[Reality66]

À vous tous

La philosophie et la spiritualité occupent une grande place dans ma vie. Elles sont au centre de ma recherche et de mes découvertes.

J'ai traversé des épreuves et davantage encore des expériences libératrices qui continuent à alimenter mes réflexions.

Mon parcours en psychologie ! Je l'ai rejeté. La notion d'âme n'apparaît pas dans les dictionnaires de cette discipline.

Au plaisir d'échanger avec vous 🙂

[joaquim]

Bonjour Reality66, bienvenue !

[daniel]

Bienvenue Reality !

Pourquoi ce nom !?

[Reality66]

Merci pour votre accueil 😃

Pourquoi ce pseudo Reality66 ? Hé bien en anglais Reality (réalité) garde la forme orthographique du mot réel (real).

La réalité étant une définition du réel mais aussi une image trop excessivement déformée de celui-ci.
Notre ignorance est bien relative au réel. Socrate invitait, il mon avis, bien plus à considérer le réel qu'à mettre en avant les limites de notre raison.
C'est mon observation également sur les courants philosophiques post-socratiques où le stoïcisme prône l'acceptation du réel qui surgit, où le scepticisme consiste à douter de nos perceptions, où le cynisme (dérivé du mot chien) propose un retour à la nature comme seul moyen d'atteindre la sophia...

Mais tout ceci peut rester de la belle littérature si l'on ne se confronte pas au réel pour se contenter des réalités communément admises. Les philosophes d'aujourd'hui se sont sur-intellectualisés, ils ne se donnent plus la peine (philosophique) de s'exposer personnellement pour découvrir par les sens et l'émotion ce qui échappe à la raison. Il s'agit bien là, à mon sens, d'une fuite devant le réel, d'un retranchement sur des réflexions abstraites le plus souvent, alors que certaines réponses ne se trouvent qu'en se trouvant soi-même.

Pour argumentation plus concrète, lorsque j'ai vécu la crise majeure de mon existence j'ai malgré tout gardé une confiance en ma nature profonde et donc dans les lois de la nature et du réel. Si j'étais allé voir un médecin, étant donné mon état psychique il m'aurait prescrit un antidépresseur. Un tel médicament aurait empêché le processus naturel de purgation et de purification de mon organisme et m'aurait empoisonné en bloquant un tel processus, me privant ainsi de ma libération intérieure et d'un accès à une sophia, une spiritualité, à partir de moi-même.
Voilà, j'ai survolé la question essentielle derrière mon pseudo et la guérison spirituelle ou philosophique, ou guérison tout court.

À l'attention de tous, chacun peut et doit néanmoins consulter un médecin quand il le pense nécessaire. Mon "argumentation" ici ne doit pas suggérer que je suis un exemple mais un cas particulier qui a pris certains risques.

Reality

[Fu ni]

Bonjour Reality,

Merci pour votre témoignage.
Beau risque et essentiel !

[daniel]

[Reality66]

Merci Fu ni & daniel pour vos retours.

Pour précision, lorsque j'ai dit que je suis un cas particulier qui a pris certains risques, je parle d'un point de vue médical et surtout de déontologie médicale.

En effet, un médecin prescrira un médicament également pour raison déontologiquement ; ce qui permet au passage de démontrer qu'il a tenté de faire son travail.
Dans le cas contraire, si complications de santé, il s'exposerait à la faute professionnelle.

C'est ainsi que fonctionne la médecin ; elle doit prévenir plutôt que guérir (même si cet adage est introuvable dans les ouvrages de cette discipline). Le problème éthique qui se dissimule derrière la déontologie (toujours fondée sur le Droit) est que cette déontologie peut servir avant toute chose à protéger le praticien plutôt qu'à veiller aux intérêts du patient. Il y a là une forme possible de déresponsabilité personnelle.

Pour simplifier, devant les incertitudes médicales, et Dieu sait que l'humain en fournit à profusion, prescrire peut servir davantage à prévenir d'une faute professionnelle qu'à soigner de manière scientifique. Il est d'ailleurs courant de voir que même si le médecin ne comprend pas des symptômes ( et un vieux monsieur m'en a encore apporté un exemple le mois dernier), il prescrira. C'est un acte de bonne foi qui vaut juridiquement l'intention de faire le bien selon des pratiques admises.

En ce qui concerne mon histoire, un deuil m'avait profondément affecté, c'est tout ce qu'il y a de plus courant, sauf que cet événement a pris pour moi non pas uniquement le sens d'une perte mais de me retrouver aussi. Pour renaître à soi-même, ne faut-il pas mourir à ce que l'on était ? Peut-être qu'il y a culturellement une tendance à la pathologisation de la crise existentielle, synonyme d'anormalité ? Cette tendance à la stigmatisation par le collectif c'est cela même le pathologique ! La re-création de soi est un processus qui ne s'appuie pas sur les attentes normatives d'une société qui ne cesse de produire de nouvelles maladies souvent incompréhensibles.

Reality