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Regards sur l'éveil Café philosophique, littéraire et scientifique
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aksysmundi
Inscrit le: 30 Mai 2005 Messages: 238
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Posté le: Ve 31 Août 2007 8:58 Sujet du message: |
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A mon sens, ces moments si précieux nous reconduisent au présent, en cet éternel instant où jaillit la vie. Car au final, de quoi nous libérons si ce n'est de ce qui de ce qui nous empêche de savourer pleinement la complétude de cet instant ? Il ne s'agit pas de tant de convoiter l'infiniment présent que de se laisser inonder par lui. |
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toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
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Posté le: Ve 31 Août 2007 13:23 Sujet du message: |
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Je pense qu'il ne faut pas chercher à atteindre la libération, l'éveil ou quoi que ce soit d'autre car il semble bien que tout cela ne soit qu'un désir de l'ego...comme nous l'explique Aksysmundi dans sa petite BD. Il reste alors la simple observation de ce qui se passe et qui passe. C'est ce que j'ai compris. Mais Joaquim, quand il reviendra, t'en parlera beaucoup mieux que moi. |
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Pascal
Inscrit le: 27 Août 2007 Messages: 140 Localisation: Val de Marne (94)
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Posté le: Ve 31 Août 2007 15:10 Sujet du message: |
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Oui, nous vivons tous ces moments comme de "n'être plus personne" , plus exactement où l'on a l'impression qu'il n'y a personne pour voir quoi que ce soit.
Avec un regard "impersonnel".
C'est comme si ce qui est, était "embrassé" par tout son être.
Comment l'ego pourrait-il se l'approprier, c'est absurde. |
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toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
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Posté le: Ve 31 Août 2007 16:39 Sujet du message: |
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Tout le monde vit ces moments la, en effet, je le crois bien. C'est quand on est absorbé par quelque chose qui nous fait oublier notre centre d'intéret principal: nous meme. Et heureusement cela arrive souvent et, je l'espère, à tout le monde. |
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Dé-range
Inscrit le: 14 Juin 2007 Messages: 47 Localisation: Ici
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Posté le: Je 06 Sep 2007 16:02 Sujet du message: |
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@Pascal : Tu écris :
Citation: | Mais les pensées (j'entends celles compulsives), qui nous entraînent je ne sais où et sans qu'on s'en rende compte, ne peuvent-elles pas justement être un écran au sentiment de présence que tu décris?
Cette présence est-elle quelque chose que l'on peut ressentir dans son corps? |
Les pensées compulsives (négatives) viennent de toi, ou plutôt elles sont emprisonnées dans ton intelligence corporelle. Elles te dérangent (ou plutôt) ton corps, parce qu'elles brisent l'harmonie naturelle de ce dernier, ce sont donc des fausses croyances tout simplement. Va les déloger, ou plutôt va retrouver le message d'amour que tu n'as pas vu en mettant une fausse croyance dessus et tu te sentiras mieux. Eviter de penser va aggraver les choses, tu vas refouler et le corps sera contraint de créer une maladie pour faire sortir le mal.
Et puis tu l'as dis toi-même, Krishnamurti ne nous offre pas "rituel" ou quoi que ce soit, juste la compréhension libère !!!
Maintenant tu poses une question primordiale à mes yeux !!! Peut-on ressentir cette présence ??
Mais c'est le but de l'incarnation !!! Puisque tu parles d'Eckhart Tolle, ce dernier préconise de ressentir toutes les parties de ton corps, comme si le corps énergétique (l'âme si tu veux) en touchait toutes les parties.
Citation: | Comment l'ego pourrait-il se l'approprier, c'est absurde. |
Ce qui active ton cerveau et ton corps tout entier tous les jours, c'est à dire TOI (la présence) tu le peux, mais comme tu es humain actuellement tu le fais à partir de ton intelligence corporelle, certes limitée, mais c'est encore plus fun de passer du grossier au subtil non ? C'est là le défi de l'individu qui accepte à la fois sa nature unique et sa nature infinie, l'âme devient une intelligence vivante en constante évolution jusqu'à ce qu'elle ait fait le tour de l'intelligence de sa forme de vie actuelle.
