[daniel]

Bonjour tout le monde !

On associe souvent l'attention à la conscience ... mais, on ne peut pas affirmer que la conscience est matérielle

Par contre, désormais, on peut peut-être, le dire de l'attention !

Comment les réseaux cérébraux maintiennent l’attention

Résumé : Une nouvelle étude étudie les mécanismes cérébraux derrière la concentration profonde. La recherche utilise l’IRMf pour explorer les fluctuations à basse fréquence dans les réseaux cérébraux au cours d’états ciblés et moins ciblés.

L'équipe a découvert que certains réseaux cérébraux se synchronisent et se désynchronisent, affectant ainsi la capacité d'un individu à maintenir son attention. Cette compréhension de la nature dynamique de l’activité cérébrale pourrait conduire à de meilleures stratégies pour améliorer la concentration et l’attention dans diverses tâches cognitives.

Faits marquants:

L’étude examine la relation entre les fluctuations quasi-périodiques du réseau cérébral et l’attention soutenue, trouvant un schéma qui se reproduit environ toutes les 20 secondes.
Les principaux réseaux cérébraux impliqués comprennent le réseau de contrôle fronto-pariétal (FPCN) et le réseau en mode par défaut (DMN), qui jouent respectivement un rôle dans la concentration sur la tâche et la pensée interne.
Les résultats indiquent que la synchronisation entre ces réseaux peut prédire les changements dans les niveaux d'attention, fournissant ainsi un cadre potentiel pour améliorer la fonction cognitive.

Qu'il s'agisse de résoudre des puzzles, de jouer de la musique, de lire ou de faire de l'exercice, Dolly Seeburger aimait les activités qui exigeaient toute son attention. « C’est dans ces moments-là que je me sentais le plus heureuse, comme si j’étais dans la zone », se souvient-elle. "Les heures passeraient, mais cela ressemblerait à des minutes."

Bien que cet état de concentration profonde soit essentiel à un travail très efficace, il n’est pas encore entièrement compris. Aujourd’hui, une nouvelle étude menée par Seeburger, étudiante diplômée à l’École de psychologie, aux côtés de son conseiller, Eric Schumacher, professeur à l’École de psychologie, met au jour les mécanismes qui se cachent derrière cela.

L'équipe interdisciplinaire de Georgia Tech comprend également Nan Xu, Sam Larson et Shella Keilholz (Département Coulter de génie biomédical), aux côtés de Marcus Ma (Collège d'informatique) et Christine Godwin (École de psychologie).

L'étude des chercheurs, « La connectivité fonctionnelle variable dans le temps prédit les fluctuations de l'attention soutenue dans une tâche de tapotement en série », publiée dans Cognitive, Affective, and Behavioral Neuroscience , étudie l'activité cérébrale via l'IRMf pendant les périodes de concentration profonde et de travail moins ciblé.

Ce travail est le premier à étudier les fluctuations de basse fréquence entre différents réseaux du cerveau pendant la concentration et pourrait servir de tremplin pour étudier des comportements et des états de concentration plus complexes.

« Votre cerveau est dynamique. Rien n'est juste allumé ou éteint », explique Seeburger.

« C’est le phénomène que nous voulions étudier. Comment entrer dans la zone ? Pourquoi certaines personnes parviennent-elles mieux à maintenir leur attention que d’autres ? Est-ce quelque chose qui peut être formé ? Si oui, pouvons-nous aider les gens à s’améliorer ? »

Le cerveau dynamique

Le travail de l'équipe est également le premier à étudier la relation entre les fluctuations de l'attention et les modèles de réseau cérébral au sein de ces cycles basse fréquence de 20 secondes.

"Pendant un certain temps, les études sur les oscillations neuronales se sont concentrées sur des fréquences temporelles plus rapides, et l'appréciation de ces oscillations à très basse fréquence est relativement nouvelle", explique Seeburger.

"Mais ces fluctuations à basse fréquence peuvent jouer un rôle clé dans la régulation de fonctions cognitives supérieures, telles qu'une attention soutenue."

« L'une des choses que nous avons découvertes lors de recherches antérieures est qu'il existe une fluctuation naturelle de l'activité de certains réseaux cérébraux. Lorsqu'un sujet n'effectue pas une tâche spécifique alors qu'il est dans le scanner IRM, nous constatons que cette fluctuation se produit environ toutes les 20 secondes », ajoute le co-auteur Schumacher, expliquant que l'équipe était intéressée par ce modèle car il est quasi-périodique, ce qui signifie que cela ne se répète pas exactement toutes les 20 secondes et cela varie selon les différents essais et sujets.

En étudiant ces cycles quasi-périodiques, l’équipe espérait mesurer la relation entre la fluctuation cérébrale dans ces réseaux et la fluctuation comportementale associée aux changements d’attention.

