|
Regards sur l'éveil Café philosophique, littéraire et scientifique
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
lune
Inscrit le: 09 Jan 2005 Messages: 34
|
Posté le: Sa 16 Juin 2007 23:59 Sujet du message: C.F. Ramuz: "Adieu à beaucoup de personnages" |
|
|
Les premiers recueils de Ramuz, alors exhilé à Paris, s'attachent à un personnage central, dont il nous fait partager un morceau de vie au travers de quelques saisons. De retour dans son pays, l'écrivain souhaite donner une orientation différente à son oeuvre. Il ressent alors le désir de prendre congé d' « eux », de ces êtres surgis du papier, nés du mouvement de sa plume.L'encre légère de ses mots est devenue terre profonde d'où la vie a jailli, toute la vie, celle de ces hommes et de ces femmes, isssus de son coeur et de son imagination. Ramuz s'adresse à chacun d'eux comme on s'adresse à un être tout proche et pourtant séparé, parce que ses personnages vivent désormais de leur vie propre; ils ne lui appartiennent plus. S'il les a révélés au regard du monde, il les a pourtant plongés dans la plus grande des solitudes, celle d'être désormais séparés de leur créateur:
« Vous tous, je vous quitte, et vous me quittez, vous engageant tous ensemble dans une direction, moi dans l'autre,et ainsi la distance s'accroîtra sans cesse entre nous. Là aussi, il y a une nécessité qui opère, mais j'y obéis sans murmure, comme vous y avez obéi. De même que vous êtes morts quand il a fallu, de même j'ai appris qu'il faut que je meure à moi-même, non point en me reniant, mais m'oubliant sans cesse,consentant à finir pour me recommencer. Il faut qu'on aille vers l'inconnu des choses et de leur sens intérieur, qui est l'inconnu de nous-mêmes. »
Parfois on croit pouvoir envisager sa vie toute entière, lui donner une forme. Tout ce qu'on connait de la vie est pourtant ce qu'on a déjà dépassé,ce qui est déjà en arrière. Comme Ramuz doit quitter ses personnages pour les rendre libres d'habiter leur vie de maintenant, nous grandissons en abandonnant nos sécurités d'hier, en accueillant l'alternance du jour et de la nuit. Cet abandon en soi-même que l'on ressent comme un dépouillement prépare notre terre intérieure à renaître sans cesse:
« Qu'il y ait autour de moi autout de moi cette privation d'amour qui est l'occasion du désir ».
Ce qui crée ma distance d'avec l'autre, ce sont peut-être toutes ces craintes nourries de ce que je crois savoir d'hier, et dont j'alourdis la rencontre de maintenant. Ce sont pourtant toutes ces petites morts acceptées qui nous permettent de renaître sans cesse neufs. M'engager pour l'autre, ce n'est pas l'aliéner pour tromper ma solitude, mais reconnaître en lui la terre commune qui nous lie et nous fait grandir au sein d'un même regard. Réunis dans une parfaite ressemblance. |
|
Revenir en haut |
|
|
mauvaiseherbe
Inscrit le: 31 Mai 2006 Messages: 336
|
Posté le: Lu 18 Juin 2007 15:47 Sujet du message: Re: C.F. Ramuz: "Adieu à beaucoup de personnages" |
|
|
lune a écrit: | « De même que vous êtes morts quand il a fallu, de même j'ai appris qu'il faut que je meure à moi-même, non point en me reniant, mais m'oubliant sans cesse,consentant à finir pour me recommencer. Il faut qu'on aille vers l'inconnu des choses et de leur sens intérieur, qui est l'inconnu de nous-mêmes. »
(...)
Comme Ramuz doit quitter ses personnages pour les rendre libres d'habiter leur vie de maintenant, nous grandissons en abandonnant nos sécurités d'hier, en accueillant l'alternance du jour et de la nuit. Cet abandon en soi-même que l'on ressent comme un dépouillement prépare notre terre intérieure à renaître sans cesse:
. |
Merci lune , astre de la nuit . |
|
Revenir en haut |
|
|
toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
|
Posté le: Di 18 Nov 2007 12:38 Sujet du message: Re: C.F. Ramuz: "Adieu à beaucoup de personnages" |
|
|
lune a écrit: |
Parfois on croit pouvoir envisager sa vie toute entière, lui donner une forme. Tout ce qu'on connait de la vie est pourtant ce qu'on a déjà dépassé,ce qui est déjà en arrière. Comme Ramuz doit quitter ses personnages pour les rendre libres d'habiter leur vie de maintenant, nous grandissons en abandonnant nos sécurités d'hier, en accueillant l'alternance du jour et de la nuit. Cet abandon en soi-même que l'on ressent comme un dépouillement prépare notre terre intérieure à renaître sans cesse:
Ce qui crée ma distance d'avec l'autre, ce sont peut-être toutes ces craintes nourries de ce que je crois savoir d'hier, et dont j'alourdis la rencontre de maintenant. Ce sont pourtant toutes ces petites morts acceptées qui nous permettent de renaître sans cesse neufs. M'engager pour l'autre, ce n'est pas l'aliéner pour tromper ma solitude, mais reconnaître en lui la terre commune qui nous lie et nous fait grandir au sein d'un même regard. Réunis dans une parfaite ressemblance. |
C'est très beau et très bien dit Lune, mais c'est aussi totalement irréaliste. En tout cas pour la plupart des etres qui peuplent cette terre.
