Regards sur l'éveil Regards sur l'éveil
Café philosophique, littéraire et scientifique
 
 liensAccueil   FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des membresListe des membres   GroupesGroupes   Devenir membreDevenir membre 
 ProfilProfil       Log inLog in  Blog Blog 

Eveil et dualisme corps-esprit
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5  Suivante
 
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Index du forum -> Le cerveau
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Ambre



Inscrit le: 12 Juin 2007
Messages: 73

MessagePosté le: Ma 02 Oct 2007 20:46    Sujet du message: Répondre en citant

aksysmundi a écrit:
Oui, mais il ne s'agit pas d'une compréhension qui relève du mental, mais d'une révélation, d'un retour en une intime évidence, d'une Re-découverte au sens littéral du terme.

Oui lorsque cela m'arrive c'est une intime évidence et il n'y a aucun doute qui subsiste, seulememt je suis bien obligée de constater qu'il m'arrive de replonger...
Or j'ai compris tout récemment qu'en fait il me fallait "pratiquer", mais quoi? je ne sais pas encore, de la méditation ou autre chose?

Je viens de lire une interview de Salim Michaël qui semble aller dans ce sens :

"C’est la reconnaissance de cette Nature-de-Bouddha en nous par une expérience directe, et non par une conviction intellectuelle, qui constitue l’illumination. Il faut toutefois préciser qu’il existe plusieurs degrés d’illumination et que l’illumination ne signifie pas la libération.
Un certain degré d’illumination représente en fait le premier pas indispensable pour commencer une véritable pratique, car c’est seulement alors qu’on a clairement fait la discrimination entre l’aspect de soi-même auquel on doit renoncer et l’aspect supérieur et impersonnel en soi-même vers lequel on doit se tourner.
Toutefois, même alors, le chemin est encore très long. En effet, tant qu’on n’est pas capable de rester tout le temps avec cet aspect de notre nature qui est déja parfait, on retombe inévitablement dans l’autre aspect de soi, soumis à l’impermanence et sujet à la souffrance, cet aspect inférieur de soi-même qui n’est qu’un agrégat d’influences et de conditionnements comme le bouddhisme l’a clairement expliqué."
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé
Pascal



Inscrit le: 27 Août 2007
Messages: 140
Localisation: Val de Marne (94)

MessagePosté le: Ma 02 Oct 2007 22:11    Sujet du message: Répondre en citant

aksysmundi a écrit:

Cette série de concerts s'est elle bien passée ?


Grand merci à toi, ça y est c'est derrière moi... avant les prochains. Et entre les 2 il y a le meilleur, "maintenant"!!

aksysmundi a écrit:

Oui, mais il ne s'agit pas d'une compréhension qui relève du mental, mais d'une révélation, d'un retour en une intime évidence, d'une Re-découverte au sens littéral du terme.


On ne saurait mieux dire.

Pour en revenir aux discussions sur une éventuelle "pratique", je dirais pour ma part que ce serait celle d'observer parfois la perte de contact avec la réalité.
Je ne renonce pas à l'illusion, mais, en la constatant, c'est elle qui renonce à moi.

Juste voir ce qui est.
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail
Ambre



Inscrit le: 12 Juin 2007
Messages: 73

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 8:04    Sujet du message: Répondre en citant

Pascal a écrit:

Pour en revenir aux discussions sur une éventuelle "pratique", je dirais pour ma part que ce serait celle d'observer parfois la perte de contact avec la réalité.
Je ne renonce pas à l'illusion, mais, en la constatant, c'est elle qui renonce à moi.

Juste voir ce qui est.


