[manira]

En préparation du feu 🔥 j’ai pensé à lui
Le petit garçon a grandi …


https://youtu.be/HCKatKQZGnU?si=p6V3cwoxvP1nw8TQ

Tout le monde le disait « gentil »

Ce que tu ne comprends pas donne- lui et p-e tu le comprendras à travers lui …
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Une envolée d'oiseaux, que c'est beau....

[joaquim]

Bonne fête à tous les Québéquois-ses !

[daniel]

Ben ouais, mon chapeau de pailles contre le chapeau cow-boy québécois

[manira]

[daniel]

Un chapeau de trappeur

[joaquim]

La fête de la Saint-Jean (c'est aujourd'hui ) coïncide avec le solstice d’été, le jour où le soleil est le plus haut dans le ciel et brille le plus longtemps (dans l’hémisphère nord). Puis les jours commencent à raccourcir. Ce moment de l’année est associé à Jean Baptiste, à cause de ces paroles qu’il prononce dans l’Evangile : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue. » Lorsqu'il prononça ces paroles, Jean était au somment de sa notoriété, et Jésus n’avait pas encore commencé sa vie publique. Jésus est né à Noël, lorsque les jours sont les plus courts, et qu’ils commencent à croître à nouveau. A la Saint-Jean, ils sont au sommet, mais commencent à décroitre. Il y a dans l’ancien couvent des Antonins à Colmar, une œuvre picturale qui est à mon avis un des chef-d’oeuvres de l’humanité : le retable d’Issenheim, de Matthias Grünewald. Sur les premiers panneaux, lorsque le retable est fermé et que les volets sont rabattus, on voit la scène de la crucifixion, avec St-Jean Baptiste sur la droite, prononçant ces mots de l’Evangile. J’en avais parlé sur l’ancien forum :

http://www.cafe-eveil.org/archives/matthias-grunewald.html

[daniel]

On reconnait bien le Baptiste et, à côté de lui, l'agneau pascal ... qui, pour l'occasion, a été épargné

De l'autre coté, c'est Jean qui soutient Marie ou Marie-Madeleine !?

On voit, aussi, Jésus ressuscité (j'aime pas trop l'effet) ... c'est, quand même là, la bonne nouvelle

[joaquim]

Oui, à gauche c'est St-Jean l'apôtre, soutenant Marie, la mère de Jésus, et Marie-Madeleine à genoux. Marie-Madeleine est sous le coup d'une douleur très expressive, déchirante, les mains croisées tendues vers le cadavre du Christ, dans un geste de supplication. Le visage de Marie est lui impassible, livide, ses mains sont jointes elles aussi, mais sans force, comme si la vie l'avait quittée. Grünewald a représenté, à travers Marie-Madeleine et Marie, la même polarité vie/mort que celle qui traverse le couple Jean-Baptiste/Jésus.

L'agneau est en vie, mais il verse son sang dans le calice posé devant lui, image du Christ qui donne son sang pour le salut de l'humanité.

J'avais eu la même réaction que toi, quand j'avais vu le panneau de la Résurrection pour la première fois, il y a... plus de 40 ans. Aujourd'hui, je trouve cette image, ces couleurs, absolument merveilleuses. Le retable a été restauré il y a quelques années, et les couleurs sont aujourd'hui encore plus magnifiques.

[daniel]

Je voulais souligner, surtout, qu'en ressuscitant, Jésus, s'efface ...

Sinon, je trouve les couleurs et les traits du peintre avant-gardistes pour l'époque

Je pensai que la coupe devant l'agneau, c'était pour qu'il puisse se nourrir

[joaquim]

[daniel]

Le soleil après la pluie et l'orage

[manira]

[manira]

[daniel]

[manira]