dépendants.
La perte du « système d’exploitation » nous obligerait simplement à être producteurs nous-mêmes de nos produits de consommation, mais il nous faudrait y investir notre propre énergie, ce qui nous rendrait plus forts, plus résistants et plus résilients, tout naturellement.
Ce qui nous pousse vers « plus » est « la peur du moins ».
Comme dit Jancovici, il y a là une inexorabilité, comme dit Aurélin Barraut, il faut mettre un terme à l’ingénierie basée sur une science perpétuellement dans l’erreur par incomplétude, comme le dit Lao Tseu, n’interviens pas car il te faudrait perpétuellement corriger tes erreurs, et comme le dit Greta, si vous épuisez, si vous détruisez, nous n’aurons rien.
Nous y avons gagné au change… au change de quoi, je l’ignore, mais qui ou quoi est donc « le perdant » ?
Toute pièce a deux faces. Celle qui est apparente, celle qui demeure cachée.
La face cachée a toujours été apparente, mais nous préférons détourner le regard, aveuglés par « l’avantage » et « le bénéfice ».
A nous de « voir », de « voir ça », de « ça voir », de « savoir ».
Greta et Pauline sont-elles gagnantes au change… ou perdantes ?
Notre milieu de vie végétal, minéral et animal sont-ils gagnants au change… ou perdants ?
Nous voilà bien loin de quelques considérations sur les désagréments ou « désavantages » subséquents à la perte d’une fourniture en énergie.
Ces interruptions certes ont des conséquences sur notre quotidien — et par effet miroir sur le système —, mais nous met face à un constat qui nous parle. Entendons-nous ce que cela nous dit ?
L’homme est endémique à sa planète. Une autre planète ne lui correspond pas, à moins d’être mutant.
Mutants nous sommes — l’archéologie en témoigne —, dans un évolutif dont la cadence se fait à une échelle temporelle de l’ordre de…« l’anthropocène ».
Un effondrement se ferait à une cadence qui demanderait une réadaptation tout aussi « rapide » que celle… de l’effondrement.
La souffrance actuelle du végétal et de l’animal (humain ou pas) s’exprime là, devant nos yeux.
Exploitants nous le sommes par la nature même de nos « besoins ».
Ce sont nos besoins… qui sont croissants, car perpétuellement insatisfaits.
Nous entrons là dans un autre monde, une autre dimension, celui du psyché, du mental et du cérébral…
Je n’ai en ce qui me concerne rien à déclarer à Résa (notre fournisseur en énergie électrique). Il n’est qu’un maillon. Une pièce du puzzle.
Je n’ai en ce qui me concerne rien à vous apprendre, rien à vous enseigner.
Les enseignements se font par l’expérience.
L’expérience nous enseigne par l’erreur, l’erreur nous enseignons.
C’est à force de corrections qu’il nous faut faire constat du paradoxe.
Un homme se corrige tout au long de sa vie.
Une humanité se corrige tout au long de sa subsistance.
Cette formulation de la science elle-même exprimant l’avantage auto-octroyé par l’exploitation des phénomènes nous montre que l’avantage et davantage d’avantages de l’un se fait au détriment et d’avantage de détriments de tout ce que cet « un » n’est pas, mais qui se trouve être le bénéficiaire de « ce qui est exploité ».
Nous « nous » nourrissons, de la production. L’épuisement de la production, est une carence pour celui qui « se » nourri.
Il y a donc là un équilibre que nous avons brisé.
Nous avions la richesse, Eden, le croissant fertile… il nous en faut plus… nous épuisons… nous aurons moins.
Loi de l’offre… naturelle… loi de la demande… inassouvie, insatiable, car le mot le dit : « demande ».
Ce qui ne répond à la demande suscite mécontentement, et nous n’arrêtons de nous plaindre.
Mieux, nous nous préservons déjà à priori, de la possibilité même de pouvoir « nous » plaindre, avant qu’il n’y ait de quoi se plaindre.
La boucle est bouclée.
Hegel, Nietzsche, Kant, C. G. Jung, Epictète, Platon, Camus, Sartre, Socrate, L’Auguste César, Le Roi Arthur, le Dalaï Lama, Lao Tseu, et même les amérindiens l’ont toujours exprimé. Nous sommes d’irresponsables… responsables.
Le responsable, c’est toujours l’autre.
Le bénéficiaire, c’est toujours « moi ».
Même jusque dans l’église qui prêche le partage, l’Amour du prochain, la simplicité, la non-propriété (qu’elle dit pauvreté). Seul Dieu a le pouvoir créateur, mais Dieu, c’est « moi », et la « Croisade » se fait en son nom… « moi ».
La science sait, elle dit vrai, elle est efficace. La preuve ? Notre destruction planétaire… constatée… par la science.
Nous avons une force, une énergie « adaptée ». L’excavatrice possède un pouvoir d’action bien au-delà de notre puissance d’intervention.
Nous pouvons pêcher dix poissons, nous en pêchons des milliards de tonnes. Grâce à… Résa ?
L’exploitation de ces énergies nous a favorisés, nous sommes nombreux à en profiter.
La perte de cette exploitation nous mettrait face à une incohérence : nombreux seraient les affamés face à une production bien en deçà de la possibilité de rassasier les affamés.
Il n’est pas question de quelques milliers de morts comme lors d’un séisme, mais d’une quantité astronomique à gérer dans un manque tout aussi astronomique… de gérants.
« Je » ne vous apprend rien… il en a toujours été ainsi.
