Regards sur l'éveil
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 07 Mai 2024 4:29 Sujet du message: Expérience de vie imminente ... |
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Bonjour tout le monde !
Bientôt, nous mourrons dans un mouchoir de poche !
ÉCLATS DE SCIENCES
Les neurosciences face à la mort
Depuis que l’arrêt cardiaque ne signe plus à coup sûr notre mort, c’est dans le cerveau que l’on cherche à déterminer une signature précise et définitive du passage de vie à trépas. Sans succès pour l’instant.
Lise Barnéoud
4 mai 2024 à 14h40
Avant, les choses étaient simples. Quand le cœur s’arrêtait, on était considéré comme mort. Mais voilà, au milieu du siècle dernier, les progrès médicaux ont permis de relancer des cœurs arrêtés. Et depuis, la fin des battements cardiaques n’est plus synonyme de trépas. Les regards se sont alors tournés vers le cerveau et son activité électrique, à la recherche d’un marqueur biologique irrémédiable et irréfutable de la mort. Une quête étrange, pleine de surprises et de rebondissements.
Le développement de la réanimation cardiovasculaire et des soins intensifs n’a pas seulement sauvé d’innombrables vies, en ranimant des personnes autrefois vouées à une mort certaine. Il a également permis à d’autres individus de survivre grâce aux dons d’organes prélevés sur ce tout nouvel état de « mort à cœur battant ». Ce faisant, il a aussi ouvert un nouveau monde, qu’une poignée de chercheurs et chercheuses se sont mis·es à explorer : que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne qui meurt ? Cette question peut paraître anodine, elle attise en réalité d’intenses et délicats débats éthiques (qui dépassent le cadre de cet article) : à partir de quand considère-t-on qu’on a franchi le point de non-retour ?
En temps normal, nos milliards de neurones communiquent sans cesse entre eux, créant une sorte de « bruit de fond » permanent. Un cerveau vivant est un cerveau bruyant, soulignent les neuroscientifiques. D’ailleurs, ce bruit interfère avec le bon fonctionnement de nos neurones : il modifie les informations qui accèdent à nos cerveaux. C’est ce qui les rend difficilement prévisibles.
Illustration 1Agrandir l’image : Illustration 1
© Illustration Justine Vernier / Mediapart
Lorsque notre cerveau devient silencieux, ce n’est pas bon signe. Cela signifie que nous n’avons plus conscience de notre environnement. Un encéphalogramme plat est d’ailleurs l’un des critères d’une « mort cérébrale ». Sauf que même dans ces conditions, certains neurones peuvent rester « vivants ». « On a découvert que les neurones pouvaient conserver leur capacité d’excitabilité, même en cas de coma extrêmement profond », indique Stéphane Charpier, coordinateur de l’équipe Excitabilité cellulaire et dynamiques des réseaux neuronaux à l’Institut du cerveau de Paris.
Libérés du bruit de fond, ces neurones répondent de manière beaucoup plus fiable aux stimulations qu’en temps normal. Plus rien ne les distrait. « C’est contre-intuitif mais un cerveau dont le tracé encéphalogramme est plat contient des neurones qui répondent de manière parfaitement prévisible aux stimulations sensorielles. Autrement dit, un cerveau éteint peut parfaitement bien fonctionner sans être conscient », indique Stéphane Charpier.
Lui-même a frôlé cet état de « mort cérébrale ». En 2008, un accident vasculaire cérébral l’emmène tout droit en soins intensifs. « Beaucoup de choses se sont alors mélangées, raconte le chercheur. La perspective d’affronter ma mort, ma lecture de Frankenstein, et bien sûr mes recherches scientifiques sur le cerveau. » Fort heureusement pour lui et pour la suite de notre histoire, Stéphane Charpier a survécu. Et orienté une partie de ses recherches à mieux comprendre ce qu’il se passe sous notre crâne au moment de rendre l’âme.