C'est une vision idéale de l'amour humain...en ce sens, n'est ce pas aussi une forme de religion? Une religion de l'homme?
L'amour sur terre ne se présente pas ainsi, je le crois en tout cas...c'est plutot de " l'amour au ciel " dont tu parles ( si tu y crois )...de la haut tout est beau et on peut planer au dessus de beaucoup de choses. |
|
Revenir en haut |
|
|
Somebody
Inscrit le: 15 Fév 2007 Messages: 129 Localisation: Somewhere
|
Posté le: Di 18 Nov 2007 14:20 Sujet du message: |
|
|
Pour une fois que nous ne sommes pas d'accord, toniov. Si le monde est tel qu'il est c'est justement pour ça. Parce que la force de nos habitudes, de nos pensées, de nos convictions souvent issues des habitudes qu'on a, qu’on a cultivé plus ou moins avec l’aide du monde qui nous entoure, des peurs qu'on entretient (souvent sous l'influence de ceux qui savent entretenir ces peurs, car ils profitent aux maximum de nos faiblesses) on se fait des idées... l'idée de base est celle qu'il y a un mur impénétrable entre le monde de l'esprit, des sentiments de l'amour et celui objectif, de nos masques. Ce mur n’existe pas, il est fictif et crée par un ego qui s’attache aux fausses certitudes. Et c'est nous qui créons ce mur. J'ai vu des gens qui n'osent pas accepter ceci par peur de ridicule ou de regard des autres. Même des gens qui sont courageux et volontaires en terme de projets objectifs.
Tu es qqn animé de bcp de curiosité, de gentillesse et d'ouverture envers les autres. S'ouvrir soi -même est la porte à franchir pour donner au regard d'en haut la compassion et la profonde compréhension pour le monde d'en bas.
Pourquoi être dichotomique ? J’ai vu hier un film très joli, un conte parabole : Stardust, le mystère de l’étoile. Une jolie allégorie sue le mur imaginaire de ce monde. Et pour rebondir sur le sujet de la synchronicité dont nous parlions, ce film me va comme un gant. C’est sans doute l’effet de la noosphère teilhardienne. _________________ L'homme est la perfection de l'Univers, l'esprit est la perfection de l'homme, l'amour est la perfection de l'esprit, et la charité est la perfection de l'amour |
|
Revenir en haut |
|
|
toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
|
Posté le: Di 18 Nov 2007 15:07 Sujet du message: |
|
|
Dichotomique moi?...
Tu dis que nous ne sommes pas daccord Somebody? Alors comment se fait-il que j'adhère et je comprenne parfaitement ce que tu dis ici?
De meme j'avoue que je suis également daccord avec Lune, en fait. Sur le fond.
L'idée que je voulais exprimer était justement le contraire d'une idée de division...mais les mots divisent encore plus que les idées elles meme. Je voulais dire: Porter ce regard sur notre monde - regard de pureté et d'amour " parfait " - ne doit pas exclure le reste. C'est à dire les autres facettes de ce qui- pour moi - fait également partie de l'amour: l'attachement, les désirs, les écueils...etc. Car je constate que parfois, dans certains discours, une certaine forme de l'amour est considérée comme imparfaite, inaboutie. C'est cette idée que je voulais exprimer- maladroitement peut etre -
Ce " mur " dont tu parles - ou ces " lunettes " dont tu m'as déja parlé - est peut etre une illusion de l'égo, mais c'est aussi toute la problématique de la condition humaine qui se trouve la.
C'est aussi une question de point de vue: Tu me dis; " Nous ne sommes pas daccord ", mais je sens bien, je sais bien qu'en fait, nous sommes daccord...il n'y a donc pas de " mur " ici. |
|
Revenir en haut |
|
|
Somebody
Inscrit le: 15 Fév 2007 Messages: 129 Localisation: Somewhere
|
Posté le: Di 18 Nov 2007 19:46 Sujet du message: |
|
|
Cher toniov,
Permets moi de continuer dans le style offensif, même si nous sommes à peu près sur la même longueur d'onde.
Tu as et tu n'as pas raison.