« Ce qui doit changer dans ce monde, n’est pas… le Monde, mais tout le monde — car le Monde nous ne pouvons le changer —, et s’il y a quelque chose qui ne change pas, c’est que tout change perpétuellement dans une tentative de correction ».
Nous ne pouvons en rien modifier « le Climat », il répond à des lois universelles dont nous ignorons encore bien des médiateurs.
Nous sommes intervenus dans ses manifestations par perturbations cumulées dans tous les domaines, et des domaines qui ne connaissent même pas encore de science pour les étudier.
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Ce n'est pas l'homme qui évolue, mais il fait évoluer sa technologie dont nous sommes de plus en plus dépendants.
Cela tiendra aussi longtemps que cela tiendra, mais nous en profitons bien.
En fait nous nous faisons violence.
Ce qui ne le voit pas... c'est l'égo.
Quand allons-nous comprendre que ce que nous disons est considéré comme vérité dès lors qu'il n'y a pas de référence.
Et nous continuons et persévérons à parler, à juger, à affirmer, à nous mentir et à nous faire des illusions.
Faut-il le répéter encore et encore : tu ne tueras point n'est PAS un commandement, cela est encore l'illusion dans un message trafiqué, un mensonge pour manipuler à escient, mais dit tel quel, ils n'ont que cela à croire, et cela est cru.
Celui que l'on nomme ici "le clown", celui qui est dit ici "illuminé", celui qui peut-être est vu comme un éveillé cathodique, a fait le tour du globe, à son âge, avec pour slogan "sauvons les sols".
Mais il ne dit rien concernant la planète, et cela est encore prétendu ici.
Il parle d'apaisement, de paix qui commence par la paix "en soi", d'ablation de cet égo qui résulte dans la générosité et le partage... le clown.
D'écoute de soi qui se nourrit quand il a faim, et pas quad il est "midi" à cette connerie d'horloge.
D'écoute de soi lorsque le corps tombe de sommeil mais que l'enfant et même l'adulte restent devant cette télé qui nous tient par les couilles.
D'écoute de soi lorsque les poumons n'en peuvent plus d'un tabagisme suscité par ces "intelligents" homo sapiens.
Ce qui est très amusant, c'est qu'il n'y a nul besoin de les juger ou de les condamner... ils le font eux-mêmes... les prétentieux auto-déclarés "supérieurs".
Cette rédaction peut se poursuivre infiniment...
Pourtant elle met un point final. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1698 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Me 21 Juin 2023 20:46 Sujet du message: |
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Alain V a écrit: | Le mal dérange, c' est comme une note disonnante dans l' Unité.
Certains en restent là et condamnent l' humain à disparaître pour retrouver une harmonie perdue.
D' autres se posent la question de cette réalité sans vraiment jamais apporter de réponse parfaitement concluante. |
C'est cela.
Une de tes phrases signature est éclairante : " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
Quand on se cogne on se fait mal, donc pour savoir ce qu'est le mal il faut se cogner au réel. C'est une leçon qui donne du poids car elle s'enregistre profondément dans l'être. Lorsque quelqu'un a mesuré le mal et qu'il a réussi à en retenir la leçon, il n'est plus tout à fait "innocent", plus tout à fait superficiel, et c'est à cette aune que l'on apprécie le discours d'un "éveillé".
Enfin, de mon point de vue. |
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Stefan
Inscrit le: 04 Mai 2020 Messages: 87
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Posté le: Je 22 Juin 2023 11:57 Sujet du message: |
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Oui, le Mal c’est quand ça fait mal. Je me demande si nous ne sommes pas partis de ce constat pour établir la civilisation. Faire reculer, annihiler tout ce qui fait mal, toutes les expériences jugées désagréables, à des degrés et des modalités divers selon les lieux et les époques. L’expérience désagréable ultime étant la mort. Du temps des Spartiates on endurait le mal pour mieux le supporter, ce qui revenait déjà d’une certaine manière à affaiblir l’expérience désagréable. De nos jours, on tente de l’affaiblir par la science, la médecine, les antidouleurs, les anxiolytiques, les addictions, une organisation sociale de plus en plus complexe qui engendre d’autres troubles qu’elle ne peut traiter qu’en se complexifiant toujours plus. Tout ça dans une quête sans fin pour faire reculer la mort, du moins pour une partie de la population.
Par conséquent est-ce que la Nature, l’absolu, la vacuité, Le Brahman considère quelque chose comme étant mauvais si tant est qu’il considère quoi que ce soit ? C’est une histoire d’humains et de primates. (j’avais vu dans un reportage animalier des chimpanzés mener des expéditions punitives.) C’est simplement le jugement des hommes. Un psychopathe comme Ted Bundy produit du Mal dans la mesure où il fait mal physiquement et psychiquement aux victimes et à leurs proches en rompant les liens d’attachement entre les êtres. Mais que dit Dieu de tout cela ? Le libre arbitre, nous répond-on. Dieu observe donc ses enfants comme un père sadique, attendant le faux pas pour les punir, parce qu’il y prend du plaisir. Et il utilise accessoirement les victimes comme des pions dans son jeu éducatif. Et nous sommes ses enfants ! Tu m’étonnes qu’après ça il y ait des psychopathes ! Pourquoi ne nous a-t-il pas tous dotés de la sagesse et de la bonté d’entrée de jeu ? Aucun raisonnement ne tient. Parce qu’un raisonnement est toujours motivé par une volonté d’arranger le monde à sa sauce, de le rendre plus sûr pour soi et pour ses proches afin d’atténuer l’expérience désagréable ou de la supprimer. |
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