Regards sur l'éveil
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Lu 11 Déc 2023 22:41 Sujet du message: Ha Ha HA ! |
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Bonjour tout le monde !
Comment les habitudes alimentaires ont-elles contribué au développement du cerveau humain il y a 2 millions d’années ?
Et si la croissance du cerveau des hommes préhistoriques avait été déclenchée par leur alimentation ? Une nouvelle étude suggère qu’une technique de conservation de la nourriture a contribué à l’expansion du cerveau humain.
Au cours des deux derniers millions d’années, le cerveau humain a triplé de taille. Nos ancêtres les Australopithèques vivaient en Afrique il y a 4,2 à 2 millions d’années. Ils avaient un cerveau de taille similaire à celui des chimpanzés et des bonobos. La croissance du cerveau s’est ensuite accélérée avec l’arrivée du genre Homo. Celui-ci regroupe plusieurs espèces, y compris les Homo sapiens et les Néandertaliens. Mais alors, qu’est-ce qui a poussé le cerveau humain à croître aussi « rapidement » ?
Une nouvelle étude prospective menée par la neuroscientifique évolutionniste Katherine Bryant de l’Université d’Aix-Marseille en France et deux chercheurs américains suggère que l’alimentation a probablement eu un rôle plus important qu’on ne le pensait jusqu’à présent. Les hommes préhistoriques ont commencé à modifier le contenu de leurs assiettes, en déclenchant sans le savoir l’expansion de leur cerveau.
De nouvelles habitudes alimentaires ont déclenché le développement du cerveau humain
Nous savons déjà que la taille du cerveau humain a triplé en deux millions d’années. Nous ne savions cependant pas exactement ce qui a déclenché cette croissance, du moins jusqu’à présent. D’ailleurs, le cerveau a triplé tandis que le côlon humain a rétréci de 74 %. Ce n’est pas une coïncidence. La neuroscientifique Katherine Bryant l’explique dans son étude.
Tout a commencé lorsque les hommes préhistoriques qui avaient l’habitude de manger généralement cru, que ce soit de la viande issue de la chasse, des fruits ou des légumes récoltés à la main, sont passés à un régime composé d’aliments fermentés. Ils ont effectivement utilisé une technique de conservation qui leur a apporté de nombreux bienfaits. En mangeant des aliments déjà partiellement digérés par les microbes, les hommes préhistoriques n’avaient plus besoin d’autant d’énergie pour digérer en interne les aliments d’origine végétale.
Une fermentation externe à l’origine du rétrécissement du côlon ?
Les chercheurs ont donc émis une « hypothèse de fermentation externe ». Celle-ci explique que les circonstances métaboliques qui ont permis l’expansion du cerveau de nos ancêtres auraient été déclenchées en déplaçant la fermentation intestinale vers un processus externe. Nous ne savons pas exactement quels étaient les aliments fermentés que nos ancêtres consommaient, mais le processus de préparation était similaire à ce que nous utilisons aujourd’hui pour la choucroute, le kimchi, le yaourt, etc.
Les aliments fermentés extérieurement sont plus faciles à digérer et contiennent davantage de nutriments que lorsqu’ils sont crus. Le côlon n’avait donc plus besoin d’être aussi long, ce qui expliquerait son rétrécissement progressif. Par conséquent, l’énergie initialement destinée au côlon a pu être redirigée vers le cerveau.
La technique de conservation des aliments aurait été découverte par hasard
Mais alors, comment nos ancêtres ont-ils pensé à conserver la nourriture avec leurs capacités cognitives limitées ? Ils n’avaient besoin que d’un simple espace de stockage. Une grotte, un trou dans le sol ou même un creux suffisait. « Nos premiers ancêtres ont peut-être simplement rapporté de la nourriture dans un endroit commun, l’ont laissée là et en ont mangé par intermittence et en ont ajouté davantage », précisent les chercheurs.
Ils auraient donc découvert une technique de conservation par hasard. Cette technique a ensuite été transmise de génération en génération pendant que leur cerveau se développait. En effet, « la chasse, le dépeçage des grands carnivores et l’utilisation du feu comportent leurs propres risques. Peut-être que les risques de fermentation étaient plus prévisibles et donc plus fiables grâce à l’apprentissage individuel et culturel », explique Katherine Bryant.
Source : Communications Biology
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vertgandazert
Inscrit le: 20 Août 2015 Messages: 445 Localisation: Nantes
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Posté le: Ma 12 Déc 2023 13:39 Sujet du message: |
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HO...HO...HOMO...
daniel, tu as le don de dénicher des scientifiques extraordinaires:
" neuroscientifique évolutionniste, Katherine Bryant".
Faire comme elle, l'hypothèse que le cerveau humain a pu se développer grâce une atrophie du colon, bravo, c'est vraiment génial.
"Chier ou penser" c'est bien le problème, merci daniel me voici soulager _________________ La vie est une expérience, alors expérimentons |
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