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Regards sur l'éveil Café philosophique, littéraire et scientifique
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toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
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Posté le: Lu 11 Juin 2007 18:09 Sujet du message: |
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Oui, si les athées et les mystiques pouvaient se rejoindre, ce serait peut etre la meilleure chose possible.
Il est fort possible que l'univers existe depuis toujours et pour toujours. Si on perçoit Dieu comme le créateur de l' univers, ça ne marche plus alors: c'est une anti thèse par rapport à la thèse d'un univers éternel. Mais Dieu peut aussi faire partie de l'univers, non? Comme le bien et le mal, le jour et la nuit, Dieu et sa création...il peut exister dans notre univers des forces et des intelligences supérieures aux notres. |
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Asche
Inscrit le: 24 Jan 2007 Messages: 173
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Posté le: Lu 11 Juin 2007 20:12 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | il me semble, là, que tu mets le doigt dessus, effectivement, plus j'y réflèchis, plus je me dis que la "Conscience universelle" ne peut être que neutre, et il est difficile de l'associer à autre chose, à d'autres "caractéristiques", telles que l'Amour ... |
Pour ma part, je ne crois pas en une conscience universelle. En tout cas "je" ne l'ai pas expérimenté, ni ne me suis expérimenté moi-même en tant "qu'elle", et je n'en ai pas besoin pour me faire une représentation satisfaisante à mes yeux (en tant qu'éventuel moyen pour faciliter le lâcher prise, et non pas en tant que finalité de ma recherche spirituelle, bien entendu) de la "réalité" et de ce que je comprend de l'éveil. En fait, je me joins à toi lorsque tu dis ailleurs : "mon expérience, mes recherches m'ont amené à la conclusion que rien n'existait au-delà de la matière, ni matière plus subtile, ni au-delà, ni Conscience, ni essence divine". On pourrait vouloir clarifier la place de la conscience (j'entend par là toutes perceptions, sensations, pensées, émotions, bref tout ce qui constitue nos expériences) dans cette matière mais ce n'est pas le sujet de cette discussion. Tout ça pour dire que cette neutralité ne s'applique pas, selon moi, à la Conscience universelle, mais à la réalité qui n'est justement consciente d'elle-même que par le truchement de notre conscience individuelle (Jean-Marie dit ceci, et je suis parfaitement en accord avec lui : "Pour être ce que je suis, je n'ai pas besoin de mon cerveau. Mais pour m'en rendre compte, j'ai besoin de mon cerveau.").
Citation: | mais, de quelle manière, plus ou moins grande,alors, l'égo serait impliqué dans cette découverte là, dans quelle mesure (réf à chris), dans ce même mouvement, l'égo participerait, ainsi, à son propre effacement ! qu'en pensez-vous ! |
Je pense que l'ego ne participe à son effacement qu'indirectement, en tant que vecteur de stress. Ce stress, cette souffrance, décourage peut-être l'intelligence de perpétuer ce manège. Ce stress nous informe que quelque chose ne va pas. Autrement, l'ego n'a strictement aucun pouvoir puisqu'il n'est rien, il n'est qu'une idée entretenue par crainte de sa propre disparition. L'ego est un mécanisme de survie de l'espèce, un mécanisme qui n'a plus lieu de nous dominer maintenant que l'homme a l'intelligence d'en percevoir les limites.
Mais je serai le premier à admettre que je me suis trompé si cela m'est exposé d'une manière ou d'une autre (par la démontration ou par expérience directe), car ce qui relève du mystère a le pouvoir de nous surprendre en nous montrant la réalité sous un angle que n'étions tout simplement pas prêt à envisager, comme on le constate souvent dans de simples énigmes mathématiques ou illusions d'optique !
Bien à toi
Edit :
Asche a écrit: | Tout ça pour dire que cette neutralité ne s'applique pas, selon moi, à la Conscience universelle, mais à la réalité qui n'est justement consciente d'elle-même que par le truchement de notre conscience individuelle (Jean-Marie dit ceci, et je suis parfaitement en accord avec lui : "Pour être ce que je suis, je n'ai pas besoin de mon cerveau. Mais pour m'en rendre compte, j'ai besoin de mon cerveau."). |
Je voudrais clarifier quelque peu ce propos, car il pourrait sembler que si la réalité ultime n'est pas une Conscience universelle, il n'y aurait donc pas d'absolu à découvrir par l'éveil. Or je pense le contraire. Je cite Joaquim qui disait récemment ceci : "Je dirais qu'elle [la conscience] voit que le monde EST, non pas parce qu’elle voit, mais parce qu'elle EST." Je peux me tromper, et joaquim tu me corrigeras si tu le juges nécessaire (et si tu n'es pas trop débordé par la modération du forum ! ), mais ce que je comprend de cette phrase, c'est que l'éveil à soi-même est possible parce que la conscience individuelle communique (à elle-même) le caractère propre de l'être universel qui est précisément d'être. Les formes perçues ou le fait même de voir, cela est est somme toute secondaire si ce n'est que la vision, véritable miracle, porte en elle l'être, c'est-à-dire le Verbe. |
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Flos Florum
Inscrit le: 22 Déc 2007 Messages: 10 Localisation: Between god and goddess
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Posté le: Di 23 Déc 2007 12:18 Sujet du message: Re: Ego & personnalité |
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petitmoyengrand a écrit: | Bonjour tout le monde!
Une question me saisit. Elle naît surtout de la lecture des messages du forum, plutôt que de mon expérience propre. Loin d'attendre une réponse unique et véritable je pense que vous pouvez m'apporter des éclaircissements.
Ego & personnalité sont-ils deux termes consubstantiels -le travail sur l'un amène-t-il nécessairement un travail sur l'autre-, ou bien au contraire, pourrait-on postuler une existence ontologique propre de l'égo, l'Ego, indépendant, et qui, dans son essence, serait commun à l'ensemble des hommes, qui n'aurait aucun lien avec la personnalité (ou le charactère?).
Du coup...
Peut-on dire qu'à ces deux visions correspondent deux chemins distincts, qui seraient soit la quête spirituelle totale comme on la trouve dans les religions, à savoir que l'on cultive les vertus en surcroît du travail de la connaissance du moi, où l'Eveil est un ultime aboutissement englobant à la fois égo et personnalité, soit une quête strictement philosophique qui ne raisonne qu'en termes de conscience, d'altérité et d'égo? Dans ce cas, l'Eveil peut survenir, alors que l'individu n'est pas "achevé'.
Cette dichotomie est-elle fondée?
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Non pas fondée ! C'est la même chose; La personnalité, c'est plus neutre, occidental; L'égo, c'est connoté plus péjorativement, due à la coloration orientale mal comprise des explications des éveillés...
Donc si tu travailles ta personnalité, tu travailles sur ton égo; Ou inversement.
Si tu considères que égo=égaux, donc que tous les personnes sont dignes d'être, tu avances sur le chemin...
Tous les chemins sont authentiques à partir du moment où tu restes aligné dans ton être véritable...si tu fais gonfler ton égo, tu t'éloignes temporairement...mais de la vérité, de l'amour ou de la justice de ta part te permette de te ré-aligner aussi vite... _________________ Flos Florum |
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Cinderie
Inscrit le: 17 Déc 2007 Messages: 47 Localisation: Gâtinais
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Posté le: Ma 25 Déc 2007 23:07 Sujet du message: |
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Bonsoir,je vous livre ma modeste contribution au débat sur l'égo
Ce qu’on appelle l’égo est parfois un squelette dans un placard .
Il y a une interaction entre la susceptibilité le rôle social que l’on se donne et les autres qui est superficiel.Pour s’en rendre compte il suffit de voir comment nous réagissons à la présence des autres et changeons rapidement d’humeur.
L’oublier c’est risquer le syndrome du squelette dans le placard,ce non-dit qui brûle les lèvres et fausse le jeu en revenant sans cesse sur la scène de façon détournée.
Alors effacer l'égo, l'écraser à quoi cela nous expose-t-il?
Un non-dit est d’autant plus virulent qu’il n’est pas dévoilé ,en quelque sorte je dirais de même pour un égo ;Un égo non dévoilé tient d’autant mieux prisonnier que ses contours sont mal dessinés. Il agit sournoisement nous faisant prendre pour légitime indignation une blessure personnelle et secrète.
En ce sens quelqu’un qui aurait un égo surdimensionné est plus à l’aise pour travailler en spiritualité car le terrain lui est connu .Schématiquement à l’inverse une personne effacée pourrait avoir plus de mal en spiritualité car son égo plus timide se manifestera de façon moins compréhensible.
Pour faire abstraction de son égo ne faut il pas voir clair dans son jeu ,le repérer facilement pour pouvoir faire autre chose que d’être complaisant envers lui ?
A près seulement par contagion notre égo aussi s'imbibe de la quête spirituelle et réagit de façon plus conforme à nos espoirs à condition de prendre le temps de la transformation en profondeur.
Pour ma part je pense que se diviser,lutter contre soi même écraser une part de soi même risque de provoquer un contre coup.Il vaut mieux tenir compte de soi,écouter ses réactions et évoluer de façon harmonieuse en tenant compte aussi de nos côtés sombres et clairs-obscurs .
On peut apprendre à dialoguer avec notre conscience,notre subconscient et notre corps
Ils ne réagissent pas à la même vitesse ;
Pourtant il me semble salutaire et il est possible de chercher une certaine harmonie dans l'interaction de ces diverses instances. _________________ N'écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte les histoires du monde ... C.Debussy |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
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Posté le: Me 26 Déc 2007 13:21 Sujet du message: |
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bonjour cinderie, je n'ai pas encore eu l'occasion de te saluer, me semble-t-il !
il me semble que c'est la deuxième fois que tu parles de cet "égo surdimensionné", et déjà, à la première fois, j'avais envie de poser cette question (idiote), c'est quoi un égo surdimensionné, aurais-tu un truc, ou une question posée, qui pourrait permettre de se rendre compte que l'on a un égo surdimensionné, ou alors, effacé, écrasé !? merci d'avance ! |
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Cinderie
Inscrit le: 17 Déc 2007 Messages: 47 Localisation: Gâtinais
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Posté le: Me 26 Déc 2007 14:09 Sujet du message: |
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Bonjour,merci pour ton message
La définition de l'égo varie souvent.
dans ce que j'ai voulu dire je pensais aux personnes effacées dont les motivations sont difficilement perceptibles même par eux mêmes .
un des signes faciles à repérer est la contradiction par exemple entre ce qu'on donne à montrer et ce qu'on pense vraiment.
Une personne qui sourit et félicite alors qu'elle aurait envie de se fâcher parce que elle ne sait pas qu'elle a le droit de dire non.,une personne qui porte du bleu parce que cela se fait alors qu'elle aime le rouge...
J'ai remarqué qu'alors une espèce de loi du silence s'installe ,Si je reprends le dernier exemple l'idée "rouge" monopolisant tout le champ de la conscience en silence et en souterrain il devient difficile de parler d'autre chose.Et petit à petit la personne apprend à ne même plus savoir ce qu'elle en pense ,elle développe une personnalité d'emprunt sans manifestation personnelles ,pour le coup sans égo mais est ce vraiment une bonne chose?
Je ne sais pas si cela répond à ta question. _________________ N'écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte les histoires du monde ... C.Debussy |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
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Posté le: Je 27 Déc 2007 6:02 Sujet du message: |
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moi, non plus, je ne sais pas si ça répond complètement à ma question, mais les éléments de réponse sont bien là !
la personne qui est ainsi, inhibée, aura un mal fou, effectivement, à identifier ses mécanismes égotiques, tant il y a là, frustration et refoulement ... mais l'égo est bien là, et c'est du solide, à mon avis !? quelque chose qui est là, que l'on ne peut, entièrement, "ramasser", et qui vous colle aux riquettes, non !? |
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Cinderie
Inscrit le: 17 Déc 2007 Messages: 47 Localisation: Gâtinais
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Posté le: Je 27 Déc 2007 16:35 Sujet du message: |
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Oui les deux explications se recoupent aussi j'aime mieux l'idée d'harmonie que celle de taire l'égo.
Par contre je ne vois pas tout à fait cela comme un refoulement ,le refoulement évoque l'idée d'oubli procvoquant actes manqués ou hystérie,bref des troubles psychiatriques.
En effet il me semble que l'idée de refoulement vient du siècle dernier ,que la société a évolué depuis,elle est beaucoup plus bavarde aussi dans ce genre de situation nous ne "refoulons" pas totalement.
