Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Sa 21 Déc 2024 11:23 Sujet du message: Quand je rencontrais l'être |
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Édité
Dernière édition par iTristan le Me 25 Déc 2024 16:08; édité 4 fois |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 6435 Localisation: Suisse
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Posté le: Sa 21 Déc 2024 13:33 Sujet du message: |
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Merci pour ce beau récit, Tristan ; et merci de l’avoir si finement ciselé, pour nous permettre d’arpenter à ta suite cette réalité au-delà des mots, qu’on sent si bien à travers leur transparence. ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
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sèpher
Inscrit le: 31 Oct 2011 Messages: 1712 Localisation: paris
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Posté le: Sa 21 Déc 2024 15:56 Sujet du message: Re: Quand je rencontrais l'être |
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iTristan a écrit: |
Et c'est alors qu'une pensée fusa dans mon esprit telle une mémoire ancienne subitement libérée de l'oubli ; un mot unique, une syllabe : Dieu. Dieu, le mot pulsât entre mes tempes avec la force d'un cœur qui bat, mon visage se baignât de larmes, et tant la présence de l'être se fit pressante et pénétrante, tant sa lumière élevait toute chose au sublime de son paysage intérieur, onirique et céleste, qu'il me semblait que j'avais été introduit à mon insu en plein le saint des saints, au jardin originaire du Paradis. J’atteignis alors au plus haut degré d'effusion qui soit, j'entrai en union mystique avec Dieu ; et, de tout mon être, je le connus, lui l'innommable qui attire à lui tous les noms ; lui, l’indicible amour, le bienheureux, l'omniscient ; et, plongé dans la béatitude plénière de son être, je fis alors l’ineffable expérience de ne plus être que pure existence, je ne fus plus qu'amour dans un océan d'amour. |
❤️❤️❤️ _________________ Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe) |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 197 Localisation: Var
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Posté le: Sa 21 Déc 2024 18:11 Sujet du message: |
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Oui, superbe texte et très beau témoignage...
Merci Tristan pour ce partage ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Sa 21 Déc 2024 18:14 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: | Merci pour ce beau récit, Tristan ; et merci de l’avoir si finement ciselé, pour nous permettre d’arpenter à ta suite cette réalité au-delà des mots, qu’on sent si bien à travers leur transparence. ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
Tout le plaisir est pour moi, Joaquim ; merci de m'avoir accompagné l'espace d'un instant sur ce sentier de la vie vraie. ![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Sa 21 Déc 2024 18:17 Sujet du message: |
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Jean-Yves a écrit: | Oui, superbe texte et très beau témoignage...
Merci Tristan pour ce partage ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
C'est moi qui te suis reconnaissant de l'avoir lu, Jean-Yves. ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
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kenneau
Inscrit le: 19 Nov 2011 Messages: 331 Localisation: Creuse
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Posté le: Di 22 Déc 2024 17:40 Sujet du message: |
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Bonjour iTristan,
Il y a un comme litige intérieur, qui propose de saluer le style indéniable, le choix des mots, des images, jusqu’à la tournure des phrases, en soit une belle cohérence linguistique vouée à la coloration du récit d’une manière littéraire bien maîtrisée, dans le bon sens du terme, et d’autre part comme un déséquilibre du propos qui nous enjoint à plus d’authenticité dans la forme expressive, à l’approche d’une si intense révélation se produisant de facto sous nos yeux écarquillés d’émerveillements.
Une tentation qui déroge à la simplicité extrême d’en extraire seulement l’essence, et de fait pose l’intention comme finalité.
Frédéric. |
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manira
Inscrit le: 05 Août 2012 Messages: 2665
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Posté le: Di 22 Déc 2024 18:03 Sujet du message: |
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iTristan a écrit: | Jean-Yves a écrit: | Oui, superbe texte et très beau témoignage...
Merci Tristan pour ce partage ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
C'est moi qui te suis reconnaissant de l'avoir lu, Jean-Yves. ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
Au café ce matin , je n’avais pas mes lunettes , et quelle émotion touchante que de voir à la volette , la reconnaissance de iTristant ainsi :
C’est moi qui te suis reconnaissant de l’amour lu , Jean-Yves .
![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Di 22 Déc 2024 18:04 Sujet du message: |
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kenneau a écrit: | Bonjour iTristan,
Il y a un comme litige intérieur, qui propose de saluer le style indéniable, le choix des mots, des images, jusqu’à la tournure des phrases, en soit une belle cohérence linguistique vouée à la coloration du récit d’une manière littéraire bien maîtrisée, dans le bon sens du terme, et d’autre part comme un déséquilibre du propos qui nous enjoint à plus d’authenticité dans la forme expressive, à l’approche d’une si intense révélation se produisant de facto sous nos yeux écarquillés d’émerveillements.
Une tentation qui déroge à la simplicité extrême d’en extraire seulement l’essence, et de fait pose l’intention comme finalité.
Frédéric. |
Bonjour kenneau,
Désolé, mais j'ai du mal a comprendre ton propos. Est-ce que tu veux dire que dans la réception que tu fais du texte, la forme te semble manquer de simplicité en ce qu'elle entre en contradiction avec ce que tu estimes être "l'essence de la révélation" qui enjoindrait à plus d'authenticité ? |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 6435 Localisation: Suisse
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Posté le: Di 22 Déc 2024 19:39 Sujet du message: |
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Bonjour Tristan,
Je ne sais pas si tu connais le récit de Luc Dumas, un dominicain suisse atypique. Il appelle ce qu’il a découvert un certain jour : le ‘pays natal’. Et ce qu’il a vécu depuis, il le dénomme : ‘l’exil du Royaume’. J’aime bien son humilité, qui lui fait accepter son exil, et qui fait de son expérience une boussole pour s’orienter à travers cet exil.
« La carapace d’angoisse avait fondu, l’épouvante avait disparu pour laisser la place à la plus tendre des prairies d’avril, au fond de moi, au-dessous de toutes les strates, de toutes les couches de peur déposées depuis le début de mon existence, au-dessous de tout ce qui m’avait construit, bétonné, façonné, au-dessous de tout ce que j’avais moi-même édifié. Et quand tout s’était écroulé, quand tout avait craqué, il n’y avait pas le vide ― comme je le croyais ― mais un tapis de mousse encore humide, dans lequel je vagissais comme un nouveau-né.
Le fond de mon être était plus frais que l’air parfumé des collines, et je me découvrais plus nouveau que l’agneau qui apprend le bonheur de marcher, de respirer, de sucer les mamelles de la vie, et se regarde émerveillé exister.
Ma folie m’avait sauvé (combien de fois ne l’ai-je pas constaté chez d’autres que moi, depuis), mes peurs démentielles, mes souffrances mortelles m’avaient amené à la (toute) dernière extrémité. Un pas de plus, et c’était la mort. Incroyable ! Il existait donc un au-delà ― je l’avais visité ― il y avait un au-delà du désespoir ― j’avais pu le voir. J’avais passé de l’autre côté du miroir, j’avais vu, de mes yeux vu, j’avais entrevu la terre promise, les cieux nouveaux et la nouvelle terre, le monde parallèle que nous côtoyons sans cesse, que nous soupçonnons parfois, mais que nous ignorons souvent, que nous ne savons pas se situer juste au-delà, tout de suite après les mystères douloureux. Car j’avais déboulé sans le vouloir en pleine gloire. Au beau milieu des mystères glorieux. Ceux qu’on récitait, sans le savoir, au pays de mon enfance, à la prière du soir : « Mystères joyeux, Mystères douloureux, Mystères glorieux », annonçait le curé, avant d’enchaîner, à chaque fois, l’interminable litanie des « Je vous salue Marie ».
(…)
J’avais entrevu l’autre monde ― j’avais mis un pied au paradis ― j’avais retrouvé le paradis perdu ― j’avais pu marcher toute une journée sur ses parvis.
Et j’aurais bien voulu y rester.
Mais il a bien fallu revenir au monde ancien, celui de mes rêves, de mes constructions, de mes imaginations, au monde des illusions, que j’avais quitté. Il a bien fallu revenir au monde qui n’existait pas. Car s’il est une chose qui m’avait frappé dans mon incursion dans l’univers parallèle, c’est sa réalité. C’était lui qui existait vraiment. J’aurais pu croire que je rêvais, que j’allais me réveiller, après ce beau voyage et me retrouver dans ce que l’on appelle, à l’ordinaire, la réalité. Et bien, non ! Ce sont mes angoisses, mes peurs, mes obsessions, qui me sont apparues des mensonges, aussi creuses que des songes. Parce que je voyais bien, en marchant sur le pont, entre le bourg et la cité, je voyais enfin le réel tel qu’il est, que ce bonheur d’être, ce contentement d’exister était la seule réalité qui fut digne de ce nom. Aussi sûr et certain qu’on peut l’être au sortir d’un rêve (ou d’un cauchemar), j’étais. Plus assuré d’exister que jamais. J’y voyais mieux encore qu’en plein jour. D’une lumière bleuté qui me ravissait sans m’éblouir.
Mais il m’a fallu décrocher. J’ai vu s’estomper peu à peu cette réalité merveilleuse, derrière le voile de plus en plus opaque de mes images, de mes inventions, de mes souvenirs, comme un rideau de brume sur un paysage ensoleillé. Je suis sorti insensiblement de l’univers parallèle, j’ai repris, sans le vouloir, le couloir qui court à côté ― à côté de la réalité, à côté du bonheur ― j’ai rencontre à nouveau les brouillards, les orages, les tornades suivies de répit, des nuits, mais je savais ― j’avais maintenant de quoi m’orienter ― je savais où j’étais ― j’avais une boussole ― je savais que j’étais en exil. Car j’avais entrevu mon pays, mon pays d’origine. Le vrai pays de ma naissance.
Je savais, depuis ce dimanche illuminé, je sais maintenant qu’à côté de moi ― il suffirait de trois fois rien pour s’y glisser ― se trouve le pays d’où je viens, ma terre natale, mon espace de vie, que j’avais entrevu. Un royaume qui n’est pas tout-à-fait de ce monde et qui pourtant constitue l’essence même de ce monde et de mon être. Je le sais maintenant, parce que je l’ai vu.
Et cela me suffit. »
Luc F Dumas, « Bachu chez les Justes »
https://youtu.be/Uz4jSQS984U |
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sèpher
Inscrit le: 31 Oct 2011 Messages: 1712 Localisation: paris
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Posté le: Di 22 Déc 2024 20:21 Sujet du message: |
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Merci Joaquim pour cette lumineuse découverte, ce texte est une merveille.
🙏 🧡
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Sous la brume dense,
un tapis de vie m'attend –
paradis vibrant. _________________ Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe) |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1805 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Di 22 Déc 2024 21:16 Sujet du message: |
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Pardonnons aux dominicains leurs abominations.
Cela dit il y eut dans leurs rangs - rares toutefois - des individus remarquables.
Rendons-leur ce qui leur appartient.
J'ai retiré le mot injurieux qui n'avait pas sa place.
Dernière édition par konrad le Lu 23 Déc 2024 8:05; édité 1 fois |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 6435 Localisation: Suisse
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Posté le: Di 22 Déc 2024 21:32 Sujet du message: |
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Luc Dumas a toujours été en conflit avec sa hiérarchie, et il a été obligé de quitter la communauté en 1960. Mais jusqu'à la fin de sa vie, il se considérait toujours comme Dominicain, en précisant : «Je me suis mis à mon compte. Je pratique à domicile». |
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kenneau
Inscrit le: 19 Nov 2011 Messages: 331 Localisation: Creuse
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Posté le: Lu 23 Déc 2024 0:28 Sujet du message: |
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iTristan a écrit: | kenneau a écrit: | Bonjour iTristan,
Il y a un comme litige intérieur, qui propose de saluer le style indéniable, le choix des mots, des images, jusqu’à la tournure des phrases, en soit une belle cohérence linguistique vouée à la coloration du récit d’une manière littéraire bien maîtrisée, dans le bon sens du terme, et d’autre part comme un déséquilibre du propos qui nous enjoint à plus d’authenticité dans la forme expressive, à l’approche d’une si intense révélation se produisant de facto sous nos yeux écarquillés d’émerveillements.
Une tentation qui déroge à la simplicité extrême d’en extraire seulement l’essence, et de fait pose l’intention comme finalité.
Frédéric. |
Bonjour kenneau,
Désolé, mais j'ai du mal a comprendre ton propos. Est-ce que tu veux dire que dans la réception que tu fais du texte, la forme te semble manquer de simplicité en ce qu'elle entre en contradiction avec ce que tu estimes être "l'essence de la révélation" qui enjoindrait à plus d'authenticité ? |
Bonjour iTristan,
Aucune restriction venant du texte, ne souffre d’un manquement, bien au contraire. L’histoire est enrichissante d’une réelle sensibilité et relate subtilement de l’événement qui s’y produit, sans aucun équivoque. Le sens littéraire probant, s’il induit une cohérence, invite le lecteur a y reconnaître les injonctions propres à une lecture fluide et limpide que nourrit l’intimité d’une intériorité en interaction avec l’essence de l’expérience en cours. Autrement dit, comme il a été déjà exprimé, l’ensemble relève d’une belle maîtrise du sujet et en cela, je concède pourtant une réserve quant à l’objet de la finalité, non pas de ce qui y est exprimé, mais de ce qui s’exprime sous cette forme, une rupture didactique qui éloigne par sa tournure, du sens absolu de ce qui se réalise vraiment, cela d’un point de vue, objectivement personnel.
Frédéric. |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Lu 23 Déc 2024 1:33 Sujet du message: |
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kenneau a écrit: | iTristan a écrit: |
Bonjour kenneau,
Désolé, mais j'ai du mal a comprendre ton propos. Est-ce que tu veux dire que dans la réception que tu fais du texte, la forme te semble manquer de simplicité en ce qu'elle entre en contradiction avec ce que tu estimes être "l'essence de la révélation" qui enjoindrait à plus d'authenticité ? |
Bonjour iTristan,
Aucune restriction venant du texte, ne souffre d’un manquement, bien au contraire. L’histoire est enrichissante d’une réelle sensibilité et relate subtilement de l’événement qui s’y produit, sans aucun équivoque. Le sens littéraire probant, s’il induit une cohérence, invite le lecteur a y reconnaître les injonctions propres à une lecture fluide et limpide que nourrit l’intimité d’une intériorité en interaction avec l’essence de l’expérience en cours. Autrement dit, comme il a été déjà exprimé, l’ensemble relève d’une belle maîtrise du sujet et en cela, je concède pourtant une réserve quant à l’objet de la finalité, non pas de ce qui y est exprimé, mais de ce qui s’exprime sous cette forme, une rupture didactique qui éloigne par sa tournure, du sens absolu de ce qui se réalise vraiment, cela d’un point de vue, objectivement personnel.
Frédéric. |
Bonsoir Frédéric,
Je te remercie pour cet effort d'éclaircissement de ta perception de ce que j'ai pu écrire. Et, pour te répondre, il me faut préciser plusieurs choses. La première est que je n'écris jamais pour moi-même, tout simplement parce que j'en suis incapable ; je suis un homme de la conversation, du dialogue, de l'échange et de la réciprocité ; c'est donc beaucoup grâce à la relation qui s'instaure avec l'autre que je parviens tant bien que mal à clarifier et à mettre en forme le magma de mon intériorité ; un peu à la façon de la maïeutique socratique, c'est grâce à l'autre, à ses questionnements et à ses propositions, que je peux accoucher de mes pensées.
Par conséquent, tout ce que j'écris relève exclusivement de la correspondance, de l'épistolaire si tu veux ; et ce texte ne déroge pas à cette règle, car il est, à l'origine, destiné à une personne bien précise de ma connaissance. Son intention princeps est donc, d'abord et avant tout, et dans la mesure de mes modestes moyens, de rendre, autant que possible, et sensible et intelligible, à une personne qui en ignore tout, par le moyen très rudimentaire du langage écrit, cette expérience toute personnelle.
Enfin, j'ajoute que j'ai essayé d'éviter trois écueils en écrivant. D'abord, celui de sacrifier le fond à la forme, de me perdre en recherche formelle, en travail stylistique. Ensuite, celui de tuer la dimension vivante de l'expérience en usant de termes convenus, d'un vocabulaire et de formules consacrés. Et enfin, celui de détourner la vérité de l'expérience en déduisant d'elle quelconque principe ou doctrine.
Suis-je parvenu à satisfaire à ces objectifs ? C'est bien sûr au récepteur d'en juger.
Bonne nuit, ![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
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