[daniel]

Bonjour tout le monde !

La personnalité naît de l'interaction entre les gênes (qui forment le corps, le mental ...) et l'environnement !

Résumé : Nos personnalités peuvent influencer de manière significative l’expression des gènes, fournissant ainsi de nouvelles informations sur la connexion corps-esprit. En utilisant les données de l'étude à long terme Young Finns, les chercheurs ont découvert un réseau de 4 000 gènes qui adaptent leur expression en fonction des traits de personnalité des individus, ayant un impact sur la santé et le bien-être.

L'étude a identifié deux découvertes cruciales : un réseau de gènes modulaires exprimé dans des régions spécifiques du cerveau liées à l'héritage de la personnalité humaine et un centre de contrôle de six gènes préservés au cours de l'évolution coordonnant le traitement émotionnel et significatif. Ces découvertes révolutionnaires suggèrent que favoriser une vision de la vie transcendante et créative peut améliorer le bien-être et la santé en régulant l’expression des gènes.

Faits marquants:

Les traits de personnalité influencent l'expression d'un réseau de 4 000 gènes, soulignant l'interconnexion profonde entre notre état mental et notre fonctionnement biologique.
Un centre de contrôle de six gènes, préservé tout au long de l’évolution, joue un rôle central dans la régulation des émotions et du sens, soulignant le potentiel de la conscience de soi pour améliorer la santé.
L’étude suggère qu’adopter une perspective créative et transcendante sur la vie peut avoir un impact positif sur l’expression des gènes, offrant ainsi une nouvelle voie pour améliorer le bien-être et la longévité.
Source : Université de Grenade

Une étude internationale menée par l'UGR utilisant l'intelligence artificielle a montré que nos personnalités altèrent l'expression de nos gènes. Les résultats jettent un nouvel éclairage sur le mystère de longue date de la façon dont l’esprit et le corps interagissent.

L'étude, publiée dans Molecular Psychiatry , examine comment la personnalité d'un individu et sa vision sous-jacente de la vie régulent l'expression de ses gènes et affectent ainsi sa santé et son bien-être. Il s’agit de la première étude mesurant la transcription de l’ensemble du génome en relation avec la personnalité humaine.

Les chercheurs ont dirigé l'étude multi et interdisciplinaire de l'Institut de recherche interuniversitaire andalou en science des données et intelligence informatique (DaSCI), du département d'informatique et d'intelligence artificielle de l'UGR et de l'Institut de recherche en biosanté de Grenade (ibs. GRANADA).

Elle a été réalisée en collaboration avec le professeur Robert Cloninger (Université de Washington à Saint-Louis), des chercheurs du Baylor College of Medicine (Texas, États-Unis) et de la Young Finns Study (Finlande).

L'équipe de recherche internationale (composée de spécialistes en génétique, médecine, psychologie et informatique) a utilisé les données de la Young Finns Study, une étude approfondie menée auprès de la population générale finlandaise pendant quatre décennies au cours de laquelle des informations pertinentes ont été collectées sur les participants. santé, condition physique et mode de vie.

De plus, les participants ont été soumis à des évaluations de personnalité approfondies portant à la fois sur le tempérament (habitudes et réactivité émotionnelle) et sur le caractère (objectifs et valeurs conscients). Les résultats ont montré que certaines visions de la vie sont propices à une vie saine, épanouissante et longue, tandis que d’autres conduisent à une vie stressante, malsaine et courte.

L’étude a analysé la régulation de l’expression des gènes chez ces individus, en tenant compte de trois niveaux de conscience de soi mesurés à travers leurs profils combinés de tempérament et de caractère.

Ces niveaux ont été désignés comme « non réglementés » : des individus dominés par des émotions et des habitudes irrationnelles associées à leurs traditions et à leur obéissance à l'autorité ; « organisés » : des individus autonomes, capables de réguler intentionnellement leurs habitudes et de coopérer avec les autres pour un bénéfice mutuel ; et enfin, les « créatifs », des individus transcendants qui adaptent leurs habitudes pour vivre en harmonie avec les autres, avec la nature ou avec l'univers, même si cela nécessite des sacrifices personnels occasionnels.
personnalité humaine.

Deux conclusions clés

Comme l’explique Coral del Val, chercheur à l’UGR et co-auteur principal de l’étude : « Dans notre recherche, nous avons fait deux découvertes clés sur l’expression et l’organisation des gènes en fonction des profils de personnalité de ces individus.

Premièrement, nous avons découvert un réseau de 4 000 gènes regroupés en plusieurs modules exprimés dans des régions spécifiques du cerveau. Certains de ces gènes avaient déjà été associés dans des études antérieures à l’hérédité de la
personnalité humaine.

« Deuxièmement, nous avons découvert que les modules formaient un réseau d’interaction fonctionnel capable d’orchestrer des changements dans l’expression des gènes afin de s’adapter à diverses conditions internes et externes. Les modules s'allument et s'éteignent de manière flexible, facilitant l'adaptation aux défis quotidiens auxquels nous sommes tous confrontés et chorégraphiant notre développement ».

