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Le néant
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Auteur Message
Draco
Invité





MessagePosté le: Ve 30 Déc 2005 16:34    Sujet du message: Le néant Répondre en citant

Salut,

Sauriez vous me dire à quelle période historique est née la notion de "néant".

Merci
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Tolto



Inscrit le: 28 Nov 2005
Messages: 27

MessagePosté le: Ve 30 Déc 2005 18:03    Sujet du message: ! Répondre en citant

Et c'est quoi la notion du néant pour toi ?
une idée du "vide", du "rien" ?
Si c'est cela, je pense qu'il faut aller chercher dans le pré-historique.


Rien, existe s’il est limité par rien......

_________________
Ron
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draco
Invité





MessagePosté le: Ve 30 Déc 2005 21:43    Sujet du message: le néant Répondre en citant

Bonsoir,

Pour moi la notion du néant est sans doute la même que pour tous ou à peu près, un espace ou non-espace sans visible et invisible. (j'entends par invisible ce qui est mais qui ne peux être perçu).

Je pose cette question parce que je ne trouve pas de trace de ce concept avant l'ancien testament. Même pas puisque Dieu reste toujours présent et fait écran au néant.

>Rien, existe s’il est limité par rien...

Hum! C'est le problème de la dialectique? Je me garde de tout opinion là dessus. Karl dans "2001" a fondu les plombs à ce jeux là. Pour moi ce type d'argument est trompeur.

Draco
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Tolto



Inscrit le: 28 Nov 2005
Messages: 27

MessagePosté le: Ve 30 Déc 2005 22:26    Sujet du message: . Répondre en citant

Ne cherche pas trop de malice dans cette phrase, elle résume ce que je pense, c'est à dire que la notion du "néant" est une autre de ces facéties de l'esprit. En étant, le néant s'annule lui-même.

Amitiés

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Ron
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Invité






MessagePosté le: Sa 31 Déc 2005 2:02    Sujet du message: Répondre en citant

Une facétie de l'esprit ou de l'Esprit ?
Peu importe, cela ne me dit pas quand a émergé cette facétie.
Les égyptiens avaient-ils cette conception ? Je n'ai pas trouvé d'allusion au néant chez eux, mais je ne connais pas bien.

Bonne soirée

Draco
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Aerienne



Inscrit le: 19 Nov 2005
Messages: 34

MessagePosté le: Sa 31 Déc 2005 2:39    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Du rien, rien ne peut surgir.

Le néant engendre le néant.

L'absence de forme est présence silencieuse, à ne pas confondre avec le rien ou le néant.

L'absence n'est que présence non encore manifeste.

Pour comprendre intellectuellement toutes ces notions : le rien, le néant, le vide, le silence, l'absence, la nom forme, dites vous seulement que chacun de ces mots ou notions surgissent de l'Amour qui lui, ne se limite pas à des mots ou des notions.

L'espace entre deux objets ou formes c'est encore l'Amour.

Tout surgit de l'Amour et y retourne.

Joyeuses fêtes à tous et joyeusement la vie. Very Happy
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draco
Invité





MessagePosté le: Sa 31 Déc 2005 3:58    Sujet du message: Répondre en citant

>Pour comprendre intellectuellement toutes ces notions : le rien, le >néant, le vide, le silence, l'absence, la nom forme, dites vous seulement >que chacun de ces mots ou notions surgissent de l'Amour qui lui, ne se >limite pas à des mots ou des notions.

Sans vouloir entrer dans la dialectique, je ne vois pas comment on peut appréhender intellectuellement la notion d'amour universel et conclure qu'il est le centre d'émergence de ces notions sans être passé par une compréhension directe durant une illumination???

Si l'amour ne se limite pas à des notions comment le comprendre intellectuellement?

Bonne nuit et bonne nouvelle année.
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luz-azul



Inscrit le: 07 Août 2005
Messages: 243
Localisation: Valencia

MessagePosté le: Sa 31 Déc 2005 6:58    Sujet du message: Répondre en citant

Quand je m’éveille, le matin, la conscience d’être de mon corps réapparaît, intacte.