Commençons par tu n'as pas raison :
C'est tout le problème du langage et de l'instant. C'est évident, des qualités analytiques et d'engagement sont nécessaires pour avancer dans le labyrinthe de la vie. Tu vois, ça pourrait te surprendre, malgré mon esprit analytique et la soif de connaissance, les sujets qui me semblent "inutiles" me passent à côté. Suis je aveugle ? Mais combien des gens se focalisent uniquement sur ces contorsions en oubliant de regarder juste en face. C'est une faiblesse et une force à la fois. C'est ici qui réside toute l'énigme de mon esprit de synthèse qui va droit au but. Je n'accorde pas du temps, de mon temps à des sujets contorsionnés, les pièges tendus par ceux qui passent leur temps à salir les autres à la place de se laver eux mêmes, les pièges qui dans l’idéal n'ont pas de raison d'être. C'est une forme de prise de risque, mais je prends le risque de me faire éclabousser par les autres et de ne pas éclabousser à mon tour. Ils finiront par s'éclabousser tous seuls.
Tout fini par se faire. Rien n'est éternel, sauf l'amour, car il est porté par la lumière, avec une vitesse supèrieure à la lumière. L'amour est le seul moyen de franchir l'espace/temps.
Si chaque homme de cette terre comprendrait que baisser les bras, courber le dos équivaut à faire paraître, à faire semblant, à mentir, le monde aurait un autre visage.
Dans les camps de concentration, les gens étaient devant Elle, la Dame Noire, qui les attendait à chaque instant, habillée dans les habits des êtres humains qui avaient oublié leur humanité. Ces derniers portaient aussi leur croix, une croix gammée par la haine, et des lunettes noires, les lunettes de la peur et du mensonge.
Mais quelle est la Veracruz, la vraie croix ? Si nous étions à leur place, comment aurions nous réagit ?
Ces agneaux ont été de sacrifice. Où était il, le berger ? Le berger est la conscience juste, le respect, la dignité, l'amour simple et tout simplement.
Comment ça a été possible? En quel moment la conscience collective a sombré du côté noir de la force? Avons nous analysé la succession de faits et des moments qui ont abouti aux blessures du siècle passé? Ce qui est sûr c'est que ces faits ne peuvent pas être niés. Et que nous avons le devoir de mémoire. C'est pour ceci qu'il faut prendre les "écueils" du monde d'en bas pour ce qu'ils sont... des artefacts d'un monde qui attache bcp d'importance à l'apparence... pourtant, l'apparence est tout, sauf éternelle.
Tu as raison :
Il ne faut pas nier ces "écueils", ces aléas... Il faut juste les accepter pour ce qu'ils sont. Ce n'est pas honteux d'avoir des faiblesses. Une fois, tu me parlais de la perfection et je t'ai dis que la perfection est parfaite uniquement quand elle nous touche. Et elle touche nos faiblesses, nos imperfections, donc elle devient partie prenante de notre imperfection. Evidement, il m'est arrivé de me faire piéger, car, avec mon microscope optique je regarde surtout les rayons de lumière. Et quand l'ombre me surprends, je tombe en diffraction
Je sais que tu penses que je suis un être passionné, coloré même ( ). Regardes mes textes… garder passion, connaissance, foi, sagesse et humour ce n’est pas chose facile… comme tu disais… c’est ma folie à moi… donc évidemment, il y a aussi bcp de bêtise, de naïveté. Mais ça me fait garder mon âme d’enfant. Et je me prends les pavés, mais penses tu que ceux qui semblent ne jamais se prendre de pavés prennent ils les risques qu’il leur faut ?
On peut être devant deux cas de figure :
1. Ceux qui : nous font croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car…
Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des
Foules sentimentales
penses tu qu’il sont l’exemple a suivre pour nos enfants demain ? Quel triste monde allons nous leurs offrir.
2. Ceux qui prennent les risques qu’ils savent prendre…les vieux risques en quelque sorte… Mais dans le monde actuel, le danger n’est pas visible lors d’une première estimation de risque (question de vitesse et de l'entropie du temps à la porte d'une nouvelle ère) et quand ils se retrouvent plus tard devant les conséquences de leurs erreurs, ils ne pensent même pas que, l’autre risque, le risque qu’ils ont évité, aurait pu avoir des conséquences moins pénibles.
Bref, tout ça pour te dire, que l’important c’est d’être soi même et s’accepter soi –même, sans mensonge et sans détour. On ne peut pas vivre ni aimer par délégation alors, soyons ceux que nous sommes. Le reste viendra tout seul.
Mais là, je sais, qu'au moins en principe, nous sommes d’accord, cher toniov.
Et pour finir, la fin du message de Lune me semble plus que symbolique :
« Qu'il y ait autour de moi autout de moi cette privation d'amour qui est l'occasion du désir ».