Oui juste voir ce qui est, cela s'ajuste en fait automatiquement en temps normal.
Mais je constate que c'est dans des moments particuliers que je perds ce contact.
Par exemple lorsque je suis restée alitée plusieurs jours suite à une grippe et que j'ai enchainé presque aussitôt avec un abcès dentaire, les douleurs physiques intenses y ont contribué largement. Egalement lors d'une émotion violente le phénomène se reproduit.
JM Mantel dit :"quand le corps est en crise, il a tendance à absorber l'attention comme un aspirateur".
Je pressens qu'il me reste beaucoup de chemin à parcourir....
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé
Eric



Inscrit le: 15 Sep 2007
Messages: 74
Localisation: beaumont les valence

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 9:49    Sujet du message: Répondre en citant

SI LA CHAIR S’EST PRODUITE À CAUSE DE L’ESPRIT,C’EST UNE MERVEILLE;

MAIS SI L’ESPRIT S’EST PRODUIT À CAUSE DU CORPS,C’EST UNE

MERVEILLE DE MERVEILLE.


MAIS MOI, JE M’ÉMERVEILLE DE CECI :COMMENT CETTE GRANDE RICHESSE S’EST MISE DANS CETTE PAUVRETÉ

Évangile selon Thomas, 29

_________________
La maturité commence à venir quand on se contente d'avoir raison sans trouver nécessaire de prouver que l'autre a tort
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web du posteur Yahoo Messenger MSN Messenger
aksysmundi



Inscrit le: 30 Mai 2005
Messages: 238

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 10:31    Sujet du message: Répondre en citant

Ambre a écrit:
Mais je constate que c'est dans des moments particuliers que je perds ce contact.

Ce que l'on appelle l'éveil ne nous révèle que ce qui nous est le plus immédiat depuis toujours. Cette réalité fondamentale est le lieu de toute expérience, le siège-même de l'instant présent. Mais il arrive que l'absorption dans le mental puisse donner le sentiment de "perdre le contact". Bien entendu, ce sentiment n'est qu'une illusion : Comment perdre le contact avec ce qui nous est le plus immédiat ? Toutefois, cette illusion est bien là, avec toute la frustration qu'elle génère.

La douleur en elle-même ne nous sépare pas de notre réalité ; la conscience de souffrir ne disparaît pas dans la souffrance. En d'autres termes, comment la douleur peut elle occulter ce par quoi elle est connu ? Un reflet n'occulte pas le miroir sur lequel il apparaît ; sans miroir, pas de reflet.

A mon sens, ce qui semble nous "séparer" de l'ainsité des choses, c'est le refus. C'est l'imagerie d'une réalité juxtaposée, d'un "Ce qui devrait être". Même si notre réalité la plus fondamentale est présente de toute éternité, il semble imprudent de négliger la ténacité de l'illusion. "L'ouverture à Ce qui est" se produit au dépend de nos attentes les plus profondes, de nos croyances les plus enracinées. Ce qui ne peut être que favorisé par une démarche d'acceptation et de contentement.


Dernière édition par aksysmundi le Je 04 Oct 2007 16:05; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web du posteur
Ambre



Inscrit le: 12 Juin 2007
Messages: 73

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 10:55    Sujet du message: Répondre en citant

aksysmundi a écrit:

Comment perdre le contact avec ce qui nous est le plus immédiat ? Toutefois, cette illusion est bien là, avec toute la frustration qu'elle puisse générer.

A mon sens, ce qui semble nous "séparer" de l'ainsité des choses, c'est le refus. C'est l'imagerie d'une réalité juxtaposée, d'un "Ce qui devrait être". Même si notre réalité la plus fondamentale est présente de toute éternité, il semble imprudent de négliger la ténacité de l'illusion. "L'ouverture à Ce qui est" se produit au dépend de nos attentes les plus profondes, de nos croyances les plus enracinées. Ce qui ne peut être favorisé que par une démarche d'acceptation et de contentement.


Oui c'est imprudent de négliger la ténacité de l'illusion.
C'est ce que je faisais au début, en toute bonne foi. En fait je ne me rendais même pas compte que j'avais quitté la réalité. C'est lors d'une nouvelle "manifestation" que cette prise de conscience se faisait! J'ai mis du temps à le voir parce que l'illusion prend bien des formes....