NB : je parle d'âme au risque de choquer certains adeptes de la non-dualité si en vogue dans le milieu "intellectuel" spirituel d'aujourd'hui, et je l'assume pleinement. |
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sahaja
Inscrit le: 28 Fév 2006 Messages: 429 Localisation: 66000
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Posté le: Je 06 Sep 2007 20:42 Sujet du message: |
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oui c'est vrai que c'est en vogue mais cela a toujours ete ainsi ,la non-dualité cela ne veux rien dire sauf pour ceux qui s'approprient le nom pour y coller une forme et là cela deviens a la mode et surtout trés lucratif!!
pour ma part tu peux utiliser le mot ame si cela te chante,tu peux utiliser tout les mots que tu veux,si ces mots te parlent et bien ils parlerons a d'autres !
bye |
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Dé-range
Inscrit le: 14 Juin 2007 Messages: 47 Localisation: Ici
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Posté le: Lu 10 Sep 2007 10:18 Sujet du message: |
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@ Sahaja : Bah oui absolument, les mots ne sont que des étiquettes de toute façon. On pourrait aussi dire que l'humain est à la fois corpusculaire et ondulatoire . |
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feuille
Inscrit le: 09 Mai 2005 Messages: 353 Localisation: Paris
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Posté le: Lu 10 Sep 2007 22:19 Sujet du message: |
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Bonjour à tous et j’en profite pour souhaiter la bienvenue à Pascal
A propos des mots comme étiquettes sur des choses, et sans passer pour un monomaniaque , j’aimerais vous faire partager un petit extrait du Rire de Bergson à ce sujet… c’est assez surprenant de voir aussi à quel point de simples étiquettes peuvent danser avec une telle justesse qu’elles trouvent le moyen de nous faire vibrer…
« Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s’est encore accentuée sous l’influence du langage. Car les mots (à l’exception des noms propres) désignent des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins qui ont créé le mot lui-même. Et ce ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d’âme qui se dérobent à nous dans ce qu’ils ont d’intime, de personnel, d’originalement vécu. Quand nous éprouvons de l’amour ou de la haine, quand nous nous sentons joyeux ou tristes, est-ce bien notre sentiment lui-même qui arrive à notre conscience avec les mille nuances fugitives et les mille résonances profondes qui en font quelque chose d’absolument nôtre ? Nous serions alors tous romanciers, tous poètes, tous musiciens. Mais le plus souvent, nous n’apercevons de notre état d’âme que son déploiement extérieur. Nous ne saisissons de nos sentiments que leur aspect impersonnel, celui que le langage a pu noter une fois pour toutes parce qu’il est à peu près le même, dans les mêmes conditions, pour tous les hommes. Ainsi, jusque dans notre propre individu, l’individualité nous échappe. Nous nous mouvons parmi des généralités et des symboles, comme en un champ clos où notre force se mesure utilement avec d’autres forces ; et fascinés par l’action, attirés par elle, pour notre plus grand bien, sur le terrain qu’elle s’est choisi, nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes. Mais de loin en loin, par distraction, la nature suscite des âmes plus détachées de la vie. Je ne parle pas de ce détachement voulu, raisonné, systématique, qui est œuvre de réflexion et de philosophie. Je parle d’un détachement naturel, inné à la structure du sens ou de la conscience, et qui se manifeste tout de suite par une manière virginale, en quelque sorte, de voir, d’entendre ou de penser. Si ce détachement était complet, si l’âme n’adhérait plus à l’action par aucune de ses perceptions, elle serait l’âme d’un artiste comme le monde n’en a point vu encore. Elle excellerait dans tous les arts à la fois, ou plutôt elle les fondrait tous en un seul. Elle apercevrait toutes choses dans leur pureté originelle, aussi bien les formes, les couleurs et les sons du monde matériel que les plus subtils mouvements de la vie intérieure. Mais c’est trop demander à la nature. Pour ceux mêmes d’entre nous qu’elle a faits artistes, c’est accidentellement, et d’un seul côté, qu’elle a soulevé le voile. C’est dans une direction seulement qu’elle a oublié d’attacher la perception au besoin. Et comme chaque direction correspond à ce que nous appelons un sens, c’est par un de ses sens, et par ce sens seulement, que l’artiste est ordinairement voué à l’art. De là, à l’origine, la diversité des arts. […] »
(Le rire, p67, Bergson, Editions Les classiques des sciences sociales) |
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aksysmundi
Inscrit le: 30 Mai 2005 Messages: 238
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Posté le: Ma 11 Sep 2007 8:02 Sujet du message: |
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Oui, feuille. Et de ce regard qui s'évade des sentiers étroits et rassurants du connu, laissant ainsi se dévoiler le caractère neuf et unique de ce qui est, naît l'émerveillement et l'étonnement d'être.