Elle n’a pourtant pas disparu pendant la nuit, c’est seulement moi qui n’était plus là.

Le néant ne me semble pas être une « notion ». C’est le nom qu’on donne à cette réalité d’une dimension différente, inaccessible au « Je », et dans laquelle la conscience d’être se situe lorsque « Je » n’est plus présent.

draco a écrit:
je ne vois pas comment on peut appréhender intellectuellement la notion d'amour universel et conclure ...
Si l'amour ne se limite pas à des notions comment le comprendre intellectuellement?

On ne PEUT PAS comprendre l’Amour intellectuellement car le Savoir et l’Amour sont exclusifs l’un de l’autre.

L’Amour ne peut prendre naissance que lorsque le Savoir accepte de s’effacer.

_________________
Chacun assis sur notre rocher, échangeant des signes d’amitié, nous regardons tous ensemble le soleil se lever.
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Invité






MessagePosté le: Sa 31 Déc 2005 12:01    Sujet du message: n'être rien et contempler molllement l'éternité Répondre en citant

Bonjour,

>L’Amour ne peut prendre naissance que lorsque le Savoir accepte de >s’effacer.

Voilà où je voulais en venir. Malheureusment, bien qu'adhérent à cette vision des choses, je ne perds pas de vue cette pure abstraction que chacun tente d'ordonner tant bien que mal. Peut-être! Une éventualité. Le fait que nous ayons cette grande capacité à agencer des rêves, et à nous sécuriser par d'énormes monuments de représentations, il est aisé de croire en nos facultés de compréhension outre intellect et de s'y laisser emprisonner. Passer d'un rêve à l'autre et se croire libéré. Mais n'est ce pas encore un tour de l'intellect?

Une expérience intense de numénisation, passé l'effet d'empathie extraodinaire et de destructuration de l'ego qu'elle dégage, renforce par la suite l'ego pour la majorité d'entre nous. Dès l'instant où le mental s'en empare et tente de la traduire par les mots, le nombrilisme apparaît. Il y a un truc pas net là-dedans qui me gêne. Au mieux on peut ressentir une douceur linéaire dans le propos mais douceur forcée et légèrement condescendante... douceur faite de tensions sous-jacentes facilement décelables. Alors?

Au fond nous ne sommes que de l'expérience cosmique, tout au plus des canaux ou des émetteurs-récepteurs teintés d'un peu de fard et animés par de dérisoires mécanismes.
Mais bien sûr rien de tout ceci n'est vrai.
Cette idée me repose.
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Aerienne



Inscrit le: 19 Nov 2005
Messages: 34

MessagePosté le: Di 01 Jan 2006 19:10    Sujet du message: Répondre en citant

luz-azul a écrit:
Quand je m’éveille, le matin, la conscience d’être de mon corps réapparaît, intacte.

Elle n’a pourtant pas disparu pendant la nuit, c’est seulement moi qui n’était plus là.

Le néant ne me semble pas être une « notion ». C’est le nom qu’on donne à cette réalité d’une dimension différente, inaccessible au « Je », et dans laquelle la conscience d’être se situe lorsque « Je » n’est plus présent.

draco a écrit:
je ne vois pas comment on peut appréhender intellectuellement la notion d'amour universel et conclure ...
Si l'amour ne se limite pas à des notions comment le comprendre intellectuellement?

On ne PEUT PAS comprendre l’Amour intellectuellement car le Savoir et l’Amour sont exclusifs l’un de l’autre.

L’Amour ne peut prendre naissance que lorsque le Savoir accepte de s’effacer.


Bonsoir,

Disons autrement :

Percept n'est pas concept. on ne peut percevoir et penser en même temps. D'où il m'importe d'avancer la notion de l'intelligence contenue dans ce mot Amour...

