[Unetrehumain]

Personnellement j’en suis convaincu bien que je n’ai pas encore eux une réalisation stabilisé.
Je sais qu’elle est possible de manière permanente ramana maharshi , krishnamurti et d’autre nous le prouve .
Cependant je suis toujours étonné que certains prétendent le contraire même lorsqu’on as des exemples vivants du contraire.
D’autre confondent la réalisation et ses effets , ils pensent que si tu n’est pas 24 sur 24 en état de béatitude , pourtant dans la tradition la réalisation c’est essentiellement celle dé l’identité entre le brahman et Atman (au départ de manière intellectuelle puis intégré dans la vie de tout les jours )
D’autre on des « effet » plus impressionnant , ils vivent de manière quasi corporelle un sentiment océanique (personnellement je n’ai pas eux cette chance ) mais le faite est qu’une majorité de ces personnes restent dans la réalisation .

C’est plus par idéologie que certains courant ce sont mis à dire que puisque tout est impermanent la réalisation doit l’être , c’est confondre selon moi les niveau ontologique et phénoménal.

[Fu ni]

Bonjour,

Voici ce que dit Ramana Maharshi en terminant la description de sa réalisation.

« Le «Je» ou mon «Soi» retenait l’attention par une puissante fascination, à partir de ce moment. La peur de la mort avait disparu une fois pour toutes. L’absorption dans le Soi a continué à partir de ce moment là. D’autres pensées vont et viennent comme les différentes notes d’un musicien, mais le ‘je’ continue comme une note de base ou le sruti fondamental qui accompagne et se fond avec toutes les autres notes.

Que le corps soit engagé dans la conversation, la lecture ou toute autre chose, j’étais toujours centré sur «Je». (De «Ramana Maharshi: Sa vie» – Gabriele Ebert)

Donc cette ancrage dans le Soi n’est pas antinomique avec l’impermanence des pensées. C’est une question de perspective : à partir d’où je vois, je vis, je parle … les pensées sont vues alors comme des harmoniques de la note fondamentale, sans séparation aucune.
D’autre part, on voit bien que ce qui est fondamental c’est la fascination, la passion pour le Soi. Celle-ci me semble résulter de l’intensité et de la clarté de l’expérience de l’absorption en cela. Il y a alors une fidélité naturelle à ce qui est aimé.
Au regard de cet Amour, la question de la permanence ou de l’impermanence de l’éveil me semble secondaire et intellectuelle et finalement différer cet abandon total du corps et de l’esprit à ce qui est. D’ailleurs « seul l’impermanence est permanente » dit le Bouddha.

[manira]

[Fu ni]

[Unetrehumain]

[manira]