A propos du refus, c'est peut-être le refus de la douleur, je ne sais pas trop en fait....
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé
aksysmundi



Inscrit le: 30 Mai 2005
Messages: 238

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 11:00    Sujet du message: Répondre en citant

Ambre a écrit:
A propos du refus, c'est peut-être le refus de la douleur, je ne sais pas trop en fait....

C'est le refus de la douleur, mais c'est aussi toute forme de refus qui vient "perturber" ce qui est, tel qu'il est.
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web du posteur
Jim



Inscrit le: 06 Fév 2007
Messages: 113
Localisation: France

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 11:02    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,

A lire les derniers messages sur le sujet, quelque chose en moi n' adhére qu'à moitié à ce qui est dit.

J' ai l' impression que peut-être et dans certains cas, l' accent n' est pas suffisamment posé sur la différence de nature entre pensée et conscience.

Comme chacun, je fais quotidiennemet l' expérience de la pensée et quotidiennement aussi mais moins souvent, j'en ai conscience, et moins souvent encore, mais là qui pourrait bien dire à quelle fréquence,la présence à cette conscience (c'est la seule pratique que je connaisse),me raméne infailliblement, par un phénoméne qui m' échappe complétement et que jusqu' à plus large vision j' appelle la grâce, au pressentiment de la Conscience de cette conscience quelque soit le nom qu' on lui donne.

La différence est de taille me semble t-il , mais aussi tellement banale qu' on ne la remarque plus, entre une pensée qui me traversse l' esprit et la conscience que j'en ai. l' une est absolument dépendante de l' autre,la premiére est une reaction conditionnée, la seconde se tient là tout simplement là(même si le terme est incorrecte), entiérement libre d' identification si la pensée ne s'imagine pas pouvoir la reprendre à son compte , ce qu' elle ne manque pas de faire la plupart du temps. La conscience est LIBRE, c' est incroyable tellement c' est simple,et c' est bien pour cette raison que la pensée rechigne car elle y perd tous ses pitoyables droits( en ce qui concerne la recherche du "qui suis-je", par ailleurs et dans d' autres "domaines", elle a fait ses preuves...), cette liberté ne s' adresse pas à elle tant qu' elle persiste à croire qu' elle a un quelquonque rôle à jouer dans tout cela.
Poser un momment ses valises ,c' est Voir avec certitude que jamais la pensée ne réalisera quoique ce soit,(sa nature ne le lui permet pas, elle n' assiste pas à tous le spectacle, elle peut au mieux s' en faire une idée plus une moins bancale, une idée quoi...)mais rendre réel le fait que je ne suis pas cette pensée mais bien ce qui permet que cette pensée apparaisse.
Je me tiens donc du "coté" de la conscience, même si tout l' évenementiel me porte à penser le contraire.C' est pour moi important à constater tous les jours avec assiduité, ferveur ,urgence etc...
Maintenant force est de constater aussi, que même cette conscience particuliére disparait tous les soirs et qu' elle réapparait tous les matins engloutissant avec elle tout ce que je pense être à l' état de veille, et que "pendant "cette "absence" je "continue" d' ETRE.

Alors Qui suis-je quand cette conscience manifestée n' est plus là et que pourtant "JE SUIS"

Ce je suis/JE SUIS n' est il pas ma nature que j' en ai conscience ou pas?

Alors, JE SUIS, mais sans moi,... evidemment.

Bien à vous ,de tout Coeur.
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé
Pascal



Inscrit le: 27 Août 2007
Messages: 140
Localisation: Val de Marne (94)

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

aksysmundi a écrit:
"L'ouverture à Ce qui est" se produit au dépend de nos attentes les plus profondes, de nos croyances les plus enracinées. Ce qui ne peut être favorisé que par une démarche d'acceptation et de contentement.


Cher Aksysmundi c'est toujours un plaisir de lire tes mots si forts. Smile
Ce que tu dis me semble en effet au coeur même du questionnement.

Je me demande si accepter ce qui est est, ce n'est pas également aussi accepter le refus, la résistance elle-même, le fait de se quereller avec le réel.
L'acceptation de la non acceptation est donc peut-être aussi une porte vers le non manifeste.