Un intrigant feu d’artifice
Moins d’une dizaine de laboratoires dans le monde travaillent sur cette thématique. Les financements sont difficiles à trouver, disent les spécialistes. « On nous rétorque qu’après la mort, de toute façon, c’est la mort, donc à quoi bon financer ce genre de recherches », dit Stéphane Charpier. Même son de cloche du côté des États-Unis, où ces recherches sont souvent vues comme ésotériques, explique Jimo Borjigin : « Lorsque j’ai commencé à me pencher sur ces questions en 2007, j’ai été sidérée de découvrir qu’on ne savait pratiquement rien sur ce qu’il se passe dans un cerveau qui meurt. »
Cette professeure de neurosciences de l’université du Michigan étudiait auparavant les rythmes biologiques dits circadiens (qui durent environ 24 heures). « Un collègue voulait comprendre pourquoi ces rythmes deviennent désorganisés après un accident vasculaire cérébral », raconte Jimo Borjigin, qui n’a depuis plus jamais décroché de cette « science de la mort ». Après avoir longtemps travaillé sur les rats, elle a récemment eu accès aux données d’électroencéphalographie de quatre patient·es dans le coma au moment précis où on leur a retiré la ventilation artificielle. Ce qui lui a permis de confirmer une étrange découverte sur les premiers instants où le cerveau vient à manquer d’oxygène.
Prenons le cas de la patiente n° 1, une jeune femme de 24 ans dont le cœur s’est arrêté alors qu’elle était enceinte de son troisième enfant. Aux urgences, on parvient à faire redémarrer son cœur. Mais son cerveau ne réagit plus. Elle reste dans un coma profond trois jours durant, sans signe d’espoir de rétablissement. C’est alors que la famille et les médecins prennent la décision de retirer la respiration artificielle, cessant ainsi l’apport d’oxygène à son organisme.
Quelques secondes plus tard, surprise : un « feu d’artifice » se déclenche dans une zone particulière du cerveau, la jonction temporo-pariéto-occipitale, impliquée dans de nombreuses fonctions conscientes. « Nous avons observé un sursaut d’ondes gamma, des ondes de haute fréquence, pendant au moins quatre minutes. Un peu comme si le cerveau activait subitement ses signaux d’alarme les plus rapides pour alerter sur le manque d’oxygène », retrace Jimo Borjigin, qui avait déjà repéré ces soubresauts électriques et chimiques dans le cerveau des rats mourants.
Expériences de mort imminente
Ces ondes qui connectent différentes régions du cerveau pourraient être à l’origine des expériences de mort imminente rapportées par certaines personnes survivant à un arrêt cardio-respiratoire. De fait, cette zone temporo-pariéto-occipitale est impliquée dans les hallucinations visuelles, les sensations de sortir de son corps, la récupération de souvenirs ou encore dans les comportements d’empathie, énumère la chercheuse.
« Or, ce qui revient souvent dans ces expériences qui sont très individuelles, ce sont des lumières vives, la sensation de flotter au-dessus de son corps, des souvenirs anciens extrêmement précis, et aussi ce sentiment d’empathie, d’être devenu plus altruiste », argumente Jimo Borjigin, qui reconnaît toutefois qu’il ne s’agit encore que d’une hypothèse : « Malheureusement, ces quatre patients sont morts, donc nous ne savons pas ce qu’ils ont pu ressentir au moment où ces activités électriques se produisaient. »
Il y a six mois, le groupe Coma Science de l’université de Liège a démarré une étude qui pourrait permettre de tester cette hypothèse. Cette fois, l’équipe espère inclure une centaine de patientes et de patients, accueillis en salle de réanimation et ayant survécu. « On s’attend à ce qu’environ 15 % d’entre eux rapportent une expérience de mort imminente, indique la neuroscientifique Charlotte Martial, qui dirige cette recherche. En enregistrant l’activité électrique dans la zone repérée par Jimo Borjigin, nous pourrons étudier dans quelle mesure ce pattern revient à chaque fois chez les personnes rapportant une expérience de mort imminente, même si nous ne pourrons jamais être certains que c’est pendant cette période qu’ils ont vécu l’expérience. »
L’onde de la mort
Et après ce sursaut d’activité ? Le cerveau ralentit jusqu’à atteindre ce fameux tracé encéphalogramme plat, qui survient selon les situations quelques secondes à quelques minutes après le début de la diminution d’oxygène. Fin de l’histoire ? Pas vraiment...
En 2011, des chercheurs de l’université de Nimègue, aux Pays-Bas, ont voulu vérifier si la décapitation des animaux de laboratoire représentait une procédure « acceptable », c’est-à-dire sans souffrance. Après avoir équipé des rats d’électrodes, ils ont donc décapité leurs animaux et observé l’activité électrique. Résultat : le tracé s’aplatit en quelques secondes seulement. « Il semble donc raisonnable de supposer que trois à quatre secondes après la décapitation, l’animal est inconscient, incapable de percevoir le stress et la douleur », concluent les auteurs.