Merci pour ce texte fabuleux de Bergson. |
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Dé-range
Inscrit le: 14 Juin 2007 Messages: 47 Localisation: Ici
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Posté le: Ma 11 Sep 2007 9:14 Sujet du message: |
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Merci feuille. Ce passage est extra :
Citation: | Je ne parle pas de ce détachement voulu, raisonné, systématique, qui est œuvre de réflexion et de philosophie. Je parle d’un détachement naturel, inné à la structure du sens ou de la conscience, et qui se manifeste tout de suite par une manière virginale, en quelque sorte, de voir, d’entendre ou de penser. |
On pourrait parler de "prise de conscience" dans un sens métaphorique, plus profond. |
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Pascal
Inscrit le: 27 Août 2007 Messages: 140 Localisation: Val de Marne (94)
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Posté le: Ma 11 Sep 2007 12:14 Sujet du message: |
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Merci beaucoup feuille pour ton accueil et pour ce texte lumineux
Toujours émouvant de constater comment un écrivain dont le vecteur de transmission est le mot, tel le son pour le musicien, sent qu'il se doit d'échapper à son emprise.
Et cette prise de conscience intuitive est finalement le terreau de la conception des plus grandes oeuvres, au sens le plus large.
ps: merci Dé-range pour tes mots très intéressants |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
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Posté le: Ma 11 Sep 2007 16:47 Sujet du message: |
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ce, sur quoi je voudrais mettre le doigt, ici, à la fois, rejoint ce qui est évoqué, et pas vraiment ... mais puisse que l'on parle d'étiquettes, de mots mis sur les choses ...
il est courant de dire que l'animal, n'a pas d'égo ... une personnalité, oui, mais pas d'égo ... et pourtant, tout comme nous, il perçoit le monde et ressent ce qui vient, à travers les sens (idem, le cerveau), mais il ne lui pousse pas d'égo, étonnant, non !?
en fait, je pense que cela vient du fait que l'humain, contrairement aux autres animaux, a développé le langage ... il a la possibilité de formuler ce qui vient, ce qui lui arrive, ce qu'il vit ... ce qui lui a permis de se situer dans le temps, de se référer à ce qui a été vécu (le passé), ce qu'il est en train de vivre ("le présent"), et ce qu'il sera amené à vivre (le futur) ... cela lui permet aussi d'appréhender, de prendre ou de laisser, d'apprécier les choses à leur juste valeur (selon ses propre critères), etc ... bref, d'expérimenter ce que l'on a étiqueté comme étant l'égo ...
je pense, que si l'on suit ce raisonnement, l'égo n'existe pas (contrairement à ce que l'on peut affirmer, sur le forum, par exemple), mais qu'il ne s'agit, pour l'humain, que d'une manière de formuler ce qu'il vit, et ce qu'il traverse dans l'existence ...
si l'on pousse, un peu, ce raisonnement, on pourrait affirmer (c'est ce que je fait), que puisque ce qu'on appelle l'égo, n'est qu'un objet se rapportant à une manière de formuler la chose, une étiquette, une invention, en tant que telle, sa disparition, ne serait aussi qu'une invention, tout comme le Soi dans lequel cette dissolution aurait lieu ! non !? quid, alors de la Réalisation, de la Libération !? où, alors, les autres animaux(à qui il ne manque que la possibilité de formuler les choses), qui eux aussi sont sujet à tout ce qui est perçu par les sens, qui eux, aussi, sont tributaires du "temps", naissent, vivent, souffrent, connaissent la joie, et meurent, enfin, ... connaissent déjà la Libération, l'Eveil, dégagés des contingences ... ! (dans le Soi), puisqu'ils n'ont pas d'égo ! ... souffrance/Eveil, Libération des contingences, il y a là contradiction, non !? |
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Renaud
Inscrit le: 19 Juil 2007 Messages: 38 Localisation: Bourgogne
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Posté le: Ma 11 Sep 2007 17:37 Sujet du message: |
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On peut dire que l'ego est une illusion, et partant de là que sa disparition relève du mythe, c'est parfaitement tenable. Je préfère mettre en avant qu'une illusion n'est pas forcément quelque chose qui n'existe pas.
Par exemple, l'eau que l'on peut foir sur une route écrasée de soleil... un mirage commun ! Bien sur il n'y a pas d'eau, mais une caméra la verrai aussi bien que notre oeil : il y a eau illusoire, mais image réelle.
