daniel
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Posté le: Sa 25 Mai 2024 8:04 Sujet du message: Lien hyperconnectivité neuronal et l'éveil spirituel ... |
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Bonjour tout le monde !
C'est un temps de printemps à s'envoyer en l'air, non !? Faut bien compenser
Pour info
Longtemps, on a cru que les champignons, ben, hallucinogènes, provoquaient des hallucinations ... et bien nom, ils perturbent, surtout la sensation de soi, en venant se déposer, par miettes, sur les récepteurs neuronaux (sur les récepteurs opioïdes de type kappa.) ...
http://www.cafe-eveil.org/forum/viewtopic.php?p=37378&highlight=claustrum#37378
Résumé : La psilocybine, le composé actif des champignons magiques, initie un modèle d'hyperconnectivité dynamique dans le cerveau. Cet état cérébral est lié aux effets modificateurs de l’ego et aux sentiments d’infinité océanique communément rapportés lors d’expériences psychédéliques.
Les résultats mettent en évidence les applications psychothérapeutiques potentielles de la psilocybine pour traiter divers troubles psychiatriques. Cette recherche permet de mieux comprendre comment la psilocybine affecte la dynamique cérébrale et les expériences subjectives, offrant ainsi un aperçu de son potentiel thérapeutique.
Faits marquants:
Connectivité cérébrale dynamique : La psilocybine induit un état d'hyperconnectivité dynamique, qui change avec le temps et est en corrélation avec la sensation d'infini océanique.
Effets modificateurs du moi : L'étude a révélé que le schéma cérébral hyperconnecté de la psilocybine est plus fortement associé aux expériences modificatrices du moi qu'aux expériences hallucinatoires.
Potentiel thérapeutique : Ces découvertes sont cruciales pour comprendre les mécanismes neurophysiologiques derrière les effets thérapeutiques de la psilocybine, en particulier pour les troubles psychiatriques comme la dépression et l'anxiété.
https://neurosciencenews.com/psilocybin-hyperconnectivity-mystical-26165/
Il est question d'hyperconnectivité provoqué par l'action de la psilocybine (la quantité employée à son importance), qui provoque des états modifiés de conscience ... on se sent, soi, infini, éternel, depuis toujours, à jamais ... du Bonheur
Le fait est que cette hyperconnectivité contrôlée peut aussi être obtenue par la méditation, avec les mêmes résultats ... on peut l'induire, en la provocant ... technique neurofeedback :
Le neurofeedback ou rétroaction neurologique ou rétrocontrôle neurologique est un type de biofeedback au cours duquel l'activité neuronale d’un individu est mesurée et lui est présentée en temps réel (sous différentes formes : son, image, etc.). Le but de cette méthode est que l’individu arrive à autoréguler son activité neuronale supposée sous-tendre un comportement ou une pathologie spécifique. De cette manière, avec le temps, le participant pourrait être capable d’apprendre comment contrôler volontairement l’activation de son cortex cérébral afin de réguler sa cognition et ses comportements dans la vie de tous les jours. Cette thérapie est utilisée pour traiter plusieurs troubles psychiatriques comme le TDAH (trouble de déficit de l’attention/hyperactivité), la dépression, le TSPT (trouble de stress post-traumatique), l’alcoolisme, les douleurs chroniques, etc. Le neurofeedback peut aussi être utilisé pour améliorer les performances sportives chez les athlètes[1].
Exemple :
La dépression est une maladie mentale courante mais souvent débilitante chez les adolescents, et de nombreuses options de traitement existantes ne sont pas efficaces pour un nombre important de personnes. Une étude publiée dans Molecular Psychiatry suggère qu'un nouveau traitement appelé neurofeedback basé sur la pleine conscience pourrait être prometteur, en particulier pour cibler l'hyperconnectivité dans le réseau en mode par défaut (DMN) du cerveau.
Le trouble dépressif majeur débute souvent chez les jeunes ou à l’adolescence et est lié à divers résultats négatifs, notamment une détérioration de la santé physique et mentale, une diminution de la productivité et des tendances suicidaires. Malgré sa gravité, la plupart des traitements standards ne sont efficaces qu’à environ 50 % pour les jeunes, ce qui indique un besoin urgent d’approches thérapeutiques nouvelles et innovantes.
Au niveau neurologique, le trouble dépressif majeur est associé à une connectivité accrue à l’état de repos dans le réseau en mode par défaut (DMN), un groupe de régions cérébrales qui deviennent actives lorsqu’un individu n’est pas concentré sur le monde extérieur et que le cerveau est au repos. Le DMN comprend des zones cérébrales qui sont plus actives lors des pensées internes, de l'auto-réflexion, de la rêverie ou de l'imagination, plutôt que lors de la réponse à des stimuli externes ou de l'exécution de tâches spécifiques.
Jiahe Zhang et ses collègues ont mené l'étude auprès de 9 participants adolescents, âgés de 17 à 19 ans, ayant des antécédents de trouble dépressif majeur et/ou de troubles anxieux. Les participants ont assisté à deux séances. Lors de la première séance, ils ont subi un entretien clinique, des mesures d’auto-évaluation des symptômes de dépression et d’anxiété et une IRM. Au cours de la deuxième séance, ils ont participé à une formation de méditation de pleine conscience de 15 minutes, à une séance d’IRM de neurofeedback et à des évaluations de pleine conscience avant et après l’analyse.
Les résultats ont démontré que le neurofeedback IRMf basé sur la pleine conscience réduisait efficacement la connectivité dans le réseau en mode par défaut par rapport au réseau exécutif central (CEN). Il s’agit d’une découverte cruciale, car l’hyperconnectivité est un marqueur neurologique du trouble dépressif majeur.
De plus, l’intervention IRMf basée sur la pleine conscience a augmenté la pleine conscience en une seule séance. Il a également amélioré la réglementation du réseau exécutif central, ce qui pourrait contribuer à renforcer le contrôle du réseau exécutif central sur le réseau en mode par défaut.
Les résultats de l'étude suggèrent également qu'une connectivité réseau réduite en mode par défaut a agi comme médiateur pour la relation entre les performances du neurofeedback et la pleine conscience de l'état. Cette étude offre une nouvelle direction prometteuse pour traiter la dépression chez les adolescents.
L’étude met en valeur le potentiel de l’entraînement au neurofeedback basé sur la pleine conscience en tant que technique non invasive permettant aux individus de surveiller et de réguler les fonctions cérébrales, notamment pour réduire la connectivité DMN. Les résultats indiquent que de telles interventions peuvent créer des conditions favorables à l’acquisition de la pleine conscience, ce qui pourrait contribuer à diminuer les pensées négatives répétitives et les symptômes de dépression.
Bien que cette étude ait franchi des étapes essentielles dans l’exploration de nouvelles options de traitement pour la dépression majeure, elle présente des limites. L’une des limites est la petite taille de l’échantillon de seulement 9 participants, ce qui rend difficile l’évaluation de la généralisabilité. De plus, il n’y avait pas de groupe témoin pour la comparaison. Des recherches futures pourraient élargir l’échantillon pour inclure plus de diversité et un groupe témoin.
L'étude, « Réduire la connectivité réseau en mode par défaut avec le neurofeedback IRMf basé sur la pleine conscience : une étude pilote chez les adolescents ayant des antécédents de troubles affectifs », a été rédigée par Jiahe Zhang, Jovicarole Raya, Francesca Morfini, Zoi Urban, David Pagliaccio, Anastasia Yendiki, Randy P. Auerbach, Clemens CC Bauer et Susan Whitfield-Gabrieli.
Pour rappel, c'est connecté au réseau "mode par défaut", que l'on retrouve le précunéus antérieur qui donne le sens du je et c'est ensemble que ces réseaux donne le sens de soi ... celles et ceux qui se sont sentiEs être infini et éternel, vous assureront qu'il s'agit bien d'elles et eux, en première personne |
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