Par exemple, lors de ces moments de retour de l'inconscience, il m'arrive de reprendre contact volontairement avec la réalité en replongeant dans le moment présent et en observant mes scenarios.
D'autres fois, le silence ne m'a jamais quitté et c'est plutôt lui qui m'a étreint.
J'ai de plus en plus tendance à lâcher-prise, ressentant parfois que la volonté de rester présent nuit à la présence. Par exemple lorsqu'une émotion est présente dans mon corps, il se produit toujours comme un réflexe de la ressentir physiquement, de la voir en face sans l'associer à rien.

Par conséquent être présent à ce qui est, ce serait être également présent à ses pensées et à ses émotions, à les voir comme des événements naturels plutôt que de vouloir les empêcher d'exister.
Avec la reconnaissance, le plus souvent comme une seconde nature (mais justement pas toujours), qu'elles ne sont que pures identifications, ce qui produit naturellement le retour à la réalité.

Je me demande si tout ne dépend pas au fond de notre profonde compréhension que le mental est illusion. Si un jour nous constatons que l'eau que l'on voyait sur la route au loin n'existait pas, la prochaine fois que nous "la" verrons, nous n'y donnerons pas suite, sans besoin d'effort ni de souvenirs d'explication à propos de cette illusion.
La compréhension ici, c'est d'avoir vu. Elle est tellement forte, objective, réelle qu'elle n'a besoin d'aucune justification.
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail
Pascal



Inscrit le: 27 Août 2007
Messages: 140
Localisation: Val de Marne (94)

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 11:45    Sujet du message: Répondre en citant

Jim je n'avais pas vu ton message en postant le mien.
Smile
Merci beaucoup pour cette explication de la nuance fondamentale entre conscience et pensée.

Jim a écrit:
Je me tiens donc du "coté" de la conscience, même si tout l' évenementiel me porte à penser le contraire.C' est pour moi important à constater tous les jours avec assiduité, ferveur ,urgence etc...


Lorsque tu emploies les mots "je me tiens", "assiduité" , s'agit-il donc d'une vigilance volontaire, qui pourrait, si elle disparaissait, nous faire perdre par moment la reconnaissance de qui on est?
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail
aksysmundi



Inscrit le: 30 Mai 2005
Messages: 238

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 12:31    Sujet du message: Répondre en citant

Jim a écrit:
J' ai l' impression que peut-être et dans certains cas, l' accent n' est pas suffisamment posé sur la différence de nature entre pensée et conscience.

Oui, elle est pourtant de taille.

Jim a écrit:
Poser un momment ses valises ,c' est Voir avec certitude que jamais la pensée ne réalisera quoique ce soit,(sa nature ne le lui permet pas, elle n' assiste pas à tous le spectacle, elle peut au mieux s' en faire une idée plus une moins bancale, une idée quoi...)mais rendre réel le fait que je ne suis pas cette pensée mais bien ce qui permet que cette pensée apparaisse.

Nous pourrions même dire que la pensée "se donne en spectacle". Smile

Jim a écrit:
Maintenant force est de constater aussi, que même cette conscience particuliére disparait tous les soirs et qu' elle réapparait tous les matins engloutissant avec elle tout ce que je pense être à l' état de veille, et que "pendant "cette "absence" je "continue" d' ETRE.

Pour ma part, j'ai déjà partagé mon ressenti ici.

Pascal a écrit:
Je me demande si accepter ce qui est est, ce n'est pas également aussi accepter le refus, la résistance elle-même, le fait de se quereller avec le réel.
L'acceptation de la non acceptation est donc peut-être aussi une porte vers le non manifeste.

Tout à fait. La non-acceptation se manifeste à travers des émotions, des frustrations. Tout comme les pensées qui les engendrent, elles sont des phénomènes qui apparaissent et disparaissent à la conscience. Le Oui dont il est question ici n'est pas une prise de position, mais un abandon, un Silence. Il ne s'agit pas d'un "oui" qui s'oppose au "non" (ce qui en ferait un "non" dissimulé), mais d'un Oui qui accueille tout ce qui surgit dans l'instant de la conscience, quelque soit son apparente "médiocrité".