Ce qui crée ma distance d'avec l'autre, ce sont peut-être toutes ces craintes nourries de ce que je crois savoir d'hier, et dont j'alourdis la rencontre de maintenant. Ce sont pourtant toutes ces petites morts acceptées qui nous permettent de renaître sans cesse neufs. M'engager pour l'autre, ce n'est pas l'aliéner pour tromper ma solitude, mais reconnaître en lui la terre commune qui nous lie et nous fait grandir au sein d'un même regard. Réunis dans une parfaite ressemblance. _________________ L'homme est la perfection de l'Univers, l'esprit est la perfection de l'homme, l'amour est la perfection de l'esprit, et la charité est la perfection de l'amour |
|
Revenir en haut |
|
|
daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
|
Posté le: Lu 19 Nov 2007 12:58 Sujet du message: |
|
|
hello somebody et toniov !
j'apprécie, beaucoup, vos échanges, et ils sont joliment nourris !
somebody a écrit: | penses tu qu’il sont l’exemple a suivre pour nos enfants demain ? Quel triste monde allons nous leurs offrir. |
parler des enfants de demain, c'est étonnant, non !?
quand je pense qu'il y a, un bon moment, déjà, j'ai pris la décision de ne pas "en faire", j'veux pas donner de la matière première, en plus, à cette machine à broyer qu'est cet univers-cannibale, pour qu'il ne "m'en rende" que des miettes, non, merci ! je ne sais pas si c'est une bonne approche d'envisager, ainsi, un quelconque dessein pour le monde, l'humanité, l'univers ! potentiellement, l'humain a cette possibilité de décider, à tout moment, qu'il veut arrêter là, même à grande échelle ... l'humanité peut décider d'arrêter les frais, la casse, et de choisir de ne plus jouer le jeu et de se saborder, en ne faisant plus d'enfant, par exemple, non !? alors, quid d'un grand dessein ? est-ce, vraiment, la bonne direction !? .... pourquoi l'envisager !? ...
|
|
Revenir en haut |
|
|
toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
|
Posté le: Lu 19 Nov 2007 22:27 Sujet du message: |
|
|
daniel a écrit: | hello somebody et toniov !
j'apprécie, beaucoup, vos échanges, et ils sont joliment nourris !
somebody a écrit: | penses tu qu’il sont l’exemple a suivre pour nos enfants demain ? Quel triste monde allons nous leurs offrir. |
parler des enfants de demain, c'est étonnant, non !?
quand je pense qu'il y a, un bon moment, déjà, j'ai pris la décision de ne pas "en faire", j'veux pas donner de la matière première, en plus, à cette machine à broyer qu'est cet univers-cannibale, pour qu'il ne "m'en rende" que des miettes, non, merci ! je ne sais pas si c'est une bonne approche d'envisager, ainsi, un quelconque dessein pour le monde, l'humanité, l'univers ! potentiellement, l'humain a cette possibilité de décider, à tout moment, qu'il veut arrêter là, même à grande échelle ... l'humanité peut décider d'arrêter les frais, la casse, et de choisir de ne plus jouer le jeu et de se saborder, en ne faisant plus d'enfant, par exemple, non !? alors, quid d'un grand dessein ? est-ce, vraiment, la bonne direction !? .... pourquoi l'envisager !? ...
|
Bonjour Daniel,
Oh mais alors la, tu broies du noir...tu as une vision très désespérée de " notre " futur....
Non, moi je crois plutot à une évolution du monde. Je me sers de mes connaissances- limitées mais évoluant également...du moins, je l'espère -pour tenter d'imaginer ce que pourrait etre le futur. C'est un peu vain...mais très amusant. Et en mélangeant mon regard avec d'autres- Somebody joue le jeu avec moi aussi - je construis peu à peu quelque chose. |
|
Revenir en haut |
|
|
Somebody
Inscrit le: 15 Fév 2007 Messages: 129 Localisation: Somewhere
|
Posté le: Ma 20 Nov 2007 20:51 Sujet du message: |
|
|
Cher Daniel ,
Je te retrouve dans le même état d'esprit que l'autre jour, dans le topic "Ressuscitation..."lors de nos discussions sur le sens de la souffrance des enfants.
Parler de la génération future, c’est se projeter dans un avenir, au-delà de notre propre existence. Bien sur, il faut vivre le présent avec ce qu’il nous apporte, mais nous ne pouvons pas vivre comme si le monde s’arrêtera après nous, nous ne pouvons pas ne pas penser aux conséquences de nos actes sur l’avenir.
Voilà un exemple : Nous constatons désormais les conséquences sur l’environnement de cette course effrénée qui est devenue notre vie. Pourtant, depuis une bonne cinquantaine d’années, nous savions que les conséquences d’un développement industriel déraisonné seront plus ou moins irréversibles. Et nous voilà, maintenant, devant des changements géo climatiques manifestes, nous commençons à réagir. Pourquoi avoir attendu que la situation devienne critique ? Quel mécanisme mental presque auto - destructeur nous pousse de réagir ainsi ?