Sauf que 50 secondes plus tard, contre toute attente, une onde très lente, de grande amplitude, apparaît sur l’oscillogramme de tous les rats ! Surpris, les chercheurs imaginent que cette vague signe « la mort synchrone des neurones du cerveau » et la baptisent « onde de la mort ». Plusieurs équipes l’ont depuis retrouvée chez l’animal mais aussi chez l’humain. « Nous aurons tous notre onde de la mort », dit Stéphane Charpier, qui est récemment parvenu à préciser son origine chez le rat.
Rien de surnaturel à cette onde : il s’agit d’une activité électrique passive liée à la disparition de l’oxygène, la source d’énergie de nos cellules. Sans oxygène, les cellules cessent de produire des molécules appelées ATP : ce sont elles qui permettent in fine de faire fonctionner toutes les activités cellulaires. Dans les neurones, ces molécules sont notamment essentielles pour actionner des pompes situées sur leurs membranes, qui permettent de générer les potentiels électriques le long des fils neuronaux.
Lorsque ces pompes ne fonctionnent plus, les ions diffusent passivement à travers la membrane des neurones, ce qui crée un courant dans le cerveau. C’est ce courant qui provoque l’« onde de la mort ». Cette onde démarre dans les couches profondes du cerveau, où l’on trouve les neurones les plus sensibles à la privation d’oxygène. Puis elle se propage ensuite comme une vague, partout ailleurs dans le cerveau, marquant la fin de l’excitabilité de l’ensemble des neurones.
Fin de l’histoire ? Toujours pas !
Sauf qu’en réalité, cette « onde de la mort » n’en est pas une : il est possible d’en revenir, a également démontré l’équipe de Stéphane Charpier. En induisant une diminution de l’oxygène dans le cerveau de rats puis en les réoxygénant, elle a pu observer dans certains cas des ondes miroirs à l’onde de la mort, de plus petite amplitude, dans quelques régions cérébrales. La preuve que les pompes peuvent se réactiver et rééquilibrer les concentrations d’ions à l’intérieur des neurones. « Lorsque ces ondes surgissent, cela signe à tous les coups un retour à la vie », affirme l’auteur de La Science de la résurrection (éd. Flammarion, 2020).
Après l’onde de la mort, voici donc les ondes de la réanimation ! Encore jamais observées chez l’homme, elles pourraient survenir dans certains cas d’autoréanimation, quand la circulation reprend de manière autonome, ou après une réanimation cardio-respiratoire, imagine le chercheur. On pourrait d’ailleurs imaginer que les expériences de mort imminente se produisent à ce moment-là, et non tout au début du processus. « Il faudrait dans ce cas les renommer “expérience de vie imminente” », suggère le scientifique.
Une chose est sûre : si ces pompes neuronales ne se remettent pas en route, c’en est fini de l’excitabilité des neurones. Donc de la vie. Fin de l’histoire, du moins pour l’instant.
Lise Barnéoud
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Ma 07 Mai 2024 10:39 Sujet du message: |
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Il faut quand même avoir l' idée de décapiter des animaux ... on n' arrete pas le progrès. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1554 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ma 07 Mai 2024 10:40 Sujet du message: |
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Bonjour Daniel, bonjour à toutes et tous...
Tout comme l'on peut observer une particule de l'extérieur, il ne saurait être vécu "le vécu de la particule"... bien différent de ce qui est observé par un observateur externe.
Une image a surgi... si l'on observe un pot de fleur brisé, l'on peut observer tout le système racinaire du végétal qui s'y trouve, qui peut occuper la quasi totalité du volume du pot. Ce réseau complexe qui en apparence laisse voir "des racines" ne forme qu'un seul être.
Tu sais qu'il est possible de vivre cette dite expérience hors de tout contexte mortel. Le passage vers une autre réalité dite "au-delà" se fait, dans le "vécu", par les mêmes visions de lumières (tantôt colorées, tantôt blanche).
Tous ces mots qui précèdent ne servent qu'à communiquer cette information. Il n'y a "lumière blanche" que par les mots qui disent "lumière blanche". Il n'y a ni lumière ni blanc qui ne soit intégré à la conscience comparative d'une obscurité et de noir.
Imagine (génère l'image) d'un terreau vierge de toute vie.
Son étendue n'a ici aucune étendue et se trouve être sans importance.
Une graine dans ce terreau se met à croître et envahit l'espace favorable d'un réseau racinaire.
Cela est identique au "savoir". Il est comme "tentaculaire" et "touche" à l'espace insondable de "ce qui est su", ce qui peut être perçu, ce qui désormais entre dans son champ. Tout ce qu'il ne peut voir, ou qui n'est pas touché, reste absent et se trouve être nommé par la conscience comme "non savoir" ou ignorance.
Imagine maintenant qu'il n'y a plus d'espace vide de savoir, que son réseau soit complet. Savoir en dirait alors autant sur lui-même, que sur la totalité, il devrait s'inclure, mais pour cela "savoir" devrait être observé d'une position externe à lui-même, c'est à dire de la position de l'ignorance par-delà le fondamental lui-même.
La bonne nouvelle : cela est possible, cela est réalité. Mais dans une inconscience.
Un cadavre commence à être recyclé par toute une faune dès lors qu'il est cadavre. L'asticot est utilisé pour nettoyer les tissus nécrosés d'une blessure. Ils ne touchent pas à la matière vivante. Il est à supposer que leur relation avec "ce qui est vivant ou mort" leur permet de détecter spontanément ce qui caractérise la différence.
Une mouche ne dépose des œufs que sur de la matière qui présente certaines caractéristiques. Elle possède cette information... mais en a-t-elle conscience...
C'est peut-être là que pourrait être trouvé un marqueur. Tout comme des animaux sont utilisés pour marquer un vivant atteint d'une tumeur.
Il est dit, et cela s'avère, qu'une information qui ne serait pas en corrélation avec la vérité ou la réalité pourrait cacher cette vérité, et pourtant être considérée comme authentique.
Savoir est un réseau d'information.
Savoir n'est pas unique, il s'accompagne d'autres consciences que simplement le savoir, mais si seul le savoir est considéré, il peut tout autant cacher d'autres facultés qui, elles, demeureraient absentes ou cachées.
Nous n'utilisons qu'une infime partie de nos facultés. Et parfois ces facultés sont occultées voire contestées par l'une d'entre-elles : la science, qui fait pourtant partie du même réseau... comme les racines.
Ce qui n'a pas été vu, perçu ou vécu... est absent... n'existe pas... ne possède aucune réalité.
Ces lointains ancêtres longtemps considérés par "science affectée ou infectée" comme de grands singes stupides et ignorants.
Il est de plus en plus à admettre que leurs connaissances sont peut-être plus étendues que notre actuel savoir, mais dans l'in-con-science... tout comme la mouche.
Il est actuellement constaté que l'intelligence — qui a connu son apogée au début du 20e siècle — est en déclin, et que cette faculté "savoir" se trouve à ce point dominante, s'imposant et imposant ses lois intrinsèques, qu'elle se substitue à "ce qui se trouve être" et modifie la réalité elle-même par affection et infection.
L'étude par l'observateur externe nous apprend, mais "nous" apprendre se fait par l'interne.
Bien des "sachants" prétendent encore que les chakras n'ont pour seule existence que des illusions auto-générées par des croyances religieuses ou cultuelles. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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vertgandazert
Inscrit le: 20 Août 2015 Messages: 445 Localisation: Nantes
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Posté le: Ma 07 Mai 2024 11:50 Sujet du message: |
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Bonjour daniel,
Tu as le don de dénicher des scientifiques vraiment extraordinairement drôles.
Un grand merci, quand je lis:"Une chose est sûre : si ces pompes neuronales ne se remettent pas en route, c’en est fini de l’excitabilité des neurones. Donc de la vie. Fin de l’histoire, du moins pour l’instant.
Lise Barnéoud"
Je me dis que cette scientifique est drôlement gonflée .
Moi je sens venir un coup de pompe...? _________________ La vie est une expérience, alors expérimentons |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 07 Mai 2024 19:46 Sujet du message: |
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Fleur de Soi a écrit: | Bonjour Daniel, bonjour à toutes et tous...
Tout comme l'on peut observer une particule de l'extérieur, il ne saurait être vécu "le vécu de la particule"... bien différent de ce qui est observé par un observateur externe.
Une image a surgi... si l'on observe un pot de fleur brisé, l'on peut observer tout le système racinaire du végétal qui s'y trouve, qui peut occuper la quasi totalité du volume du pot. Ce réseau complexe qui en apparence laisse voir "des racines" ne forme qu'un seul être.
Tu sais qu'il est possible de vivre cette dite expérience hors de tout contexte mortel. Le passage vers une autre réalité dite "au-delà" se fait, dans le "vécu", par les mêmes visions de lumières (tantôt colorées, tantôt blanche).
Tous ces mots qui précèdent ne servent qu'à communiquer cette information. Il n'y a "lumière blanche" que par les mots qui disent "lumière blanche". Il n'y a ni lumière ni blanc qui ne soit intégré à la conscience comparative d'une obscurité et de noir.
Imagine (génère l'image) d'un terreau vierge de toute vie.
Son étendue n'a ici aucune étendue et se trouve être sans importance.
Une graine dans ce terreau se met à croître et envahit l'espace favorable d'un réseau racinaire.
Cela est identique au "savoir". Il est comme "tentaculaire" et "touche" à l'espace insondable de "ce qui est su", ce qui peut être perçu, ce qui désormais entre dans son champ. Tout ce qu'il ne peut voir, ou qui n'est pas touché, reste absent et se trouve être nommé par la conscience comme "non savoir" ou ignorance.
Imagine maintenant qu'il n'y a plus d'espace vide de savoir, que son réseau soit complet. Savoir en dirait alors autant sur lui-même, que sur la totalité, il devrait s'inclure, mais pour cela "savoir" devrait être observé d'une position externe à lui-même, c'est à dire de la position de l'ignorance par-delà le fondamental lui-même.
La bonne nouvelle : cela est possible, cela est réalité. Mais dans une inconscience.
Un cadavre commence à être recyclé par toute une faune dès lors qu'il est cadavre. L'asticot est utilisé pour nettoyer les tissus nécrosés d'une blessure. Ils ne touchent pas à la matière vivante. Il est à supposer que leur relation avec "ce qui est vivant ou mort" leur permet de détecter spontanément ce qui caractérise la différence.
Une mouche ne dépose des œufs que sur de la matière qui présente certaines caractéristiques. Elle possède cette information... mais en a-t-elle conscience...
C'est peut-être là que pourrait être trouvé un marqueur. Tout comme des animaux sont utilisés pour marquer un vivant atteint d'une tumeur.
Il est dit, et cela s'avère, qu'une information qui ne serait pas en corrélation avec la vérité ou la réalité pourrait cacher cette vérité, et pourtant être considérée comme authentique.
Savoir est un réseau d'information.
Savoir n'est pas unique, il s'accompagne d'autres consciences que simplement le savoir, mais si seul le savoir est considéré, il peut tout autant cacher d'autres facultés qui, elles, demeureraient absentes ou cachées.
Nous n'utilisons qu'une infime partie de nos facultés. Et parfois ces facultés sont occultées voire contestées par l'une d'entre-elles : la science, qui fait pourtant partie du même réseau... comme les racines.
Ce qui n'a pas été vu, perçu ou vécu... est absent... n'existe pas... ne possède aucune réalité.
Ces lointains ancêtres longtemps considérés par "science affectée ou infectée" comme de grands singes stupides et ignorants.
Il est de plus en plus à admettre que leurs connaissances sont peut-être plus étendues que notre actuel savoir, mais dans l'in-con-science... tout comme la mouche.
Il est actuellement constaté que l'intelligence — qui a connu son apogée au début du 20e siècle — est en déclin, et que cette faculté "savoir" se trouve à ce point dominante, s'imposant et imposant ses lois intrinsèques, qu'elle se substitue à "ce qui se trouve être" et modifie la réalité elle-même par affection et infection.
L'étude par l'observateur externe nous apprend, mais "nous" apprendre se fait par l'interne.
Bien des "sachants" prétendent encore que les chakras n'ont pour seule existence que des illusions auto-générées par des croyances religieuses ou cultuelles. |
Je ne vois pas ce que tu veux dire, quand tu bois une potion toxique, tu te sens mal et ça se voit de l'extérieur, tu expliques cela comment, si ne n'est pas parce que ça passe par le corps !? |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1554 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Me 08 Mai 2024 8:47 Sujet du message: |
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Exact mon bon Daniel.
Il n'est aucunement question de contra-diction.
Le silence eut été préférable une fois encore.
Ce qui suscite cette réaction n'est pas en lien avec ce document ni les constats qui s'y trouvent décrits, mais avec ce qui ne s'y trouve pas.
Désolé... _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Me 08 Mai 2024 11:36 Sujet du message: |
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On pourrait pousser, mais, alors, jusqu'où pousse l'identification !? Peut-être que toute fonction du cerveau est dans l'identification ... et leur représentation (image) en troisième personne !? Il ne resterait rien, des lors concernant la personne qui ne le serait pas !?
Sinon, je ne peux pas dire pourquoi, mon vrai Philippe, ton message premier m'a touché ... un direct au cœur ! |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1554 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Je 09 Mai 2024 8:35 Sujet du message: |
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Sacré Daniel
Il se trouve que mes expériences vécues jusque là avec la science sont généralement plutôt à connotation négative...
Le... "c'est moi qui a raison".
Tu vois Daniel, pour moi, ce qui a raison n'est pas ce qui le prétend, mais les faits de la réalité et de la vérité... que nous puissions le voir ou pas.
Cette vision qui est là ne me dit pas seulement que tout est lié et structuré, mais que plusieurs explications sont possibles, plusieurs "chemins" de la raison. Pour imager cela, l'on pourrait dire que l'octopus n'a pas qu'un tentacule, mais que des gens puissent se battre en défendant chacun l'idée de "un seul tentacule" croyant que ce tentacule est unique est une idiotie
Ne défendre qu'un point de vue revient à faire de la propagande. (revoir les échanges sur la guerre en Ukraine).
Il n'est pas grave de se tromper, notre savoir évolue par correction de nos erreurs. Admettre mes erreurs permet d'évoluer, se cantonner à la défense de mon point de vue, c'est reculer.
Ce qui est dommage (et dommageable) par contre, c'est de croire qu'il n'y aurait que l'esprit et l'intelligence ou le savoir.
Le mental n'est pas une grave maladie
La maladie, c'est plutôt de s'enfermer dans la raison et de délaisser le cœur.
Apprendre en s'amusant et non par sanction, c'est aussi apprendre... non ?
Autour de moi je n'entends quasi que de la complainte et de la protestation, du burn-out et de la dépression, de la souffrance et de la rébellion, des oppositions et de la contrainte. Et l'on voudrait que Philippe ait le moral au beau fixe...
Euuuuuhh...
J'apprécie le commentaire de Vertgandazert sur le coup...
Daniel qui déniche des scientifiques drôles... et pourquoi pas ?
Une vie dans la couleur et la joie est quand même plus belle non ?
...et même pas besoin de le savoir.
Une vie monotone, triste, austère, grise, raisonnable et argumentée, désolé, mais cela ne me donne aucune "en-Vie".
Là, dans le mur de la prison, il y a une petite lucarne d'où rentre la lumière, l'esprit libre, un cœur palpitant, des rires d'enfants et d'amis.
Soit il y a en nous un je ne sais quoi qui ne nous fait voir que "ce qui ne va pas", soit nous faisons tout pour que "ça n'aille pas" et passons notre temps à le condamner.
A côté, juste à côté de deux ou trois bricoles qui ne sont pas optimales à nos yeux, il y a aussi tout un monde de "ce qui va bien", mais il semble ne pas être là.
"Avoir raison"... ou... "Être joyeux".
Le choix est déjà fait.
Alors pour conclure :
Si je devais dire une bêtise, ne m'agressez pas, mais que celle-ci nous amuse. Après tout, les bêtises, ça sert à cela.
Au cours d'un voyage en avion (papa étant pilote), un ministre lui a dit :
"La politique ? Bah, mettez-vous devant un miroir et inventez le plus gros mensonge qui soit. Lorsque celui qui est dans le miroir sera convaincu de la véracité du mensonge, vous serez politicien".
Je trouve ça génial _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Je 09 Mai 2024 9:12 Sujet du message: |
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👍🏻
C' est même l' art de mentir en tant qu' exercice de style ( et de convaincre )
" la maladie, c'est plutôt de s'enfermer dans la raison et de délaisser le cœur ". _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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Kairos
Inscrit le: 29 Août 2023 Messages: 1320
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Posté le: Je 09 Mai 2024 10:12 Sujet du message: |
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Je m'insère dans un dialogue qui n'a rien à voir avec moi, pour signaler de ne pas confondre les sciences avec les scientifiques.
Je vous laisse y penser. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Posté le: Je 09 Mai 2024 12:31 Sujet du message: |
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Fleur de Soi a écrit: | Sacré Daniel
Il se trouve que mes expériences vécues jusque là avec la science sont généralement plutôt à connotation négative...
Le... "c'est moi qui a raison".
Tu vois Daniel, pour moi, ce qui a raison n'est pas ce qui le prétend, mais les faits de la réalité et de la vérité... que nous puissions le voir ou pas.
Cette vision qui est là ne me dit pas seulement que tout est lié et structuré, mais que plusieurs explications sont possibles, plusieurs "chemins" de la raison. Pour imager cela, l'on pourrait dire que l'octopus n'a pas qu'un tentacule, mais que des gens puissent se battre en défendant chacun l'idée de "un seul tentacule" croyant que ce tentacule est unique est une idiotie
Ne défendre qu'un point de vue revient à faire de la propagande. (revoir les échanges sur la guerre en Ukraine).
Il n'est pas grave de se tromper, notre savoir évolue par correction de nos erreurs. Admettre mes erreurs permet d'évoluer, se cantonner à la défense de mon point de vue, c'est reculer.
Ce qui est dommage (et dommageable) par contre, c'est de croire qu'il n'y aurait que l'esprit et l'intelligence ou le savoir.
Le mental n'est pas une grave maladie
La maladie, c'est plutôt de s'enfermer dans la raison et de délaisser le cœur.
Apprendre en s'amusant et non par sanction, c'est aussi apprendre... non ?
Autour de moi je n'entends quasi que de la complainte et de la protestation, du burn-out et de la dépression, de la souffrance et de la rébellion, des oppositions et de la contrainte. Et l'on voudrait que Philippe ait le moral au beau fixe...
Euuuuuhh...
J'apprécie le commentaire de Vertgandazert sur le coup...
Daniel qui déniche des scientifiques drôles... et pourquoi pas ?
Une vie dans la couleur et la joie est quand même plus belle non ?
...et même pas besoin de le savoir.
Une vie monotone, triste, austère, grise, raisonnable et argumentée, désolé, mais cela ne me donne aucune "en-Vie".
Là, dans le mur de la prison, il y a une petite lucarne d'où rentre la lumière, l'esprit libre, un cœur palpitant, des rires d'enfants et d'amis.
Soit il y a en nous un je ne sais quoi qui ne nous fait voir que "ce qui ne va pas", soit nous faisons tout pour que "ça n'aille pas" et passons notre temps à le condamner.
A côté, juste à côté de deux ou trois bricoles qui ne sont pas optimales à nos yeux, il y a aussi tout un monde de "ce qui va bien", mais il semble ne pas être là.
"Avoir raison"... ou... "Être joyeux".
Le choix est déjà fait.
Alors pour conclure :
Si je devais dire une bêtise, ne m'agressez pas, mais que celle-ci nous amuse. Après tout, les bêtises, ça sert à cela.
Au cours d'un voyage en avion (papa étant pilote), un ministre lui a dit :
"La politique ? Bah, mettez-vous devant un miroir et inventez le plus gros mensonge qui soit. Lorsque celui qui est dans le miroir sera convaincu de la véracité du mensonge, vous serez politicien".
Je trouve ça génial |
Moi, je dis ça, c'est pour vous, hein !
Personnellement, je prends les deux en compte, cad, avec ou sans Dieu ! De tout façon pour qui connait l'éveil, cela est réglé, hein !? Tout ce qui est vu en troisième personne, n'est qu'une représentation ! Toutes les observations scientifiques ! Elles sont vues dans l'histoire que l'on se raconte, pour pouvoir se situer en tant qu'humain, conscience individualisée, pour prendre conscience, qu'en fait, l'on est la Consciebce, le Tout !
Mais si un jour vous vous apercevez qu'il n'y a pas de dimension spirituelle éternelle, ben, vous penserez à moi et ce sera juste un mauvais moment à passer |
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Fleur de Soi
Inscrit le: 02 Jan 2021 Messages: 1554 Localisation: Braives - Belgique
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Posté le: Ve 10 Mai 2024 8:00 Sujet du message: |
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C'est fait Daniel...
Tout à fait Kairos, le scientifique n'est pas à confondre avec science, mais il observe les choses d'un regard qui lui est propre.
Cela peut ici encore être documenté par une anecdote.
Phénomène : "absence de moi, lumière, tunnel, passage, extraction, inversion, désincarnation, atemporalité,..."
La psychologue : "vous êtes mort"
Le philosophe : "vécu métaphysique"
Le spirituel (Pasq24 et la tradition bouddhiste) : "éveil spontané"
Le Médecin : "syncope"
Mon père : "auto-hypnose"
Le neurologue : "cerveau en carence d'oxygène"
La semaine dernière j'ai vécu deux petits phénomènes.
Le premier : champ de vision restreint, tout autour c'est noir. Toute la partie supérieure est dorée et scintillante, au milieu une tache mauve morcelée. Œil ouvert, je ne vois plus qu'une petite partie de l'image dans le bas. Œil fermé, toute la partie supérieure est une lumière blanche et le milieu est fait de points blancs très lumineux, le dessous est noir.