Pascal a écrit:
J'ai de plus en plus tendance à lâcher-prise, ressentant parfois que la volonté de rester présent nuit à la présence.

A mon sens, la peur de perdre la présence surgit surtout lorsque vient le sentiment que l'on ait acquis quelque chose et qu'il y'ait donc quelque chose à perdre ; en somme, lorsque l'on fait de l'Être un "avoir". Wink
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web du posteur
mushotoku-nad



Inscrit le: 31 Mars 2006
Messages: 653
Localisation: gard

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 13:19    Sujet du message: Répondre en citant

pascal a écrit:
Par conséquent être présent à ce qui est, ce serait être également présent à ses pensées et à ses émotions, à les voir comme des événements naturels plutôt que de vouloir les empêcher d'exister.
Avec la reconnaissance, le plus souvent comme une seconde nature (mais justement pas toujours), qu'elles ne sont que pures identifications, ce qui produit naturellement le retour à la réalité.


Oui..Vouloir les empécher d'exister, les refouler ou les fuir, ce serait refuser le plan de la manifestation, et l' appropriation d'un "état" considéré comme supérieur. C'est bien la que se manifeste l'égo spirituel avec son besoin de perfection.


Citation:
Le Oui dont il est question ici n'est pas une prise de position, mais un abandon, un Silence. Il ne s'agit pas d'un "oui" qui s'oppose au "non" (ce qui en ferait un "non" dissimulé), mais d'un Oui qui accueille tout ce qui surgit dans l'instant de la conscience, quelque soit son apparente "médiocrité".


Et cet abandon , ce Silence là n'a rien, mais alors rien à voir avec l'auto complaisance. Il ne s'agit pas d'une attitude qui autorise pour autant toute la spontanéïté de l'expression de l'égo...
La présence de ce qui emerge dans l'instant est acceuillie, Vue, acceptée. Cette vision crée une automatiquement "retenue momentanée" de son expréssion. L'émotion , la pulsion passe et se dissout.


Citation:
Pascal a écrit:
J'ai de plus en plus tendance à lâcher-prise, ressentant parfois que la volonté de rester présent nuit à la présence.

Aksysmundia écrit:
A mon sens, la peur de perdre la présence surgit surtout lorsque vient le sentiment que l'on ait acquis quelque chose et qu'il y'a donc quelque chose à perdre.


oui, c'est vrai la volonté de rester present, c'est une tension de l'égo, et cela nuit à la presence. La position intérieure est subtile...

Pour que le sentiment de ne rien avoir perdu disparaisse lorsque la saveur de la Présence disparait, je crois qu'il faut être totalement sorti de l'identification.
La saveur intérieure de la Présence est "reconnaissable", son expréssion extérieure aussi, ainsi que "l'énergie" qu'elle dégage. Celle de l'identification aussi. On ne peut pas se mentir avec ça.
Je crois que ce sont ces replongées dans les conditionnements de la mémoire , ces "acces d'oubli" ou les pensées et les emotions reprennent le dessus avec leur goût soudain devenu parfois "insupportable" qui donne cette sensation de perte.
C'est je crois là que se mesure cette nécéssité de l'acceuil, de l'acceptation, et aussi peut être de la comprehension de ce qui se passe là.
Il ne peut effectivement y avoir perte, dans l'absolu, puisqu'il n'y a rien à perdre ni à gagner, mais "sensation de perte", oui, par rapport à cette saveur differente que la conscience expérimente.
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Jim



Inscrit le: 06 Fév 2007
Messages: 113
Localisation: France

MessagePosté le: Me 03 Oct 2007 19:25    Sujet du message: Répondre en citant

Pascal a écrit:

Lorsque tu emploies les mots "je me tiens", "assiduité" , s'agit-il donc d'une vigilance volontaire, qui pourrait, si elle disparaissait, nous faire perdre par moment la reconnaissance de qui on est?