Je pense, cher Daniel, que avant (ou en parallèle) de songer à mettre en place des solutions techniques à nos problèmes objectifs (tout domaine confondu), nous devrions procéder à une mutation dans notre système de valeurs. Cette évolution passe par l’éducation, la communication, l’engagement et la sagesse. Qui dit éducation, dit jeune génération. Une telle mutation dure une génération… c’est à dire 10-20 ans. Elle pourrait aboutir à des mutations au niveau de la conscience individuelle et par la suite, quand la densité critique le permettra, au niveau de la conscience collective, car, dans cette ère de mondialisation, de globalisation, il me semble plus que évident que les problèmes régionaux rayonnent rapidement sur des grandes aires. Je me permets de te renvoyer à mon texte sur le quatrième règne, le règne de l’esprit c’est à dire de la conscience (et de l’inconscient) collective.
Toniov le dis subtillement : Tu devrais être plus optimiste Daniel.
J'’aime beaucoup ta curiosité et tes efforts, ton besoin de comprendre et de t’exprimer. Tu as tout ce qu’il te faut pour ériger de l’espérance.
Merci en tout cas pour tes interventions, elles sont pleines de sourires. _________________ L'homme est la perfection de l'Univers, l'esprit est la perfection de l'homme, l'amour est la perfection de l'esprit, et la charité est la perfection de l'amour |
|
Revenir en haut |
|
|
toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
|
Posté le: Ma 20 Nov 2007 23:04 Sujet du message: |
|
|
Somebody a écrit: | Cher toniov,
Permets moi de continuer dans le style offensif, même si nous sommes à peu près sur la même longueur d'onde.
Tu as et tu n'as pas raison.
Commençons par tu n'as pas raison :
C'est tout le problème du langage et de l'instant. C'est évident, des qualités analytiques et d'engagement sont nécessaires pour avancer dans le labyrinthe de la vie. Tu vois, ça pourrait te surprendre, malgré mon esprit analytique et la soif de connaissance, les sujets qui me semblent "inutiles" me passent à côté. Suis je aveugle ? Mais combien des gens se focalisent uniquement sur ces contorsions en oubliant de regarder juste en face. C'est une faiblesse et une force à la fois. C'est ici qui réside toute l'énigme de mon esprit de synthèse qui va droit au but. Je n'accorde pas du temps, de mon temps à des sujets contorsionnés, les pièges tendus par ceux qui passent leur temps à salir les autres à la place de se laver eux mêmes, les pièges qui dans l’idéal n'ont pas de raison d'être. C'est une forme de prise de risque, mais je prends le risque de me faire éclabousser par les autres et de ne pas éclabousser à mon tour. Ils finiront par s'éclabousser tous seuls.
Tout fini par se faire. Rien n'est éternel, sauf l'amour, car il est porté par la lumière, avec une vitesse supèrieure à la lumière. L'amour est le seul moyen de franchir l'espace/temps.
Si chaque homme de cette terre comprendrait que baisser les bras, courber le dos équivaut à faire paraître, à faire semblant, à mentir, le monde aurait un autre visage.
Dans les camps de concentration, les gens étaient devant Elle, la Dame Noire, qui les attendait à chaque instant, habillée dans les habits des êtres humains qui avaient oublié leur humanité. Ces derniers portaient aussi leur croix, une croix gammée par la haine, et des lunettes noires, les lunettes de la peur et du mensonge.
Mais quelle est la Veracruz, la vraie croix ? Si nous étions à leur place, comment aurions nous réagit ?
Ces agneaux ont été de sacrifice. Où était il, le berger ? Le berger est la conscience juste, le respect, la dignité, l'amour simple et tout simplement.
Comment ça a été possible? En quel moment la conscience collective a sombré du côté noir de la force? Avons nous analysé la succession de faits et des moments qui ont abouti aux blessures du siècle passé? Ce qui est sûr c'est que ces faits ne peuvent pas être niés. Et que nous avons le devoir de mémoire. C'est pour ceci qu'il faut prendre les "écueils" du monde d'en bas pour ce qu'ils sont... des artefacts d'un monde qui attache bcp d'importance à l'apparence... pourtant, l'apparence est tout, sauf éternelle.
Tu as raison :
Il ne faut pas nier ces "écueils", ces aléas... Il faut juste les accepter pour ce qu'ils sont. Ce n'est pas honteux d'avoir des faiblesses. Une fois, tu me parlais de la perfection et je t'ai dis que la perfection est parfaite uniquement quand elle nous touche. Et elle touche nos faiblesses, nos imperfections, donc elle devient partie prenante de notre imperfection. Evidement, il m'est arrivé de me faire piéger, car, avec mon microscope optique je regarde surtout les rayons de lumière. Et quand l'ombre me surprends, je tombe en diffraction
Je sais que tu penses que je suis un être passionné, coloré même ( ). Regardes mes textes… garder passion, connaissance, foi, sagesse et humour ce n’est pas chose facile… comme tu disais… c’est ma folie à moi… donc évidemment, il y a aussi bcp de bêtise, de naïveté. Mais ça me fait garder mon âme d’enfant. Et je me prends les pavés, mais penses tu que ceux qui semblent ne jamais se prendre de pavés prennent ils les risques qu’il leur faut ?
