Regards sur l'éveil
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 197 Localisation: Var
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Posté le: Sa 21 Déc 2024 21:39 Sujet du message: Rétablir la connexion avec notre propre cœur |
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Bonjour
Comment rétablir la connexion avec notre propre cœur ? A cette question la première réponse qui me vient est « je ne sais pas ». Puis, il est apparu en moi qu’il n’y a pas besoin de rétablir une connexion qui est déjà présente en chacun, mais que c’est parce que nous sommes comme enfermés dans une individualité qui est comme repliée sur elle-même, que cette connexion n’est pas perçue.
Alors comment se libérer de cet enfermement ? A cette question la réponse est de nouveau « je ne sais pas ». Parce que le niveau de soi qui est enfermé n’a pas de clé, et de toutes façons il n’y a pas de serrure et même pas de porte.
Ce niveau « je ne sais pas » est comme un espace vide en moi… Une sorte de décrochage de l’intellect.
Je ressens qu’il n’y a que l’intelligence du Vivant qui peut libérer quelqu’un. J’utilise ce terme car il me semble le plus explicite pour désigner ce dont il s’agit. Mais cette force est appelée différemment selon la culture ou l’époque (Loi naturelle, Shakti Divine, pouvoir de Dieu, ou même encore « Vitalisme » en naturopathie).
J’ai pu croire à une certaine époque que je pouvais aider certains à retrouver cette connexion intérieure... bien que ça parte d’un bon sentiment, aujourd’hui je vois que ce n’est pas le cas.
Car, tout autant, se libérer soi-même, ou aider quelqu’un à se libérer, n’est pas le fait d’une conscience individuelle. Ce qui revient à dire que je ne sais pas le faire.
Tout au plus peut-on montrer une direction… Et encore… ?
Il s’avère que c’est à travers ce « je ne sais pas » et ce « faire rien » que cette connexion avec le cœur peut se manifester en terme « d’action », car à ce moment-là ce n’est plus une individualité qui se met en mouvement.
Je repense à Ram Dass, cet enseignant spirituel américain qui a fait un AVC et qui en est sorti paralysé, et dont la vidéo est sur Netflix (Ram Dass Le pouvoir de l’instant présent). Il dit que son Maître lui a dit que cet AVC est une grâce, car il lui a permis de reconnecter son être le plus essentiel. Ce qui revient à dire « se reconnecter avec son cœur ». Il dit aussi avec humour qu’avant l’AVC il voulait écrire un livre qu’il aurait appelé « comment puis-je vous aider ? », et que maintenant s’il écrivait un livre il l’appellerait « comment pouvez-vous m’aider ? »
Ça remet les pendules à l’heure… Qui aide qui ? Je suis heureux de prendre conscience de cela sans passer par un AVC, et de voir qu’en tant que conscience individuelle, je ne suis qu’un rouage dans le mouvement de la Vie. Il existe une dimension supérieure à laquelle je souhaite me remettre...
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Dernière édition par Jean-Yves le Di 22 Déc 2024 9:46; édité 1 fois |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Di 22 Déc 2024 0:52 Sujet du message: |
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Merci de partager ici ta réflexion, Jean-Yves. Ton propos me conduit à m'interroger sur ce qu'est la relation vraie, c'est-à-dire, pour moi, la relation existentielle. Et, en y réfléchissant, il me semble que la relation existentielle ne peut être que celle qui fait de l'instant sa substance, dans la présence fécondante de l'être, présence à l'autre, présence de l'autre, présence pour et avec l'autre. Or, à mon avis, ceci implique de délaisser l'idéal de la relation, et donc l'idéal de soi et l'autre idéal, et, de la sorte, de ne pas falsifier la relation par un projet instituant, mais de lui permettre au contraire de se constituer spontanément, de l'informe des possibles à sa forme rendue libre, ceci d'instant en instant, à la façon de la vie matérielle et organique. Il s'agirait de restituer, dans la relation aussi, la primitivité et la simplicité du mouvement inhérent à l'être, de s'en remettre à l'acte originaire. |
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Alain V
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 6554
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Posté le: Di 22 Déc 2024 9:37 Sujet du message: |
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Cette relation vraie serait une ouverture totale à l' autre.