Bonsoir Pascal,
Oui, c' est toute la question de la pratique .

Lorsque je parlais de me tenir du coté de la conscience, c' est un fait constaté par ce qui precédait dans le message, c' est une évidence, ce n' est pas un acte volontaire de ma part et donc pas une pratique;même si c' est plus ou moins bien compris par le mental qui lui, à toutes les peines à suivre et c' est bien normal et ce n'est pas ça qui compte.Ce qui compte par contre,c' est cette confiante certitude, là ausi plus ou moins forte suivant la couleur du jour, que toute recherche s' effectue à partir du mental et que ce dernier ne peut que ..."mentaliser" et donc ne me parler que de lui-même et que de ce qu'il sait déja ainsi que de la dimenssion avec et dans laquelle il apparaît, c' est à dire le corps.

La pratique, aujourd' hui pour moi, c' est donc ne plus résister à cette confiance amoureuse innée que j' ai toujours ressentie dés mon plus jeune age et qui malheureusement a longtemps cru trouver un écho dans le monde et les objets qui l' entouraient . Donc ne plus résister et être disponible à ce qui sous-tend cette confiance sans chercher à comprendre, à être enfin là. Consiemment là, consciemment conscient.

Est ce que cette Confiance si elle disparaissait, me fairait perdre la reconnaissance de qui je suis?oui, je crois, mais je m' aperçois que cette Confiance m' est naturelle plus elle s' exerce et moins elle "s' absente"et c' est la seule"pratique" qui ne demande aucune modification de ce qui est, aucun mouvement de l' ego visant à se modifierlui-même, le reste était juste un mauvais pli que la Confiance vise simplement à voir et englober et enfin passer à autre chose ou à rien du tout...

Bien à toi
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé
Ambre



Inscrit le: 12 Juin 2007
Messages: 73

MessagePosté le: Je 04 Oct 2007 8:35    Sujet du message: Répondre en citant

Certains mots de ces échanges comme le"contentement" d'Aksysmundi qui me fait penser à la joie pure, ou la "Confiance" de Jim que je traduirais par la Foi, tout cela me ramène à l'ouverture du coeur.
Qu'est-ce qui fait que cela me quitte?
C'est en tournant à nouveau mon regard vers le coeur que je réactive cela. C'est sans doute là que se trouve ma "pratique"....
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé
cieletbaie



Inscrit le: 20 Fév 2006
Messages: 108

MessagePosté le: Je 04 Oct 2007 9:35    Sujet du message: Répondre en citant

Mes yeux tombent sur un livre près de moi...

Renvoi instantané à l'éternelle question.

-Je reste dans la recherche, dans le désir de LA réponse, toujours et encore le même marécage!
Engluement dans la même non-réponse...
-ou, instantanément, l'engluement deviné, pressenti, éjecte hors de la question qui tourne en rond...

La pensée re-présentante n'a été qu'un miroir boomerang...
Pensée-miroir!!!
pensée-image de moi!!!

Bien sur que je ne suis pas cette image,
l'image de moi N'EST PAS MOI

Toute image, quelle qu'elle soit, ne sera jamais moi.
Toujours et à jamais, je suis AVANT.

Cet "avant" n'est pas historique.
C'est une antériorité d'essence, de nature.

Je ne suis aucun des commentaires, aucun des poteaux indicateurs.


ET POURTANT, EN MÊME TEMPS, L'IMAGE EST BIEN FAITE DE MA PROPRE SUBSTANCE

S'il plait à dieu, à cet instant, je sors de l'hypnose

Dieu n'est pas autre que moi.

Tout ceci n'est que l'étirement langoureux de ma substance, seule et unique.

Il n'y a que dieu qui recourbe avec amour sur lui-même.
Revenir en haut
Voir le profil du membre Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Index du forum -> Le cerveau Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5  Suivante
Page 4 sur 5

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages


Powered by php B.B. © 2001, 2002 php B.B. Group
Traduction par : php.B.B-fr.com