On peut être devant deux cas de figure :
1. Ceux qui : nous font croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car…
Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des
Foules sentimentales
penses tu qu’il sont l’exemple a suivre pour nos enfants demain ? Quel triste monde allons nous leurs offrir.
2. Ceux qui prennent les risques qu’ils savent prendre…les vieux risques en quelque sorte… Mais dans le monde actuel, le danger n’est pas visible lors d’une première estimation de risque (question de vitesse et de l'entropie du temps à la porte d'une nouvelle ère) et quand ils se retrouvent plus tard devant les conséquences de leurs erreurs, ils ne pensent même pas que, l’autre risque, le risque qu’ils ont évité, aurait pu avoir des conséquences moins pénibles.
Bref, tout ça pour te dire, que l’important c’est d’être soi même et s’accepter soi –même, sans mensonge et sans détour. On ne peut pas vivre ni aimer par délégation alors, soyons ceux que nous sommes. Le reste viendra tout seul.
Mais là, je sais, qu'au moins en principe, nous sommes d’accord, cher toniov.
Et pour finir, la fin du message de Lune me semble plus que symbolique :
« Qu'il y ait autour de moi autout de moi cette privation d'amour qui est l'occasion du désir ».
Ce qui crée ma distance d'avec l'autre, ce sont peut-être toutes ces craintes nourries de ce que je crois savoir d'hier, et dont j'alourdis la rencontre de maintenant. Ce sont pourtant toutes ces petites morts acceptées qui nous permettent de renaître sans cesse neufs. M'engager pour l'autre, ce n'est pas l'aliéner pour tromper ma solitude, mais reconnaître en lui la terre commune qui nous lie et nous fait grandir au sein d'un même regard. Réunis dans une parfaite ressemblance. |
Hello querida Somebody ( je n'ai pas la petite tete verte à disposition )
J'aime bien aussi ton style " offensif "...
Il y a beaucoup d'idées dans ce que tu dis ( j'ai relu plusieurs fois )...
Tu dresses un portrait de toi meme que je trouve touchant.
Ce que tu dis en premier, je l'avais déja bien compris...tu fais des choix rapides entre ce qui te parle et ce qui ne te parle pas.
Tu places au dessus du reste la notion d'amour ( moi aussi, comme tu sais ).
Tu parles des " artefacts d'un monde qui attache beaucoup d'importance à l'apparence "...parceque tu est idéaliste ( comme moi )...et ta vraie demeure tu la sent éternelle.
Tu n'as pas peur d'afficher ta vulnérabilité ( malgré une force de caractère évidente chez toi ).
Bien sur je sais bien que tu est un etre " passionné " et " coloré " ( arc en ciel ).
Et que tu " gardes ton ame d'enfant " ( petite tete verte d'extra terrestre )
Tu prends des risques, je le sais bien ( Indiana Jones )( A ce niveau la tu est surement plus téméraire que moi ).
ET enfin, je partage avec toi totalement la conclusion: " Soyons nous meme ". |
|
Revenir en haut |
|
|
daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
|
Posté le: Me 21 Nov 2007 6:21 Sujet du message: |
|
|
somebody a écrit: | Toniov le dis subtillement : Tu devrais être plus optimiste Daniel.
|
comment dire ... rassurez-vous, je ne me sens ni plus pessimiste, ni plus optimiste que ça !
simplement, il me semble, que si l'on veut construire quoique ce soit pour et dans l'avenir, il faut, aussi, prendre, en compte, que rien ne demeure éternellement dans le monde, et qu'y bâtir (quelque chose), c'est comme poser les fondations dans du sable mouvant ... bien sûr, on peut, toujours, penser que cette bâtisse, que ces constructions prendront racines dans le ciel, mais n'est-ce pas là, une manière d'attraper une chauve-souris par (le dos de) la crinière, la question reste posée, me semble-t-il !?
et un p'tit bonhomme vert pour toniov ! un ! tchin tchin !! (bof, y bouge plus, l'est mort ! ...) |
|
Revenir en haut |
|
|
Somebody
Inscrit le: 15 Fév 2007 Messages: 129 Localisation: Somewhere
|
Posté le: Me 21 Nov 2007 9:49 Sujet du message: |
|
|
daniel a écrit: | somebody a écrit: | Toniov le dis subtillement : Tu devrais être plus optimiste Daniel.
|
comment dire ... rassurez-vous, je ne me sens ni plus pessimiste, ni plus optimiste que ça !
simplement, il me semble, que si l'on veut construire quoique ce soit pour et dans l'avenir, il faut, aussi, prendre, en compte, que rien ne demeure éternellement dans le monde, et qu'y bâtir (quelque chose), c'est comme poser les fondations dans du sable mouvant ... bien sûr, on peut, toujours, penser que cette bâtisse, que ces constructions prendront racines dans le ciel, mais n'est-ce pas là, une manière d'attraper une chauve-souris par (le dos de) la crinière, la question reste posée, me semble-t-il !?
et un p'tit bonhomme vert pour toniov ! un ! tchin tchin !! (bof, y bouge plus, l'est mort ! ...) |
Daniel, Daniel ,
Tu aimes bien lire et taquiner.