Votre attention est nécessaire

Pour mesurer l’attention, les participants ont tapé sur un métronome alors qu’ils étaient dans un scanner IRMf. L'équipe a pu mesurer à quel point les participants étaient « dans la zone » en mesurant le degré de variabilité des tapotements de chaque participant : une plus grande variabilité suggérait que le participant était moins concentré, tandis qu'un tapotement précis suggérait que le participant était « dans la zone ».

Les chercheurs ont découvert que lorsque le niveau de concentration d'un sujet changeait, différentes régions du cerveau se synchronisaient et se désynchronisaient, en particulier le réseau de contrôle fronto-pariétal (FPCN) et le réseau en mode par défaut (DMN).

Le FPCN est engagé lorsqu'une personne essaie de rester concentrée sur sa tâche, tandis que le DMN est corrélé aux pensées orientées vers l'intérieur (qu'un participant peut avoir lorsqu'il est moins concentré).

"Lorsque l'on est hors de la zone, ces deux réseaux se synchronisent et sont en phase dans les basses fréquences", explique Seeburger. "Quand on est dans la zone, ces réseaux se désynchronisent."

Les résultats suggèrent que les modèles de 20 secondes pourraient aider à prédire si une personne maintient son attention ou non, et pourraient fournir des informations clés aux chercheurs développant des outils et des techniques qui nous aident à nous concentrer profondément.

La grande image

Bien que la relation directe entre le comportement et l’activité cérébrale soit encore inconnue, ces schémas de fluctuation cérébrale sur 20 secondes sont observés universellement et chez toutes les espèces.

« Si vous placez quelqu’un dans un scanner et que son esprit vagabonde, vous constatez ces fluctuations. Vous pouvez trouver ces modèles quasi-périodiques chez les rongeurs. Vous pouvez le trouver chez les primates », explique Schumacher. "Il y a quelque chose de fondamental dans cette activité du réseau cérébral."

"Je pense que cela répond à une question vraiment fondamentale sur la relation entre le comportement et l'activité cérébrale", ajoute-t-il.

"Comprendre comment ces réseaux cérébraux fonctionnent ensemble et influencent le comportement pourrait conduire à de nouvelles thérapies pour aider les gens à organiser leurs réseaux cérébraux de la manière la plus efficace."

Et même si cette tâche simple ne permet pas d’étudier des comportements complexes, l’étude pourrait servir de tremplin pour passer à des comportements et à des états de concentration plus complexes.

"Ensuite, j'aimerais étudier l'attention soutenue d'une manière plus naturaliste", explique Seeburger. "J'espère que nous pourrons approfondir la compréhension de l'attention et aider les gens à mieux gérer leur capacité à la contrôler, à la maintenir et à l'augmenter."

[Alain V]

Oui mais, à partir de là, que va t' il se passer ?
Sinon, introduire sur le marché de nouvelles molécules ( médicaments) pour rendre plus attentif ?
Un médicament de plus.

Autrement dit, que l' on cherche des médicaments contre alzheimer, parkinson, OUI !

Mais " l ' attention " ...je suis beaucoup plus dubitatif.

Qu' est ce qui rend la plupart des enfants hyper actifs, incapables de fixer leur attention ?
Ne serait ce pas simplement la façon dont on les éduque ?
Les valeurs qu' on leur transmet ?
Mais aussi :
L' effet des médias sur leur esprit, et le portable ?

Voilà une société qui créé des maladies et qui ensuite, plutot que de remettre en questions certains de ses principes, propose des médicaments pour réussir à faire face.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[Loganj]

L'attention juste, est une stance de la noble voie octuple du Bouddha .

On peut rappeler ces huit stances :

Le regard ou la vue juste ... c'est l'observation .
La pensée juste ... évidemment après observation et analyse des phénomènes .
Le verbe ou parole juste ... un pouvoir qui découle des deux premières stances .
L'action juste ... l'activité issue de la méditation au quotidien ou des idées que l'on a préconçues .
Le mode ou moyen d'existence juste ... Par associations des stances on en arrive à choisir un mode de vie .
L'effort juste ... Et y mettre l'énergie nécessaire .
L'ATTENTION juste ... c'est à dire bien concentré sur nos actions dans le présent .
La concentration juste ou conscience juste ... est un moteur un système complexe que l'on doit d'abord éveiller et faire fonctionner à 100% ... un pouvoir caché et latent qui somnole au fond de notre esprit .......



On peut également traduire ces stances d'une autre manière .

1. Compréhension juste.
2. Mobile juste.
3. Langage juste.
4. Conduite correcte.
S. Manière de vivre respectable.
6. Effort continu.
7 - Activité intellectuelle constante.
8. Contemplation exercée.
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La vie n'est réelle que lorsque je suis .