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Regards sur l'éveil Café philosophique, littéraire et scientifique
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Talomi
Inscrit le: 16 Août 2005 Messages: 102 Localisation: Région Montréalaise/ Québec
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Posté le: Lu 03 Oct 2005 15:25 Sujet du message: |
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Je ne saisis pas ton langage alors je ne peux pas être adéquate dans mes propos avec toi. Ce qui m'émerveille par contre c'est de constater encore et encore le chemin et l'expression unique de chacun. Fais bonne route et honore les couleurs de ta vie.
Fraternellement, Talomi. |
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Aerienne
Inscrit le: 19 Nov 2005 Messages: 34
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Posté le: Je 15 Déc 2005 18:23 Sujet du message: |
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Bonsoir à tous,
Je viens de parcourir ce thème avec une beaucoup de plaisir. Il n'y a rien à ajouter, tout est clair et je trouve des formulations précieuses en réponse à mes questions qui surviennent naturellement.
Merci à luz-azul pour l'ouverture de ce débat paisible sur l'éveil.
Merci à chacun et chacune. |
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Aerienne
Inscrit le: 19 Nov 2005 Messages: 34
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Posté le: Je 15 Déc 2005 19:23 Sujet du message: |
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luz-azul a écrit: |
On ne peut pas empêcher les autres nous-mêmes de marcher sur la tête si cela leur fait... plaisir car c’est LEUR chemin et le choix ici n’est PAS du pouvoir de l’homme mais de Dieu.
Eckhart Tolle (merci Waxou pour le lien) a écrit à ce sujet un truc qui m’a éclaté en pleine figure :
Je regardais par la fenêtre pendant une réunion à New York. Nous étions à proximité de l'Empire State Building. Tout le monde se précipitait dans tous les sens, courant presque. Les gens semblaient être dans un état d'intense tension nerveuse, d'anxiété. C'est de la souffrance, en réalité, mais ce n'est pas reconnu comme de la souffrance. J'ai pensé alors : où courent-ils tous comme ça ? Bien évidemment, c'est vers l'avenir qu'ils se précipitent ainsi. Ils ont besoin d'aller quelque part qui n'est pas ici. Un point dans le temps : pas maintenant, mais plus tard. Ils courent vers un plus tard. Ils souffrent sans même le savoir. J'aurais pu me dire " Mon Dieu, mais pourquoi ne se rendent-ils pas compte ? ", mais non, j'avais même de la joie à les regarder. Ils sont sur leur chemin spirituel. A ce moment, c'est cela leur chemin spirituel, et cela fonctionne à merveille. |
Je me pose cette question depuis bien longtemps mais sous une toute autre forme.
Dans la vision et non la perception de Tolle présentée ici, il y a l'hypothèse que tout conduit au tout. Que tous les chemins mènent à Rome... C'est sur cette base que peut être acceptée cette vision de la foule en train de courir vers son éveil, en train de marcher ou courir sur le chemin spirituel.
Dans ma perception il y a des existences inutiles, perdues.
Celui qui ne s'éveille pas perd sa vie et ne la récupère pas après la mort, la théorie de la réincarnation comme celle du paradis ne la lui rendra pas...
Je n'affirme rien, j'en suis là de cette méditation jamais finie, et je viens la partager avec vous. |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 1421 Localisation: Suisse
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Posté le: Je 15 Déc 2005 22:19 Sujet du message: |
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Aerienne a écrit: | Dans ma perception il y a des existences inutiles, perdues.
Celui qui ne s'éveille pas perd sa vie et ne la récupère pas après la mort, la théorie de la réincarnation comme celle du paradis ne la lui rendra pas... |
Comment ta perception pourrait-elle rendre compte de la valeur d'une vie?
Comment une théorie pourrait-elle rendre la vie à quelqu'un? Ce n'est pas qu'une boutade: le paradis, la réincarnation... encore des concepts, qui viennent nourir l'ego, et le détournent de ce qui est.
PS Content que tu aies retrouvé ton compte. |
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Aerienne
Inscrit le: 19 Nov 2005 Messages: 34
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Posté le: Me 21 Déc 2005 19:22 Sujet du message: |
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joaquim a écrit: | Aerienne a écrit: | Dans ma perception il y a des existences inutiles, perdues.
Celui qui ne s'éveille pas perd sa vie et ne la récupère pas après la mort, la théorie de la réincarnation comme celle du paradis ne la lui rendra pas... |
Comment ta perception pourrait-elle rendre compte de la valeur d'une vie?
Comment une théorie pourrait-elle rendre la vie à quelqu'un? Ce n'est pas qu'une boutade: le paradis, la réincarnation... encore des concepts, qui viennent nourir l'ego, et le détournent de ce qui est.
PS Content que tu aies retrouvé ton compte. |
Bonjour, bonjour à chacune et chacun
"Tout ce qui n'est pas donné est perdu"
Ce n'est pas de moi cette phrase à laquelle j'adère complètement et dans tous les sens que l'on s'amuse à la retourner.
Nous sommes d'accord toi et moi et encore, même si les mots semblent nous diviser :
"Comment une théorie pourrait-elle rendre la vie à quelqu'un? Ce n'est pas qu'une boutade: le paradis, la réincarnation... encore des concepts, qui viennent nourir l'ego, et le détournent de ce qui est."
Je ne philosophe pas, je partage sur ce forum mes réalisations, mes découvertes personnelles et comme je ne lis pas beaucoup, cela se peut que je retombe dans du déjà écrit, du déjà dit, mais le langage est si limité, si réductif...
Par contre dans ta première réflexion spontanée et non pas méditation qui vient du coeur, je suis étonnée :
"Comment ta perception pourrait-elle rendre compte de la valeur d'une vie?"
Et là, évidemment, tu es responsable de ta phrase sur laquelle je t'invite à méditer cette fois-ci, car je n'ai aucun maître à penser même si certains m'offrent de passionnantes et enrichissantes lectures. Nous y reviendrons...
La perception est directe, elle ne passe pas par le truchement d'un mental qui sépare ou par ce mécanisme cérébral qui engendre une distance entre l'observateur et la chose observée.
Quel miracle ici, la perception est action, sans passé ni futur !
Regardons, voyons, découvrons, ici et maintennat tout est déjà là...
Aucun effort, aucun temps, une vacuité extraordinaire, là, tout de suite, immédiatement.
Un simple clignement de paupière et tout est transformé, sans localisation aucune, sans mémoire, c'est vertigineux.
Aucune accumulation, aucun fardeaux sur vos épaule, c'est la totale liberté, sans commencement ni fin.
Léger comme l'oiseau, comme cette plume duveuteuse emportée par un vent qui souffle la vie.
Mon Dieu, cela réagit dans chacune des cellule d'un organe organisme Un, mon Dieu, "je ne suis" plus dans ce "je suis" si extraordinairement vivant, si colossalement vibrant, si lumineusement présent.
Au retour dans mon corps, le poids des ans et du savoir me rend si triste si vous saviez et tellement dérisoire.
Pourtant, tout n'est plus comme avant, l'organisme que je me suis appropriée garde une trace de ce voyage cosmique régénérateur, la peur de la mort ne m'importune plus comme par le passé, consciemment ou inconsciemment, l'expérience de la non expérience a eu lieu.
Cette expérience que "je" ne peut jamais découvrir sans un silence total qui est la partie profonde de soi-même. |
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