Côté bâtisse et sable mouvant (tu aimes bien les litotes, me semble t’il ). Aurais tu lu mon texte sur l’édifice ? C'était vraiment il était une fois, dans un orage... Que veux tu que je te dise, cher Daniel, c’est ma vision des choses : le monde n’est ni individuel ni statique, nous sommes en marche…. A nous de voir où cette marche nous mènera : au fond des abysses, au ciel (jolie image, merci), en haut des montagnes ? Dans les cyclons, les tempêtes (de l’histoire ou/et de la conscience humaine), le fait de réfléchir, de philosopher, d'écrire voire de prier, c’est une sorce d'espérance et de developpement, une façon de s’échapper à la misère ambiante. L’action devient ainsi la sublimation d’un acte profond. Vivre de l’intérieur vers l’extérieur et non pas fuir son intérieur pour le chercher à l'exterieur.
Côté chauve-souris, je ne pourrais pas te répondre, ce n’est pas ma vision des choses, ça tu l’as compris (essayes de relire mon dernier message). Mais si c’est la tienne, raconte nous ta vision des choses . Mais jusque là, j’aimerais te dire merci. Merci, car notre discussion me fait penser à une controverse autour de la traduction du Sermon sur la montagne, dans l’évangile de Matthieu. Texte que je me permettrais de te partager.
En fait, semble t’il que le mot « bienheureux », traduction de Makarioi ne soit pas celui prononcé par Ieshoua. Il aurait utilisé le mot Ashrei, qui se traduirait par « en marche ».
Voilà alors la version du Sermon sur la montagne dans cette lecture :
Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« En marche les humiliés du souffle :
le Royaume des cieux est à eux !
En marche les humbles :
ils obtiendront la terre promise !
En marche ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
En marche ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
En marche les miséricordieux (matriciels) :
ils obtiendront miséricorde (ils seront matriciés)*!
En marche les coeurs purs :
ils verront Dieu !
En marche les artisans de paix :
ils seront appelés "fils de Dieu" !
En marche ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux !
En marche serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
Il s’agit de la traduction de Chouraqui
* - les matriciels : non pas les miséricordieux, mais ceux qui assument parmi leurs frères la fonction principale de IHVH Adonai qui est d’être la matrice de l’Univers. Le mot hébreux Rahamins dérive de Réhem, « la matrice », l’utérus de la femme. La matrice reçoit, entretient et donne la vie.
Ainsi Elohim matriciel fait fonction de matrice pour l’Univers.
En parlant d’Univers, cet ordre donné pour se mettre en marche, se retrouve (dans la structure du texte) au centre des autres ordres.
Il correspond au quatrième jour (milieu de la semaine) de la création – la création des astres – d’où le sourire autour du ciel des étoiles et du bonhomme vert . Tu devrais relire le texte sur le règne de l’esprit, le quatrième règne , cher Daniel – je blague là.
Mais je laisse à toniov le soin de te répondre côté bonhomme vert . _________________ L'homme est la perfection de l'Univers, l'esprit est la perfection de l'homme, l'amour est la perfection de l'esprit, et la charité est la perfection de l'amour |
|
Revenir en haut |
|
|
Somebody
Inscrit le: 15 Fév 2007 Messages: 129 Localisation: Somewhere
|
Posté le: Me 21 Nov 2007 21:42 Sujet du message: |
|
|
toniov a écrit: | [Hello querida Somebody ( je n'ai pas la petite tete verte à disposition )
J'aime bien aussi ton style " offensif "...
Il y a beaucoup d'idées dans ce que tu dis ( j'ai relu plusieurs fois )...
Tu dresses un portrait de toi meme que je trouve touchant.
Ce que tu dis en premier, je l'avais déja bien compris...tu fais des choix rapides entre ce qui te parle et ce qui ne te parle pas.
Tu places au dessus du reste la notion d'amour ( moi aussi, comme tu sais ).
Tu parles des " artefacts d'un monde qui attache beaucoup d'importance à l'apparence "...parceque tu est idéaliste ( comme moi )...et ta vraie demeure tu la sent éternelle.
Tu n'as pas peur d'afficher ta vulnérabilité ( malgré une force de caractère évidente chez toi ).
Bien sur je sais bien que tu est un etre " passionné " et " coloré " ( arc en ciel ).