Et s'y peu que l'on y médite au sens de Connaître, la notion de Connaissance n'est plus loin. Connaissance biologiquement parlant...
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manu
Invité





MessagePosté le: Di 01 Jan 2006 20:06    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Et s'y peu que l'on y médite au sens de Connaître, la notion de Connaissance n'est plus loin.

c'est quoi ce charabia?
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luz-azul



Inscrit le: 07 Août 2005
Messages: 243
Localisation: Valencia

MessagePosté le: Di 01 Jan 2006 21:06    Sujet du message: Répondre en citant

Anonymous a écrit:
Une expérience intense de numénisation, passé l'effet d'empathie extraodinaire et de destructuration de l'ego qu'elle dégage, renforce par la suite l'ego pour la majorité d'entre nous. Dès l'instant où le mental s'en empare et tente de la traduire par les mots, le nombrilisme apparaît.

Vous répondez vous-même à la question : quand il s’agit d’expériences, l’ego récupère toujours le résultat et s’en nourrit pour gonfler. Il n’y a là aucune évolution de l’être, aucun changement dans la personne.

Une autre question me semble induite dans votre réflexion: l’Eveil est-il une expérience ? La réponse ne me semble pas si directe que ça.

La nature de l’Eveil peut surgir, à tout moment, pendant ce qu’on appelle les Instants (copyright S. Jourdain ?). Mais cette lumière de l’Instant qui provoque la rupture soudaine de la pensée (parce que vécu incommentable), l’ego s’empresse de la récupérer et l’étiquette aussitôt dans la mémoire, au titre d’une « nouvelle expérience » ! Le vécu devient alors du passé et l’ego a détruit la fraîcheur de la Vie.

Selon moi, cet Instant là ne peut donc survenir qu’une fois car il passe ensuite dans le large catalogue des désirs à revivre et c’est le désir qu’on en a qui fait lui-même obstacle à tout renouvellement. Mais je peux me tromper en tout, bien sûr...

L’Instant peut aussi conduire à un basculement de l’être, à un changement d’état intérieur (quand on est « préparé », l’accident divin a plus de chances de se produire...). L’être vit alors au Présent. C’est l’Instant qui... dure ! Il n’y a alors là aucune expérience récupérée par qui que ce soit et l’ego finit exilé en périphérie de la conscience. Le regard, par contre, a changé définitivement et le monde est vu différemment.

Anonymous a écrit:
Il y a un truc pas net là-dedans qui me gêne. Au mieux on peut ressentir une douceur linéaire dans le propos mais douceur forcée et légèrement condescendante... douceur faite de tensions sous-jacentes facilement décelables. Alors?

Vous parlez de « douceur forcée », de « condescendance » et de "tensions sous-jacentes". Cela m’interpelle beaucoup. Est-ce de la façon dont je m’exprime dont il s’agit ? N’hésitez pas à me dire clairement mes quatre vérités, vous me rendrez par là un très grand service dont je vous remercie par avance.

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Aerienne



Inscrit le: 19 Nov 2005
Messages: 34

MessagePosté le: Lu 02 Jan 2006 16:46    Sujet du message: Répondre en citant

manu a écrit:
Citation:
Et s'y peu que l'on y médite au sens de Connaître, la notion de Connaissance n'est plus loin.

c'est quoi ce charabia?


Bonjour,

En effet, c'est un charabia.

Méditer sans la pensée, sans un quelqu'un c'est Connaître. Mais Connaissance ne peut aller de pair avec l'ego. Pour qu'il y est Connaissance, l'ego n'est plus présent, ce qui veut dire que le savoir est absent ainsi que l'espace et le temps linéaire.

Je vous écoute discourir sur l'égo, ce que vous dites n'est pas forcément faux. L'ego s'empare de l'expérience, c'est bien entendu possible. Ce qui est valable pour une personne non vigilante. Car en fait, si nous comprenons bien le percept, il ne peut contenir l'ego, seul le temps contient l'égo mais le percept lui, il est direct, le temps n'intervient pas...

Une autre donnée doit intervenir, vous pouvez très bien être connecté est réagir. Entre la vision pénétrante, qui est connection ici, et le silence du vieil homme, le temps est nécessaire... Je vous propose de vous en parler sur un autre thème...
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joaquim
Administrateur


Inscrit le: 06 Août 2004
Messages: 1421
Localisation: Suisse

MessagePosté le: Lu 02 Jan 2006 22:28    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Draco, et bienvenue Smile

Je ne sais pas à quand remonte la notion de néant, mais je pense qu’elle est contemporaine de l’étonnement qui a saisi le premier homme qui s'est découvert être. A partir du moment où les êtres humains ont réalisé qu’ils existaient, qu’ils ont été véritablement frappé par la lumière de cette évidence, ils en ont du même coup découvert l’ombre, c’est-à-dire qu’ils auraient pu ne pas être. Car s’étonner d’être, c’est en même temps, et nécessairement, envisager la possibilité de sa non-existence. Et c’est ouvrir un espace imaginaire, un monde où sa propre existence pourrait ne pas avoir lieu, où elle serait reléguée dans le néant.

La question du néant, l’étonnement à se découvrir être, est la première question philosophique. Un être entièrement immergé dans le présent, comme il semble que le soient les animaux, ne saurait s’étonner d’être. Pour s’étonner d’être, il faut, pour ainsi dire, prendre appui sur quelque chose qui se trouverait en-dehors de l’être, à partir duquel l’être pourrait faire question: il faut prendre appui sur le néant. Je crois qu’on touche là du doigt le fait que la conscience qui s’étonne d’être, sent bien au fond d'elle-même qu'elle est néant. Excusez cette formulation paradoxale, mais je crois pourtant que c’est bien ça: l’étonnement qui me saisit face à ma propre existence provient d’une zone en marge de l’être, où l’être n’est pas assuré, d’un néant sur lequel je me sens reposer. Chacun porte en lui un gouffre, une béance, qui se fait jour au moment où surgit l’étonnement d’être. On a beau tenter bien vite d'oublier ce traumatisme, la prise de conscience est irréversible, et on ne pourra la tenir en respect qu'en s’affairant à remplit l’existence d'une multitude de choses chargés de lui donner sens et de masquer le vide angoissant sur laquelle elle repose.

A partir du moment où la possibilité de ne pas être a surgit dans la conscience, l’existence ne peut plus être la même qu’avant: il existe un danger, vital, et il est tapi en soi-même. Il faut oublier, s’étourdir, empiler des montagnes de sécurité faite de concepts, de biens matériels et d’image sociale, pour ériger une barrière qui puisse nous mettre à distance du gouffre. Entreprise vouée d'ailleurs à l’échec, puisque nous sommes ce gouffre. A partir du moment où la conscience prend conscience (excusez la répétition, mais c’est vraiment un jeu de miroir) de sa propre finitude, naît l’ego. L'ego n'est autre qu'une conscience entièrement affairée à se prouver à elle-même sa propre réalité, bien qu'elle soit en rupture radicale avec l’être, qui la menace continuellement de la faire basculer dans le néant.

Celui qui veut, dès lors, se mettre en chemin pour s’immerger à nouveau dans l’être, pour retrouver son lien essentiel avec l’être, se heurte à un paradoxe apparemment insurmontable: pour retourner à l’être, il doit se reconnaître comme néant. C’est réellement un saut, et pas seulement métaphorique: c’est plonger dans le gouffre qu’on est soi-même. C’est faire silence, c’est faire table rase de tout cet assemblage rassurant qu'on a patiemment construit pour faire échec au néant qui nous fonde. C’est regarder ce néant résolument en face. Cela, c’est l’éveil. Plonger dans le gouffre qu'on est à soi-même, s’anéantir soi-même en réalisant son propre néant, pour ne laisser subsister plus que l’être. Disparaître en tant que conscience séparée, et se découvrir, avec un étonnement qui et le miroir du tout premier, uni à l’intégralité de l’être, être — être en Dieu.
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CGJung