Il faudrait pour cela que notre esprit soit " vide ", libéré de toute influence.
L' absolu est un rêve.
Mais peut être que par instants les défenses tombent, pour je ne sais quelles raisons, et l' ouverture se produit, à partir de je ne sais quelle volonté.
Ce sont les conditions de l' existence qui rendent cela impossible sur la durée. Puisque dans l' existence la vulnérabilité peut représenter un danger potentiel.
Cependant c' est le fait d' exister qui rend aussi l' ouverture à l' autre possible et qui nous permet parfois d' entrevoir un " paradis ".
Donc, la clé qui nous libère est aussi celle qui nous emprisonne ( ce n'est pas une conclusion définitive). _________________ " Le réel c' est quand on se cogne " Lacan
" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Di 22 Déc 2024 11:03 Sujet du message: |
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Alain V a écrit: | Cette relation vraie serait une ouverture totale à l' autre.
Il faudrait pour cela que notre esprit soit " vide ", libéré de toute influence.
L' absolu est un rêve.
Mais peut être que par instants les défenses tombent, pour je ne sais quelles raisons, et l' ouverture se produit, à partir de je ne sais quelle volonté.
Ce sont les conditions de l' existence qui rendent cela impossible sur la durée. Puisque dans l' existence la vulnérabilité peut représenter un danger potentiel.
Cependant c' est le fait d' exister qui rend aussi l' ouverture à l' autre possible et qui nous permet parfois d' entrevoir un " paradis ".
Donc, la clé qui nous libère est aussi celle qui nous emprisonne ( ce n'est pas une conclusion définitive). |
Je ne parlerais pas d'ouverture totale à l'autre ; tel que je conçois les choses, il n'est pas question de se livrer, de se rendre ou de s'offrir à l'autre, de se vouer à lui ; il s'agit simplement d'être présence en soi et présence à l'autre, de délivrer l'instant qui se donne à travers la relation et d'en restituer le mouvement.
Et cela ne requiert pas que l'esprit soit vide, au contraire, car, en l'occurrence, par le fait même qu'il est présence, l'esprit s'emplit spontanément de l'être qui se donne, dans l'instant même il déborde d'être, et de ce débordement, il se fait lui-même donation.
Enfin, il est bien entendu dans mon esprit que la relation existentielle est essentiellement réciprocité dans l'altérité, et qu'elle ne peut donc advenir que si son intention est partagée.
Enfin, voilà où j'en suis au stade ma réflexion. |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 197 Localisation: Var
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Posté le: Di 22 Déc 2024 13:01 Sujet du message: |
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Bonjour à tous, merci Tristan et Alain pour vos réponses...
iTristan a écrit: | Merci de partager ici ta réflexion, Jean-Yves. Ton propos me conduit à m'interroger sur ce qu'est la relation vraie, c'est-à-dire, pour moi, la relation existentielle. Et, en y réfléchissant, il me semble que la relation existentielle ne peut être que celle qui fait de l'instant sa substance, dans la présence fécondante de l'être, présence à l'autre, présence de l'autre, présence pour et avec l'autre. Or, à mon avis, ceci implique de délaisser l'idéal de la relation, et donc l'idéal de soi et l'autre idéal, et, de la sorte, de ne pas falsifier la relation par un projet instituant, mais de lui permettre au contraire de se constituer spontanément, de l'informe des possibles à sa forme rendue libre, ceci d'instant en instant, à la façon de la vie matérielle et organique. Il s'agirait de restituer, dans la relation aussi, la primitivité et la simplicité du mouvement inhérent à l'être, de s'en remettre à l'acte originaire. |
Oui tout à fait, et à mon sens cette relation vraie et ouverte ne peut s'établir qu'il s'il y a en soi au préalable une absence de jugement de l'autre. C'est-à-dire la prise de conscience que tout ce qui est "jugement de l'autre" est infondé.
Cette tendance à juger l'autre s'est révélé infondée en moi à travers d'une part la compréhension intellectuelle qu'il n'est pas possible de porter un jugement sur ce qu'on ne voit pas complètement (et de fait, on ne voit jamais l'autre entièrement).
Et d'autre part, par la prise de conscience que ce qui nous apparait comme l'imperfection chez l'autre ne nous dérange que parce que c'est le révélateur, par résonnance, de ce que nous considérons comme notre propre insuffisance.
Lorsque ceci est "démonté" en soi, la relation peut s'établir dans un présent très substantiel d'une façon totalement automatique et naturelle.
En fait ce qu'est l'autre, d'une certaine manière, ne nous regarde pas, et même s'il y a ce qu'on pourrait appeler "imperfection en lui" il ne nous appartient pas de les corriger... sauf si ça se fait d'une manière très spontanée, en restant soi-même dans la paix et l'amour... Dans un élan du cœur en soi, dans ce "non agir".
Lorsque l'autre est pleinement accueilli tel qu'il est, qu'on ne trouve rien à redire à ce qu'il est, et que, comme tu le dis toi-même, il n'y a plus d'attente, plus d'objectif, il peut y avoir une relation vraie qui se fait d'elle-même.
Toutes les différences de l'autre peuvent être pleinement accueillies, et ce "non-jugement" et même "non-évaluation" nous permet d'une part de rester libre en soi, car tout jugement s'élève en soi à partir d'un point fixe et rigide, ce qui se traduit par une restriction de la conscience individuelle à ce niveau, ce "je" qui porte le jugement. Et de plus, ce non-jugement ouvre à la possibilité de ressentir de l'amour pour l'autre.
Alain V a écrit: | Cette relation vraie serait une ouverture totale à l' autre.
Il faudrait pour cela que notre esprit soit " vide ", libéré de toute influence.
L' absolu est un rêve.
Mais peut être que par instants les défenses tombent, pour je ne sais quelles raisons, et l' ouverture se produit, à partir de je ne sais quelle volonté.
Ce sont les conditions de l' existence qui rendent cela impossible sur la durée. Puisque dans l' existence la vulnérabilité peut représenter un danger potentiel.
Cependant c' est le fait d' exister qui rend aussi l' ouverture à l' autre possible et qui nous permet parfois d' entrevoir un " paradis ".
Donc, la clé qui nous libère est aussi celle qui nous emprisonne ( ce n'est pas une conclusion définitive). |
Citation: | Cette relation vraie serait une ouverture totale à l' autre.
Il faudrait pour cela que notre esprit soit " vide ", libéré de toute influence. |
Oui, tout à fait d'accord Alain. Après, à mon sens, la peur, comme toute autre limitation peut être travaillée en soi.
Je crois que c'est Philophile qui en parle dans l'un de ses messages. Il dit qu'un psychologue (je crois me souvenir) dit de regarder ce qui nous perturbe à l'intérieur de nous-même. Juste regarder. Et il disait que ça marche... Ce "juste regarder" n'est pas différent à mon sens de la notion d'accueil. Juste, on est avec...
Mais de toutes évidences, d'après ce que je peux expérimenter, il n'y a que la pratique qui amène un résultat. Ce que je veux dire en cela que la simple compréhension intellectuelle du processus n'est pas suffisante pour que ces énergies de souffrance se libèrent.
Pratique, qui pourrait se résumer par : assis ou couché confortablement, on accueille ce qui se manifeste en soi, en termes d'émotions, de pensées, de douleur...
Pas utile, ni souhaitable, d'aller chercher ce qui est dans le subconscient, juste être avec ce qui est là. Car ce n'est, à mon sens, que ce qui arrive au niveau conscient qui peut être "travaillé".
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 197 Localisation: Var
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Posté le: Lu 23 Déc 2024 12:41 Sujet du message: |
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Bonjour à tous...
Ce qui m'aide beaucoup aussi à rétablir ou à maintenir cette connexion avec le cœur, c'est la compréhension, et surtout la prise conscience, que les personnes malveillantes ne le sont que parce ce qu'elles sont en souffrance elles-mêmes.
Car si ce n'était pas le cas, elles seraient en paix et transmettraient de fait la paix autour d'elles-mêmes.
Car lorsqu'il y a cette compréhension, même envers ces personnes là on peut ressentir une sorte de bienveillance, et même d'amour à un certain niveau d'intégration, ce qui a pour effet de nous élever sur le plan énergétique.
A l'inverse, si on ressent pour elles une sorte de colère ou de mépris, cela a pour effet de nous abaisser sur le plan vibratoire.
De même pour ce que l'on pourrait appeler les situations négatives de la vie, on peut avoir sur elles une vision négative, mais on peut aussi les percevoir comme des mécanismes, des mouvements, qui sont là pour nous aider à grandir, c'est-à-dire à nous reconnecter à notre être le plus essentiel.
C'est l'image de la vague et du surfeur qui est décrite par Deepak Chopra.
Un surfeur voit une grande vague venir vers lui, soit la vague le submerge et le détruit, soit au contraire, cette même vague peut lui permettre de s'élever...
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Lu 23 Déc 2024 19:08 Sujet du message: |
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Jean-Yves a écrit: | Bonjour à tous, merci Tristan et Alain pour vos réponses...
Oui tout à fait, et à mon sens cette relation vraie et ouverte ne peut s'établir qu'il s'il y a en soi au préalable une absence de jugement de l'autre. C'est-à-dire la prise de conscience que tout ce qui est "jugement de l'autre" est infondé.
Cette tendance à juger l'autre s'est révélé infondée en moi à travers d'une part la compréhension intellectuelle qu'il n'est pas possible de porter un jugement sur ce qu'on ne voit pas complètement (et de fait, on ne voit jamais l'autre entièrement).
Et d'autre part, par la prise de conscience que ce qui nous apparait comme l'imperfection chez l'autre ne nous dérange que parce que c'est le révélateur, par résonnance, de ce que nous considérons comme notre propre insuffisance.
Lorsque ceci est "démonté" en soi, la relation peut s'établir dans un présent très substantiel d'une façon totalement automatique et naturelle.
En fait ce qu'est l'autre, d'une certaine manière, ne nous regarde pas, et même s'il y a ce qu'on pourrait appeler "imperfection en lui" il ne nous appartient pas de les corriger... sauf si ça se fait d'une manière très spontanée, en restant soi-même dans la paix et l'amour... Dans un élan du cœur en soi, dans ce "non agir".
Lorsque l'autre est pleinement accueilli tel qu'il est, qu'on ne trouve rien à redire à ce qu'il est, et que, comme tu le dis toi-même, il n'y a plus d'attente, plus d'objectif, il peut y avoir une relation vraie qui se fait d'elle-même.
Toutes les différences de l'autre peuvent être pleinement accueillies, et ce "non-jugement" et même "non-évaluation" nous permet d'une part de rester libre en soi, car tout jugement s'élève en soi à partir d'un point fixe et rigide, ce qui se traduit par une restriction de la conscience individuelle à ce niveau, ce "je" qui porte le jugement. Et de plus, ce non-jugement ouvre à la possibilité de ressentir de l'amour pour l'autre. |
Bonsoir Jean-Yves,
Trouver la voie qui mène au cœur, vers la source de la vie, de toute vie ; voir et entendre et sentir et penser avec le cœur, et s'éprouver et éprouver l'autre avec le cœur, s'éprouver ensemble avec le cœur.
Mais qu'est-ce que le cœur ? De combien de cicatrices n'est-il pas couturé ? Et combien sont plus nombreuses encore les blessures qui saignent toujours... Là où est le cœur, sont aussi toutes les douleurs.
Alors, percevoir en l'autre aussi le cœur blessé, parce que l'autre, c'est aussi la blessure, et toute blessure est un destin. Et peut-être, retrouver la blessure, est-ce aussi trouver les lignes de son destin. |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 197 Localisation: Var
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Posté le: Ma 24 Déc 2024 18:54 Sujet du message: |
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iTristan a écrit: |
Bonsoir Jean-Yves,
Trouver la voie qui mène au cœur, vers la source de la vie, de toute vie ; voir et entendre et sentir et penser avec le cœur, et s'éprouver et éprouver l'autre avec le cœur, s'éprouver ensemble avec le cœur.
Mais qu'est-ce que le cœur ? De combien de cicatrices n'est-il pas couturé ? Et combien sont plus nombreuses encore les blessures qui saignent toujours... Là où est le cœur, sont aussi toutes les douleurs.
Alors, percevoir en l'autre aussi le cœur blessé, parce que l'autre, c'est aussi la blessure, et toute blessure est un destin. Et peut-être, retrouver la blessure, est-ce aussi trouver les lignes de son destin. |
Bonsoir Tristan, à tous,
Par le terme "cœur", je fais ici allusion au niveau le plus essentiel de soi et qui est toujours libre. J'aurais pu tout aussi bien pu dire "l'Âme" ou le SOI.
Oui, par "le cœur qui saigne", on désigne généralement les blessures que nous laissées la vie. Elles se situent, à mon sens, sur des plans plus superficiels de soi.
Et c'est la raison pour laquelle, rétablir la cohésion avec le cœur, notamment par tout ce qui tend à accroitre le bonheur et la paix en soi, aide à guérir ces blessures...
Bonne soirée, et joyeuses fêtes à tous... Car le bonheur est sans doute ce qu'il y a de plus important...
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Ma 24 Déc 2024 19:21 Sujet du message: |
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Jean-Yves a écrit: |
Bonsoir Tristan, à tous,
Par le terme "cœur", je fais ici allusion au niveau le plus essentiel de soi et qui est toujours libre. J'aurais pu tout aussi bien pu dire "l'Âme" ou le SOI.
Oui, par "le cœur qui saigne", on désigne généralement les blessures que nous laissées la vie. Elles se situent, à mon sens, sur des plans plus superficiels de soi.
Et c'est la raison pour laquelle, rétablir la cohésion avec le cœur, notamment par tout ce qui tend à accroitre le bonheur et la paix en soi, aide à guérir ces blessures...
Bonne soirée, et joyeuses fêtes à tous... Car le bonheur est sans doute ce qu'il y a de plus important...
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Bonsoir Jean-Yves,
J’avais bien compris, mais pour atteindre le Cœur, ne faut-il pas passer par son propre cœur ? Se référer au Cœur, n'est-ce pas proposer implicitement de toucher au Soi par la voie de son propre cœur ?
Bonne soirée, ![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 197 Localisation: Var
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Posté le: Ma 24 Déc 2024 20:50 Sujet du message: |
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iTristan a écrit: | Jean-Yves a écrit: |
Bonsoir Tristan, à tous,
Par le terme "cœur", je fais ici allusion au niveau le plus essentiel de soi et qui est toujours libre. J'aurais pu tout aussi bien pu dire "l'Âme" ou le SOI.
Oui, par "le cœur qui saigne", on désigne généralement les blessures que nous laissées la vie. Elles se situent, à mon sens, sur des plans plus superficiels de soi.
Et c'est la raison pour laquelle, rétablir la cohésion avec le cœur, notamment par tout ce qui tend à accroitre le bonheur et la paix en soi, aide à guérir ces blessures...
Bonne soirée, et joyeuses fêtes à tous... Car le bonheur est sans doute ce qu'il y a de plus important...
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Bonsoir Jean-Yves,
J’avais bien compris, mais pour atteindre le Cœur, ne faut-il pas passer par son propre cœur ? Se référer au Cœur, n'est-ce pas proposer implicitement de toucher au Soi par la voie de son propre cœur ?
Bonne soirée, ![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
Je ne sais pas...
Il n'y a pas vraiment de cœur à atteindre, car le cœur est toujours là en soi, car il est le niveau le plus profond, essentiel, de soi.
A mon sens il n'y a que l'orientation spirituelle, la démarche spirituelle, qui peut aider à cette libération intérieure qui fait que cette connexion avec le coeur peut être ressentie.
Une fois que le désir de libération intérieure est présent en soi comme une force vive (et c'est sûrement le cas pour tous ceux qui fréquentent les forums spirituels, à moins qu'ils ne soient motivés que par une curiosité intellectuelle) en tant que conscience individuelle, on ne peut que se mettre en position de réceptivité, d'accueil, d'ouverture... de demande peut-être aussi...
C'est un peu comme le jardinier qui souhaite faire pousser des plantes. Il sème des graines... Il a une action à accomplir pour avoir une récolte... Mais une fois l'action accomplie, il ne peut rien faire de plus, si ce n'est de s'en remettre à la force de la nature, à l'intelligence du vivant; Car elle seule fait germer les graines et pousser les plantes.
Ce que je veux dire en cela, c'est qu'une fois qu'on prend une orientation correcte dans notre propre vie, on peut lâcher prise et se détendre... Je (conscience individuelle) demande, soit... mais en même temps je lâche car je sais que je n'ai pas de pouvoir sur la mise place de cette connexion.
J'ai choisi le mot "coeur" car c'est celui-là qui est venu en moi.
Il y a en fait plusieurs semaines que j'ai envie d'écrire au sujet de ce que le Bouddha appelle "l'entrée dans le courant", et il s'avère à mon sens que cela revient à se mettre en corrélation avec l'aspiration de notre propre cœur.
Ce qui revient à dire "faire ce que l'on a envie de faire", mais à partir de ce niveau le plus essentiel de soi.
Pas évident de faire la différence entre les désirs qui peuvent émaner des couches les plus superficielles de notre être, et les désirs qui émanent du cœur directement.
Je pense que pour ceux qui aspirent sincèrement à cette connexion avec leur propre coeur, il y a une progressivité dans la mise en place de cette corrélation. C'est-à-dire qu'en continuant à faire ce qu'on aime, la connexion avec le coeur devient progressivement plus établie en soi, plus présente.
Car il y a un bonheur plus calme, plus profond, qui provient de cette connexion avec le coeur, que celui qu'on peut avoir par les petites satisfactions.
Je pense que tout le monde a plus ou moins cette connexion intérieure... Parfois on voudrait faire certaines choses, mais notre conscience nous dit qu'il ne faut pas, car l'anticipation même de l'idée de cette action crée une sorte de conflit intérieur. Pour donner une idée, c'est un peu comme ça que je le ressens...
Il semble qu'au fur et mesure que la conscience s'approfondit, la part laissée au suivi de l'aspiration du coeur augmente (si peu qu'on le désire et que l'on ait cette intention). Car suivre cette aspiration du coeur fait que le bonheur lié à la cohésion avec le coeur est maintenue.
Et s'en écarter est alors ressenti comme une déchirure en soi...
Voilà, je ne sais pas si je me suis fait comprendre, mais de toutes façons c'est à chacun de voir comment ça lui parle... Et n'hésitez pas approfondir... Merci...
Bonne soirée ![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 197 Localisation: Var
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Posté le: Ma 24 Déc 2024 21:01 Sujet du message: |
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Suite du précédent message...
Je disais
Citation: | Je (conscience individuelle) demande, soit... mais en même temps je lâche car je sais que je n'ai pas de pouvoir sur la mise place de cette connexion. |
En fait, en me relisant je réalise qu'il n'y a pas de connexion qui se fait. Mais qu'à un certain niveau d'enfermement la connexion n'est pas perçue... Et qu'à un niveau plus libre elle se révèle comme déjà existante...
Mais bon ![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Ma 24 Déc 2024 22:07 Sujet du message: |
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Jean-Yves a écrit: | Suite du précédent message...
Je disais
Citation: | Je (conscience individuelle) demande, soit... mais en même temps je lâche car je sais que je n'ai pas de pouvoir sur la mise place de cette connexion. |
En fait, en me relisant je réalise qu'il n'y a pas de connexion qui se fait. Mais qu'à un certain niveau d'enfermement la connexion n'est pas perçue... Et qu'à un niveau plus libre elle se révèle comme déjà existante...
Mais bon ![:)](images/smiles/icon_smile.gif) |
Pour qui me concerne, je me sens libre, je n’éprouve donc aucune aspiration à une quelconque libération ; la liberté me semble être déjà là, depuis toujours acquise, comme donné originaire de la conscience, comme espace indéterminé et préexistant, ou champ de l’incréé, lieu imprenable, moi inaliénable. |
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Cédric
Inscrit le: 26 Juin 2021 Messages: 1283
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Posté le: Me 25 Déc 2024 12:11 Sujet du message: |
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iTristan a écrit: | Pour qui me concerne, je me sens libre, je n’éprouve donc aucune aspiration à une quelconque libération ; la liberté me semble être déjà là, depuis toujours acquise, comme donné originaire de la conscience, comme espace indéterminé et préexistant, ou champ de l’incréé, lieu imprenable, moi inaliénable. |
Dito. ![:sayonara:](images/smiles/bowdown.gif) |
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konrad
Inscrit le: 25 Mars 2018 Messages: 1805 Localisation: En van...dredi.
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Posté le: Me 25 Déc 2024 13:02 Sujet du message: |
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iTristan a écrit: |
Pour qui me concerne, je me sens libre, je n’éprouve donc aucune aspiration à une quelconque libération ; la liberté me semble être déjà là, depuis toujours acquise, comme donné originaire de la conscience, comme espace indéterminé et préexistant, ou champ de l’incréé, lieu imprenable, moi inaliénable. |
Bonjour iTristan,
Libre jusqu'où ?
Pardon d'être intrusif ; lorsque tu écris : iTristan a écrit: | Je suis très embêté parce qu'il me semble que je ne parviens pas à me faire comprendre, et sauf à me répéter, je ne vois pas trop comment faire... |
Cet embêtement n'est-il pas un empêchement à la liberté ?
Question sans malice. |
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iTristan
Inscrit le: 10 Déc 2024 Messages: 420
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Posté le: Me 25 Déc 2024 13:51 Sujet du message: |
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Bonjour konrad,
konrad a écrit: | iTristan a écrit: |
Pour qui me concerne, je me sens libre, je n’éprouve donc aucune aspiration à une quelconque libération ; la liberté me semble être déjà là, depuis toujours acquise, comme donné originaire de la conscience, comme espace indéterminé et préexistant, ou champ de l’incréé, lieu imprenable, moi inaliénable. |
Bonjour iTristan,
Libre jusqu'où ? |
C’est une liberté qui n’est pas située.
konrad a écrit: |
Pardon d'être intrusif ; lorsque tu écris : iTristan a écrit: | Je suis très embêté parce qu'il me semble que je ne parviens pas à me faire comprendre, et sauf à me répéter, je ne vois pas trop comment faire... |
Cet embêtement n'est-il pas un empêchement à la liberté ?
Question sans malice. |
Non, aucunement. |
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