Et que tu " gardes ton ame d'enfant " ( petite tete verte d'extra terrestre )
Tu prends des risques, je le sais bien ( Indiana Jones )( A ce niveau la tu est surement plus téméraire que moi ).
ET enfin, je partage avec toi totalement la conclusion: " Soyons nous meme ". |
côté style offensif, ah oui, et tu ne m'as pas encore vu dans mes grands jours. J'ai une épée de lumière dans mon microscope photonique
Mais non, ce n'est pas mon portrait, ce sont mes convictions, querubin toniov
Côté portrait je suis un peu Monalisa et son Da Vinci Leonard
Côté indiana jones... j'attends de voir le quatrième épisode... La cité de Dieu...
Mais qu'est ce que tu appelles Vulnérabilité? Nos côtés non-accomplis? Ils ne demandent que d'être mis en lumière , querido toniov. Nous sommes tous des êtres parfaits dans l’absolu... nos imperfections, nos points faibles sont aussi nos forces. Ce qui ne tue pas nous rend plus forts. Si nous étions parfaits, nous ne serions pas de ce monde.
Seuls qqs êtres accomplis sont venus ici bas pour nous montrer le chemin. J’en parlais d’Un, ci - haut, à Daniel. Nous ne sommes pas eux, nous sommes des êtres communs, ordinaires, donc imparfaits. L'imperfection devient vulnérabilité quand on la cache. Si l'imperfection est acceptée, elle est force. Etre sensible, sentimental, idéaliste, ce n'est pas moins "noble" que être menteur, agressif ou rancunier. « Jouer » le con, ce n’est pas moins noble et ni moins intelligent que jouer l’attrapeur des cons. C’est sourire devant la bêtise de ce monde. Citation: | On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est des foules sentimentales | - et oui, j'ai adoré cette chanson de Souchon, je me rappelle, c'était en 1993.
Cher toniov, nous avons un point commun : nos âmes d'enfant, notre capacité à écouter et à aimer l'autre et évidemment un sens accru de la couleur.
Tu dis que tu n’es pas téméraire… et je peux te comprendre, mais tu n’as pas à douter de toi… ni de tes études, ni de ton physique. Je te donnais tout à l’heure l’exemple d’un être exceptionnel Ieshoua: il n’était pas double docteur, et tel que l’icône qui semble représenter son visage au mieux le montre (ci-dessous – la sainte face, à la cathédrale de Laon) il n’était pas Mister Univers… mais il a marqué l’histoire de l’humanité à jamais.
Restes toi même, toniov, tu es un ange (archange ? ), un être de lumière… bon verte … comme les ET.
ICI _________________ L'homme est la perfection de l'Univers, l'esprit est la perfection de l'homme, l'amour est la perfection de l'esprit, et la charité est la perfection de l'amour
Dernière édition par Somebody le Ve 23 Nov 2007 17:02; édité 2 fois |
|
Revenir en haut |
|
|
toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
|
Posté le: Me 21 Nov 2007 22:56 Sujet du message: |
|
|
Daniel,
Concernant ce thème, de l'avenir ou non de l'homme, de la vie, je ne vais pas aussi loin que toi dans l'analyse. Ou plus exactement, quand j'y vais, ou je tente d'y aller, je me retrouve invariablement dans le fameux " jeu de miroirs " dont nous avons déja parlé.
C'est simple; je fais un choix. Je pense que je suis redevable envers ceux qui, avant moi, ont cru en un avenir. Alors j'essaye moi meme, à ma petite mesure, de perpétuer ce mouvement. Je suis plutot humaniste, j'aime la vie, les relations humaines; je crois donc à un avenir pour tout cela. Tout cela, c'est l'humanité. |
|
Revenir en haut |
|
|
daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
|
Posté le: Je 22 Nov 2007 14:00 Sujet du message: |
|
|
hello somebody ! hello toniov !
quelquepart dans la kabbale, l'on dit, "qu'au bout", l'on atteint le "ciel" tous en même temps, quelqu'ai été le chemin parcouru, les obstacles enjambés, et quelque soit le temps que cela a pris ! n'est-ce pas merveilleux, une manière de mettre ses pas dans ceux des autres, et d'arriver à points nommés ! que rajouter de plus, rendez-vous est pris !
ps : j'ai appris énormément, aussi, grâce aux traduction de chouraqui, on lui en saura toujours gré ! on ne dira plus, croire (tu dois), mais adhérer (tu peux) ... ni se soumettre, mais s'abandonner à ... ni craindre Dieu, mais ressentir, au plus profond de soi, comme un frémissement à son approche ... chouette, non ! joyeuse continuation ! bye ! |
|
Revenir en haut |
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets Vous ne pouvez pas répondre aux sujets Vous ne pouvez pas éditer vos messages Vous ne pouvez pas supprimer vos messages Vous ne pouvez pas voter dans les sondages
|
|