[Liv]

Bonjour,

Briser son destin fait-il partie du destin ?

[konrad]

[Liv]

[daniel]

[Philophile]

Apprendre à marcher sans tomber mène à l'à-venir du marcheur
Derrière lui, les lignes de ses rencontres se sont écrites dans son livre d'histoire.

"Tel fut mon destin"... "telle est la mémoire".

Ses traces diront : "j'ai rencontré un passant".
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Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.

[sèpher]

Le destin,

comme un fil d’argent qui serpente dans l’ombre de nos pensées,
porte le parfum de nos doutes et l’éclat de nos espérances.
Nous croyons souvent devoir le briser,
comme si sa trame invisible était une cage.
Mais ce combat, n’est-ce pas une lutte contre un mirage ?
Ce que nous défions n’est pas une force extérieure,
mais l’idée même qu’une chaîne puisse nous tenir.

S’il existe,
le destin n’est pas un fardeau à porter ni un chemin à suivre,
mais une invitation douce, presque imperceptible,
à tourner le regard vers l’infini.
Là, dans cet espace vaste et silencieux,
les nœuds se dénouent, les liens se dissolvent,
et la liberté, qui jamais ne nous a quittés, se dévoile.

Et une voix intérieure murmure,
comme un écho venu de l’éternité :

"Le destin que tu crois devoir briser n’est qu’un reflet,
une ombre passagère.
Il n’est ni dans le temps, ni dans l’espace,
mais dans l’esprit qui le façonne.
Tu es déjà là, libre et plein,
dans l’Éternel présent où tout s’accomplit."

Alors,
ce n’est ni la fuite, ni la révolte qui nous libère,
mais l’abandon à la vérité qui palpite ici, dans l’instant.
Car là, au cœur du silence,
le destin s’efface doucement,
révélant une lumière sans faille,
une évidence pure : celle de l’être,
intact, vaste et infini.
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Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe)

[manira]

[Philophile]

Il est une question : "comment en est-on arrivés... là" ?

Réponse par l'archéologie : "il semble qu'il y ait en nous tout ce qu'il faut pour que par une sorte de magie... il ne peut en être autrement".

Le dictateur "était" en "devenir".

Tous les choix sont possibles jusqu'au moment auquel le choix se fait, mais le choix ne se fait pas sans sa "pré-férence".
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Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.

[Liv]

Whaou, c'est dense

[iTristan]

[Alain V]

N' avons nous pas quand même une certaine marge de liberté ?
Par exemple celle que nous donne naturellement la connaissance de nos determinismes ?
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[iTristan]

[Liv]

[konrad]

Bonjour Liv,
Vous écrivez avec méthode.
Si je vous comprend, ce qui n'est pas certain, et que je dis que vous avez accompli votre destin, suis-je à coté ?
En d'autres termes, votre inconscient vous est-il devenu conscient ?
Votre destin et votre avenir coïncident-ils harmonieusement ?
Merci.

[Liv]