Les chercheurs ont montré que les deux sous-réseaux ont orchestré les changements dans les modèles d'interaction entre ces modules et que les modèles d'interactions entre ces modules ont été orchestrés par deux sous-réseaux.

Un réseau régulait la réactivité émotionnelle (anxiété, peur, etc.), tandis que l'autre régulait ce qu'une personne percevait comme significatif (par exemple, production de concepts et de langage).

"Le plus remarquable est le fait que les réseaux d'émotion et de sens sont coordonnés par un centre de contrôle composé de six gènes", note Elisa Díaz de la Guardia-Bolívar, l'autre co-auteur principal de l'étude.

« Il est particulièrement intéressant que nous ayons constaté que les six gènes du centre de contrôle sont hautement préservés tout au long de l'évolution, depuis les organismes unicellulaires jusqu'aux humains modernes. Cette découverte confirme leur rôle bénéfique dans la régulation du fonctionnement de toutes les formes de vie sur Terre », ajoute-t-elle.

L'identification de ces réseaux génétiques et du centre de contrôle régulant l'expression des gènes chez l'homme a une valeur pratique car elle montre comment les gens peuvent améliorer la qualité de leur santé, leur bonheur et leur qualité de vie quotidienne en général malgré les défis et le stress auxquels nous sommes tous confrontés.

Igor Zwir, de l'UGR, explique : « Lors de recherches antérieures, nous avons constaté des différences significatives de bien-être entre les personnes des trois groupes de personnalité, en fonction de leur niveau de conscience de soi. Plus précisément, ceux qui ont une plus grande conscience de soi (le groupe créatif) ont signalé un plus grand bien-être que les groupes organisés et non réglementés.

« Nous avons maintenant montré que ces niveaux de conscience de soi sont également fortement associés à la régulation de l’expression des gènes dans le même ordre (créatif > organisé > non régulé). Cela suggère qu’une personne peut améliorer sa santé et son bien-être en cultivant une vision de la vie plus transcendante et plus créative.

Cependant, il prévient qu'il reste à confirmer si la régulation de l'expression des gènes par des interventions qui améliorent la conscience de soi est le facteur médiateur de l'association entre la conscience de soi et le bien-être.

Néanmoins, il a également été démontré que les traitements qui favorisent une plus grande transcendance de soi et une plus grande pleine conscience contribuent à l’amélioration de tous les aspects de la santé, y compris le bien-être physique, mental, social et spirituel. Il est donc plausible que la régulation de l’expression des gènes soit le véritable médiateur de cette association.

Comme les chercheurs l’avaient prédit, certains types de gènes, tels que les facteurs de transcription, les microARN et les longs ARN non codants, ont montré un enrichissement considérable dans le réseau moléculaire intégré de 4 000 gènes. Cependant, l’enrichissement le plus significatif a été observé dans un groupe d’ARN qui auraient joué un rôle crucial dans l’origine de la vie cellulaire.

Ces ARN ont la capacité de former des compartiments sans membrane et d’effectuer des réactions chimiques, leur permettant ainsi de s’adapter rapidement au stress. Ce processus, connu sous le nom de séparation de phase liquide-liquide (LLPS), crée un bioréacteur complet dans lequel les produits chimiques essentiels à la vie peuvent être synthétisés.

« Nous sommes ravis de découvrir les rôles importants de différents types de gènes dans la santé et la personnalité. Il est étonnant de constater que l’évolution a préservé des gènes dont on pense qu’ils ont joué un rôle important dans l’origine de la vie, permettant ainsi la plasticité, la complexité et la conscience croissantes que nous observons chez les humains.

"Les méthodes informatiques innovantes utilisées dans ce projet nous permettent d'étudier des systèmes biologiques complexes chez l'homme de manière éthique, non intrusive et bénéfique, dans le but de comprendre comment vivre sainement", explique le professeur Cloninger.

Il ajoute : « Ces résultats démontrent clairement que l'esprit et le corps d'une personne sont profondément interconnectés. Chacun influence l’autre, ils ne sont donc pas séparés. Il est important de reconnaître que nos conditions passées ou présentes ne déterminent pas entièrement notre bien-être futur ; nous pouvons plutôt cultiver notre propre bien-être dans un processus créatif plein de possibilités ouvertes.

La vie module la personnalité ... et ce, depuis sa naissance !

[Alain V]

En d' autres termes, plus tes idées sur la vie sont constructives et apaisées, plus tu vis dans l' amour et le partage et plus tu évolueras dans le bien être.

Question : comment fais tu quand tu es démobilisé de force, à 25 ans, en pleine guerre ?

Sinon je suis d' accord avec le principe énoncé dans l' étude.
Et je me demande même à quoi sert véritablement une étude de ce genre ? Si ce n' est pour en arriver à énoncer des vérités qui tombent sous le sens.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery