[daniel]

Bonjour tout le monde !

Et bien, il y a des gens qui n'ont pas de discours intérieur

Résumé : Des recherches récentes introduisent « l'anendophasie » comme terme désignant l'absence de discours intérieur, révélant que tout le monde ne fait pas l'expérience d'un dialogue interne. L’étude a comparé des adultes ayant des niveaux de parole intérieure faibles et élevés, révélant des différences significatives dans leurs capacités cognitives.

Ceux qui avaient un langage intérieur minimal avaient davantage de difficultés avec leur mémoire de travail verbale et leur jugement des rimes, même si leurs capacités de changement de tâche n'étaient pas affectées. Cette étude met en évidence le rôle important que joue la parole intérieure dans certaines fonctions cognitives.

Faits marquants:

Définition de l'anendophasie : Le terme « anendophasie » a été inventé pour décrire un manque de parole intérieure, qui varie considérablement selon les adultes, d'abondant à absent.
Impact sur les tâches cognitives : les individus ayant une parole intérieure minimale présentent des performances inférieures aux tâches impliquant la mémoire de travail verbale et le jugement des rimes, soulignant le rôle fonctionnel de la parole intérieure dans ces domaines.
Influence cognitive sélective : L'absence de parole intérieure n'affecte pas uniformément tous les processus cognitifs ; par exemple, les capacités de changement de tâche ne sont pas affectées, ce qui indique une relation complexe entre la parole intérieure et les fonctions cognitives.
Source : Actualités en neurosciences

Le discours intérieur, ou le monologue interne qui raconte, débat et traite les informations sous forme linguistique, est souvent considéré comme un compagnon constant dans notre esprit.

Cependant, de nouvelles recherches remettent en question cette notion, en introduisant le terme « anendophasie » pour décrire les individus qui font rarement, voire jamais, l’expérience de la parole intérieure.

L'étude s'est concentrée sur l'exploration des implications comportementales de l'anendophasie à travers quatre expériences distinctes.

Les participants ont été divisés en deux groupes en fonction de leurs niveaux de discours intérieur autodéclarés. Les membres du groupe de parole interne faible (N = 46) ont démontré des performances nettement inférieures dans les tâches de mémoire de travail verbale par rapport à leurs homologues du groupe de parole interne élevée (N = 47).

Cette découverte suggère que le dialogue permanent que nous engageons avec nous-mêmes peut jouer un rôle crucial dans notre capacité à conserver et à manipuler les informations dans notre esprit.

En outre, l'étude a évalué la capacité des participants à effectuer des jugements de rimes, une tâche qui bénéficie généralement du traitement verbal.

Là encore, les individus ayant une parole intérieure minimale ont été confrontés à davantage de défis, ce qui indique que la parole intérieure peut faciliter le type de manipulation linguistique requise pour de telles tâches.

Cela concorde avec la théorie selon laquelle la parole intérieure soutient une gamme d’activités verbales, de la lecture et de la compréhension à la créativité linguistique.

Il est intéressant de noter que toutes les fonctions cognitives associées au traitement verbal n’ont pas été affectées par les niveaux de parole intérieure.

Les performances en matière de changement de tâche, qui implique de déplacer l'attention entre les tâches et qui bénéficieraient de signaux verbaux endogènes, ne différaient pas de manière significative entre les deux groupes.

De plus, l’étude n’a trouvé aucun effet catégorique significatif sur les jugements perceptuels liés au discours intérieur, ce qui suggère que l’influence du dialogue interne pourrait être plus nuancée, affectant certains domaines de la fonction cognitive tout en en épargnant d’autres.

Cette étude élargit non seulement notre compréhension de la variabilité des expériences cognitives humaines, mais ouvre également de nouvelles voies pour examiner comment la présence ou l'absence de parole intérieure pourrait influencer divers aspects du fonctionnement et du comportement psychologiques.


Ce qui semble vouloir dire que la "petite voix interieure" n'a pas de lien avec la Conscience, mais fait partie du mental

Ce qui semble donner raison à Joaquim quand il dit que la conscience révèle dans l'instant, ce qui se dit et fait

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