[daniel]

Bonjour tout le monde

Actuellement, dans l'approche de l'éveil, je suis une expression de l'être, l'être, Lui-même, mais, comme un segment (en apparence), pris dans les filets de l'espace-temps, il n'y a pas d'avant, il n'y a pas d'après ... comment puis-je espérer redevenir l'être que je suis, après la mort du corps !?

[KIYA]

Voilà comment je vois les choses: l'être que tu es n'a jamais été pris dans les filets de l'espace-temps. Mais ton mental, né avec ton corps, en est l'enfant. Et c'est ce mental qui se pose la question de ses retrouvailles avec l'être. Mais cela ne sera pas. Il retournera à la poussière d'où il émane. Et toi - celui là qui est - restera.

[daniel]

C'est troublant, on sent que l'on ne peut rien retenir, que l'on ne peut qu'être

Merci Kiya, quand j'ai vu que tu étais dans les parages, j'ai su que j'aurais une réponse à ma question

[KIYA]

[joaquim]

[daniel]

Voilà

[sèpher]

La mort : un miroir de notre état de conscience

La mort dans ma vision n’est pas une fin, mais une transition qui reflète l’état de conscience que nous avons cultivé. Si nous sommes fortement identifiés au mental, aux désirs et aux attachements, la mort devient une rencontre avec soi-même dans des plans subtils où ces énergies persistent. Ces corps subtils, décrits par les bouddhistes, sont des manifestations de nos pensées et émotions non résolues. Ils offrent à l’âme une opportunité d’évoluer et de se libérer.

Pour ceux qui ont ouvert leur cœur à l’éveil, la mort est un passage dans la reconnaissance de l’Être véritable. Ils réalisent qu’ils ne sont ni le corps ni le mental, mais la Conscience infinie. Cette transition devient alors une libération douce, où il n’y a ni forme ni séparation, seulement unité avec la Source.

C’est une des raisons pour lesquelles les mystiques soufis nous invitent à "mourir avant de mourir" : à lâcher nos attachements au mental et à l’ego de notre vivant, afin de découvrir dès maintenant la liberté de l’Être. Ma vision de la mort est donc légèrement différente : elle est une continuité de notre état de conscience, amplifiée et révélée dans sa vérité.
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Si l'on vous demande : Quel est le signe de votre Père qui est en vous ? Dites-leur : C'est un mouvement et un repos . Thomas (evangile apocryphe)

[Alain V]

Je ne dois pas étre à votre niveau d'évolution, les amis, car moi je n' ai de certitude sur rien et je ne sais ni ce qu' est la vie, ni ce qu' est la mort.
Par contre, je pars de ce que je connais. Et ce que je connais c' est mon expérience du réel.
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" Le réel c' est quand on se cogne " Lacan

" la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissent pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas ".
Paul Valery

[KIYA]

Bonsoir Alain,

[joaquim]

[manira]

[daniel]

Alain dit :

[Fu ni]

[Alain V]

[Alain V]