Le deuxième : les yeux ne sont plus alignés (strabisme) et cela s'accompagne d'un étourdissement, impossible de rester debout.
Mon père : "oui j'ai vécu cela, ce sont des petites thromboses, il est temps de consulter".
Il y a pourtant un phénomène permanent depuis qu'a été perçue cette lumière, qu'ont été perçus ce passage et cette inversion.
Une vision différente, un état d'être différent, un ressenti différent.
Quelque chose a changé, quelque chose n'a pas changé.
Cependant en aucun cas il y aura prétention d'éveil.
Une compréhension de ce que "éveil" signifie pour le "savoir", oui, mais pas "d'état" d'éveil. _________________ Je vis une grande expérience, sans science, car l'expérience... c'est Moi.
Cet homme est un étranger... |
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Reality66
Inscrit le: 27 Avr 2024 Messages: 63 Localisation: Languedoc-Roussillon
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Posté le: Ve 10 Mai 2024 13:08 Sujet du message: |
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J'ai trouvé intéressant dans l'article que le cerveau est bruyant jusqu'à provoquer un dysfonctionnement. Les états modifiés de conscience permettraient alors de limiter ces bruits et d'accéder à une meilleure activité neuronale !
Denis de Paris, alias Saint Denis, a été décapité puis est allé ramasser sa tête ! Il aurait été aidé par un ange !
Quoique j'ai déjà vu qu'on avait coupé la tête à un canard et que celui-ci s'envola sur une vingtaine de mètres avant de retomber ! Rien à voir en apparence avec le cerveau ? Le cerveau c'est le système nerveux central, il reste celui périphérique qui apparaît avoir aussi cette impulsion bio-chimique après la mort.
J'ai réalisé quelques expériences en condition de froid (baignade en eau froide) jusqu'à la limite d'avoir les doigts engourdis et peiner à me rhabiller. Sorte d'expérience vers l'hypothermie et la mort avant de me réchauffer en courant. Bien entendu j'étais entraîné à ce type d'exercice pour connaître les bonnes limites pour mon corps.
Il se produit alors une réaction de chaleur dans l'organisme, vraisemblablement comme celle qu'on rencontre chez ceux dans les hauts sommets montagneux entrain de mourir de froid, et, qu'avant de mourir l'on retrouve en petite tenue tellement ils ont chaud.
Dans mon expérience, où j'allais tout de même chercher cette réaction bio-thermique, j'ai constaté que mon activité cérébrale changeait du tout au tout. Une fois l'effort de me réchauffer ayant régulé mon organisme, je ressentais un curieux état de joie intense sans raison. Je ne pouvais que rationnellement penser que j'allais recevoir un appel téléphonique ou recevoir un courrier, tellement ma joie était immense.
Oui mais la journée passait et pas de bonne nouvelle pour justifier une telle joie ! J'ai qualifié cette joie la "joie sans objet", avant de découvrir que c'était le titre d'un livre de Jean Klein. Ce n'est pas tout ! J'ai aussi qualifié mon état par "état de bonne nouvelle" !
Évangile signifie Bonne Nouvelle. Je crois alors que c'est avant tout un état naturel du corps et de l'esprit se prolongeant dans le surnaturel par la foi en Dieu ou l'Espérance en Dieu. Cette Espérance est à mon sens une certitude religieuse, tout comme ma joie sans objet est le ressenti de la bonne nouvelle, sans doute à se sentir exister à/par la source de la vie, alors que le corps commençait à entrevoir sa fin et le moi son anéantissement ?
Ici, avec un peu d'eau froide et de l'exercice, l'on peut expérimenter. Il y a peu j'ai parlé de l'état de contemplation un outil de jardinage à la main. Ça pourrait être déconcertant alors que des enseignements produisent des exercices pour atteindre des effets spirituels. Je me souviens d'un enseignement disant que le but de tout exercice est de pouvoir s'en passer. Que dire alors de l'innocent vivant dans la Grâce, c'est de l'ordre du spontané ?
Ceux qui reviennent d'un coma se voient aussi changés... _________________ S'il suffisait de croiser les jambes pour atteindre l'illumination toutes les grenouilles seraient Bouddha. ( Taisen Deshimaru ) |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 9284 Localisation: belgique
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6318
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Posté le: Sa 11 Mai 2024 3:07 Sujet du message: |
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La bonne humeur et la joie de vivre. _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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