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Messages: 6
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Ma 03 Jan 2006 4:05    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour ou Bonsoir c'est selon,

Tout d'abord je suis nouveau ici et j'espère faire longue route avec vous. Ce lieu est fantastique et merci à ses créateurs car ce site va certainement me tenir compagnie pendant mes longues nuits caféinées.... petit détour donc cette nuit pour moi autour du néant.... et qui parle du néant voit évidemment se pointer l'existentielle métaphysique. Dieu est évidemment une réponse à cette question... Dieu est tout et rien, le néant... Qu'est-ce que rien?

interdépendance des opposés... Enantiodromie comme dirait mon maître spirituel qu'est Carl Gustav Jung (je pense que vous l'aurez deviné)
C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai parcouru vos posts sur le sujet...
Joachim a évidemment touché le point sensible de la question... le néant est apparu dès le début de l'émergence de la conscience. Dès le moment où l'être humain a pris conscience qu'il était là et bel et bien actiif. L'émergence de la conscience. Vaste phénomène sur lesquels les psychanalystes et philosophes se sont pris la tête depuis longtemps.Puisqu'il s'agit d'une question énergétique, angoissante et source de vie. Certains voient dans le néant la preuve de l'existence de Dieu, d'autres préfèrent nier la question en se disant qu'ils n'en ont pas besoin pour vivre....

Se poser la question "qu'est-ce que le néant" est évidemment identique à se poser la question "qu'est-ce que la totalité". D'où vient cette énergie initiale qui depuis le big bang (et même avant) jusqu'à nos jours n'a fait que se transformer...

L'origine de la conscience est à mon sens liée à l'origine de la matière. On pourrait voir la conscience comme la face visible d'un iceberg. Un outils d'adaptation à un environnement régi par ces quatre dimensions que sont l'espace-temps. La face cachée de cet iceberg n'étant autre que l'inconscient lui même d'une origine incompréhensible et dont les propriétés sont manifestement atemporelles et dont lla localisation est certainement en dehors de notre espace-temps physique... La matière et le psychique seraient donc reliés dans une dimension (ou plusieurs) non accessibles à la conscience.... ce que les alchimistes appelaient L'Unus Mundus.... L'orgine de tout... et donc le néant.... puisque nous sommes bien en présent d'une interdépendance des opposés, d'une enantiodromie.

A mon sens parler du néant et parler de la totalité est une question essentielle à la vie... création d'une angoisse inébranlable qui nous permet d'aller de l'avant et de nous motiver à enrichir notre conscience.

La boucle et bouclée et nous voilà arrivés à l'Orobouros, le serpent qui se mort la queue....
Bref je n'apporte rien à la question ni à la réponse... et heureusement ma foi....

L'origine de la notion de néant remonte donc à mon sens à l'origine de l'existence de soi-même... et donc de la reconnaissance de soi en temps qu'être supérieur... cela remonte donc à l'origine du narcissisme primaire, à l'amour de soi dans un environnement en perpétuel changement. Je dirai donc à l'arrivée de la première horde primitive, et à son premier chef... qui n'avait d'autre estime que l'estime de lui... Les membres de la horde n'ayant d'yeux que pour le chef auxquels ils s'identifiaient et grâce auxquels ils s'identifiaient entre-eux et ce par l'amour que le chef était sensé leur donner (ce qui n'était évidemment qu'une illusion puisque le chef ne s'aimait que lui-même).... Le chef était l'élément qui leur permettait de vivre face à l'angoisse existentielle, il était la seule source d'énergie tangible et rassurante... Le chef lui ayant dépassé cette notion du néant par l'amour de lui-même.

Bonne nuit ou bonne journée; c'est selon Smile

_________________
Sylvain

"La Sagesse est le plaisir ultime des frustrés"
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