[daniel]

Bonjour tout le monde !

Voici le témoignage de Christine (Cricri) concernant son père qui est très malade

Ceux qui m’ont entendu parler il y a quelques jours sur le satsang de Satsangradiolive Julien Bernard, savent que ces temps-ci j’accompagne, avec mes soeurs et sa conjointe, mon papa mourant à l’hopital.

Je voulais en témoigner car mon père nous propose, sans même le savoir, une leçon de vie puissante.

Mon père est encore et a toujours été (il est très lucide et a décidé de cesser tous les médicaments par lui-même), un homme très terre-à-terre, pragmatique, et amoureux de la vie, là, telle qu’elle se présente immédiatement. J’ai l’occasion de parler avec lui plus que jamais, des choses de la vie, de comment il voit sa mort, etc. Il nous enseigne qu’il n’a jamais eu peur de la mort, qu’il ne croit pas à une vie dans l’au-delà, qu’il est en paix avec l’idée de disparaitre à jamais.

Il a refusé d’avoir l’aide spirituelle ou psychologique que l’hôpital propose à toute personne traversant ses derniers instants de vie. Il nous a bien expliqué qu’il sait parfaitement ce qui l’attend, qu’il n’a jamais eu besoin de croire en toutes sortes de « bondieuseries », de spiritualité ou de choses psychologiques…

Sa vie sur sa terre en campagne, à l’ile d’Orléans avec la nature, les animaux, ses arbres, lui a suffit pour connecter avec le vivant plus que n’importe quelle recherche spirituelle aurait su le faire.
L’Absolu tant recherché est au coeur de la matière, au coeur de chaque chose autour de nous, dans la nature, et très souvent, des gens sans aucun besoin de le vivre autrement s’en imprègne de cette façon, en vivant le direct immédiat, au jour le jour en étant heureux d’être là avec ce qu’il ont à vivre sans rechercher autrement. Nous avons toujours grandement apprécié d’être avec lui, car il se dégage toujours de lui un embrassement heureux et puissant de la vie, qu’il communique sans réserve.

Mon père accepte sa mort, il a choisit comment il allait vivre ses derniers instants, il est heureux de le vivre avec nous et je reconnais toujours son amour et sa capacité de ne pas refuser ce qu’il se vit, ce qui est en train d’être, même ces moments difficiles.
Il nous sert un bel exemple sans pourtant n’avoir jamais eu besoin de s’accrocher à des croyances ou à quoi que ce soit d’autres qui n’appartient pas à la sphère purement physique et matérielle.

L’absolu, il le vit de son vivant! Il nous montre la verticalité de l’Être, sans même le savoir…
Je t’aime papa, nous continuerons de t’accompagner jusqu’au bout.
(Vous pouvez partager si vous en avez envie.)

L’été, avec mes soeurs, chez Annick et Éric.

[Alain V]

Ça me paraît être un comportement admirable en ce sens qu' il est une acceptation parfaite de l' existence, telle qu' elle est, sans plus aucun besoin de consolations.

Je n' ai pas ce même point de vue, aussi entier, ce même engagement total.
L' existence est pour moi une vérité inachevée et la mort est un passage.

J' ai peut être, je l' espère, un amour de la vie aussi profond que lui ...
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[daniel]

[manira]

[daniel]

Ps : Maddly Bamy, la dernière compagne de Jacques brel, était à son côté, à son décès ... elle l'a soutenu tout le long