Cette eau que l'on voit résulte d'un phénomène physique bien réel. L'eau n'existe pas, mais l'image de l'eau oui. De la même manière on peut dire que l'ego est une image produite dans la conscience par nos processus cognitifs/psychiques, image aussi réelle que celle de l'eau sur la route, mais dont la teneur est parfaitement illusoire.
Pour moi l'éveil n'a rien a voir avec la chasse a l'ego, et un éveillé n'est pas plus dépourvu d'ego que le commun des mortels. Cette métaphore du mirage pourrait donner une image de ce dont il s'agit : l'éveillé sait, par intime expérience, la nature illusoire de cet ego que tout un chacun prend dramatiquement au sérieux. _________________ "Même si nos paroles sont justes, même si nos pensées sont exactes, cela n'est pas conforme à la vérité." Shin Jin Meï, Maître Sosan |
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Dé-range
Inscrit le: 14 Juin 2007 Messages: 47 Localisation: Ici
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Posté le: Ma 11 Sep 2007 17:47 Sujet du message: |
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@ Daniel : mais oui, ce sont des bonnes questions que tu poses, evidemment . J'ai souvent l'impression quand je discute avec des gens engagés dans une recherche spirituelle qu'ils veulent redevenir des animaux... Est-ce une mauvaise compréhension des enseignements ? Est-ce une philosophie douteuse ? Un non-acceptation de notre nature à la fois divine et animale ? ... Les raisons sont bien sûr nombreuses mais souvent il y a absence de bon sens et je trouve que justement toi tu en fais en posant ce genre d'interrogations.
Je ne connais pas ton parcours spirituel, mais j'ai commencé à l'âge de 15 ans parce que j'avais peur de la mort... je me suis intéressé à l'occultisme et à certaines pratiques extra-corporelles, qu'aujourd'hui je ne ferais plus pour pas mal de raisons (l'époque devient dangereuse). Pour moi il y avait une évolution logique dans l'humain par rapport aux autres cycles, et l'humain à un "sens du devenir" (mental hautement plus développé) qui lui permet de créer et d'envisager un futur à son existence tout en se souvenant de son passé, ce qui lui permet de reformuler une synthèse de ce qui le définit dans un temps présent et dans un lieu donné, en l'occurence notre vie sociale sur cette planète !! Pour moi l'existence d'une substance (âme, conscience, corps énergétique) ne faisait pas de doute suite à mes nombreuses expérimentations, c'est bien après que j'ai découvert que certaines traditions trouvaient ça génial de perdre son caractère unique dans le tout. L'ego pour moi n'était que notre intelligence corporelle limitée car existant dans un espace qui lui aussi est fini (notre cerveau). Là où ça devient comique c'est que certains parlent de l'éveil comme une perte de conscience. . Il y a aussi cette propension inquiètante à affirmer que rien n'existe, tout est illusion et c'est là le gros problème actuellement. Regarde, on vient de localiser dans l'univers une source de "vide vide". Et nous alors, on est plus vide ? on est plus une illusion ? Un appel au bons sens SVP !!!!
Mais je comprends fort bien pourquoi le but ultime est l'annihilation de cette synthèse dans diverses sectes ou courants spirituels occidentaux non-dualistes car vivre dans notre époque est loin d'être joyeux et s'annihiler temporairement permet de se mettre des oeillères et éviter de souffrir moralement, tant les charges mentales deviennent de plus en pus lourdes à porter. Alors soit, on suit la voie du coeur (et on devient courageux) ou soit on suit la voie du vide et du renoncement à Soi. Osho disait la personnalité est issue du monde extérieur (personae), par contre l'individualité est substancielle, ce qui vous rend unique (je ne suis pas un adepte mais j'ai bcp de respect pour ce monsieur). Nous sommes loin d'être des carcasses vides. Je reviens d'une formation avec un physicien français et depuis 4 mois je me rends compte qu'il me manquait plein d'éléments qui entrent en compte et ouvrent de nouvelles perspectives autres que l'aspect purement "psychologique de la recherche" qui peut devenir à la longue sources d'erreurs et peut même toucher à la santé mentale pour un public non averti.
Dernière édition par Dé-range le Ma 11 Sep 2007 17:53; édité 1 fois |
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sahaja
Inscrit le: 28 Fév 2006 Messages: 429 Localisation: 66000
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Posté le: Ma 11 Sep 2007 17:52 Sujet du message: |
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j'aime beaucoup ce que tu as ecrit Renaud,c'est aussi comme cela que je vois les choses,oui l'eveillé sais par intime connaissance la nature vide de l'ego,haaaa les sens...ils nous en font voir de toute les couleurs!!
merci |
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