|
Regards sur l'éveil Café philosophique, littéraire et scientifique
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Invité
|
Posté le: Ve 03 Mars 2006 23:51 Sujet du message: qu'est-ce-que l'eveil |
|
|
vous tous qui parlez d'eveil,sachez chers amis et amies que l'eveil ne consiste pas à voir ou de ressentir le feu ou la pierre. cet eveil là n'est qu'un chemin.l'éveillé est celui qui ne cherche pas, qui ne fait aucune équation sur tel ou tel sujet. l'eveillé est celui qui suffoque car l'air ne le nourrit plus, l'eveillé est celui qui sourit,celui qui voit en tout homme l'enfant.ecoutez les notes du mondes et pleurez par leur beauté.je m'efface.pourquoi savoir tel ou tel monde, l'invisible ou le visible, apprenez le vivant, le mouvement,et surtout l'amour.je ne suis rien, je marche sans question, ni reponse,je respire seulement.merci à tous ceux qui cherche.je ressent mes ami (es) cet amour qui fleurit les coeurs.
neosileo |
|
Revenir en haut |
|
|
joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 1421 Localisation: Suisse
|
Posté le: Sa 04 Mars 2006 21:57 Sujet du message: |
|
|
daniel a écrit: | et est arriver le concept de "jeu du condtionnement/implication dedans ... et puis aussi que cette sensation d'éveil était une réalité, mais qu'elle n'avait peut-être rien avoir avec une quelconque transcendance, et que c'était une erreur de chercher Dieu quelquepart, une impasse ... pour l'humanité .. |
Je crois deviner par ces phrases que ce que tu appelles transcendance serait un Être situé quelque part hors de la réalité qui nous est donnée. Dans ce sens, je suis bien d’accord avec toi, une telle transcendance est une impasse. Et pourtant, accepter le jeu du conditionnement comme tu l’as fait, ne plus cherché à t’en libérer, t’a libéré. C’est cela, la transcendance. Elle n’est pas hors du monde, elle est hors de soi, hors d’un enfermement en soi qui nous coupe du monde. Cette acceptation-là transcende notre nature finie, et nous fait accéder, sans échapper pourtant au conditionnement, à une totale liberté par rapport au conditionnement. Car même si notre être demeure toujours conditionné, nous ne nous identifions plus à lui, nous cessons de croire que nous ne serions libres qu'après nous être libérés du conditionnement (ou de la souffrance...). Nous réalisons que la liberté n'exige pas que nous nous libérions du conditionnement, mais que nous nous libérions de la préoccupation à propos du conditionnement. Que nous nous libérions de celui qui se préoccupe du conditionnement, autrement dit de l'ego.
Merci, daniel, pour cette belle description de l’... euh... de l’acceptation du conditionnement. Et je salue au passage ta retenue à coller des étiquettes sur ton vécu. C’est le meilleur moyen de le maintenir vivant. |
|
Revenir en haut |
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets Vous ne pouvez pas répondre aux sujets Vous ne pouvez pas éditer vos messages Vous ne pouvez pas supprimer vos messages Vous ne pouvez pas voter dans les sondages
|
|