Nous taisons volontairement,nous occultons,nous faisons comme si jusqu'à un silence pesant. Je visualise mieux une idée de censure qu'une idée de refoulement.Une censure jusqu'au silence total sur les états d'âme. _________________ N'écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte les histoires du monde ... C.Debussy |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
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Posté le: Je 27 Déc 2007 20:12 Sujet du message: |
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cinderie précise, pour elle ... :
Citation: | En effet il me semble que l'idée de refoulement vient du siècle dernier ,que la société a évolué depuis,elle est beaucoup plus bavarde aussi dans ce genre de situation nous ne "refoulons" pas totalement.
Nous taisons volontairement,nous occultons,nous faisons comme si jusqu'à un silence pesant. Je visualise mieux une idée de censure qu'une idée de refoulement.Une censure jusqu'au silence total sur les états d'âme.
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effectivement, tu as tout à fait raison, il s'agit, plutôt, de cela ! |
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Jean-Yves
Inscrit le: 11 Oct 2007 Messages: 128 Localisation: Var
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Posté le: Ve 28 Déc 2007 20:02 Sujet du message: |
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daniel a écrit: | en tout cas, si comme je le pense, l'univers n'a ni commencement, ni fin (le big-bang=un évènement dans l'univers), l'univers, du point de vue de la subjectivité, dure depuis tjs et à jamais ... et alors, ce dont nous sommes fait, aussi, dure depuis tjs et à jamais ... c'est là, que notre présence (consciente) à ce qui est, a valeur d'éternité ! éternel, mais le temps d'une vie ... c'est ici que les athées peuvent rejoindre, en profondeur, les mystiques ! |
Bonsoir à tous et joyeuses fêtes,
La question qui se pose ici est de savoir si les athés ne sont pas eux-mêmes enfermés par une forme de croyance; peut-être la croyance qu'il n'y a rien d'autre que ce que les sens peuvent percevoir... Mais ce n'est qu'une question et tout dépend bien sur de ce que l'on entend par "athéïsme"
Toniov a écrit:
Citation: | Il est fort possible que l'univers existe depuis toujours et pour toujours. Si on perçoit Dieu comme le créateur de l' univers, ça ne marche plus alors: c'est une anti thèse par rapport à la thèse d'un univers éternel. |
Il est probable, à mon avis, que c'est notre propre conception du temps qui est incertaine. Vous pouvez voir à ce sujet le lien suivant : ICI
Amitié _________________ Jean-Yves |
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toniov
Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 647
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Posté le: Ve 28 Déc 2007 21:49 Sujet du message: |
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C'est vrai Jean Yves,
Qoique l'on fasse, quels que soient les raisonnements que l'on utilise pour comprendre...il ne sagit toujours que de notre propre conception des choses...
Nous dissertons sur l'infini de l'Univers, alors que tout ce que nous sommes est fini.
Cet espace et ce temps que nous percevons est celui de notre esprit, simplement. |
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daniel
Inscrit le: 15 Fév 2006 Messages: 461 Localisation: belgique
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Posté le: Sa 29 Déc 2007 3:30 Sujet du message: |
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salut jean-yves !
ben dis donc, tu es allez chercher de vieilles bricoles, hein ! (repris de toniov et de moi ... )
tout d'abord, je voudrais dire que je me sens, tout à fait, en phase avec ce qu'en a dit toniov, juste au-dessus ! (il en sera, peut-être, le premier surpris) ...
quand tu dis, jean-yves, sur ton site, ceci :
Citation: | L’éternité et le temps :
Du point de vue de la compréhension habituelle, l’éternité désigne ce qui a toujours existé et qui existera toujours ; ce qui signifie évidement “qui n’a jamais commencé et ne finira jamais”. En d’autres termes, l’éternité se situerait en dehors du temps lui-même.
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je dirai, sans malice, que pour moi, cette notion de temps, fait partie du vocabulaire que l'on peut avoir, quand a eu lieu le big bang, après la naissance de l'espace-temps, ... avant, ni le temps, ni l'espace, n'ont d'existence ... j'ajouterai, que la notion de temps, n'est que subjective ... il y a bien le temps physique, la causalité, en fait, qui prend de la bouteille avec l'expansion de l'univers, et le temps psychique (du domaine du ressenti), mais comme on peut le voir, ces deux "temps", ne le sont pas, on y a, seulement, accolé une étiquette dessus, en écho à la vision conventionnelle que l'on en a(vait) ...
et alors, si le temps n'est qu'un mot posée sur une réalité, soit vécue de manière subjective, soit correspondant à un "phénomène" appartenant à la physique, qu'est donc, être "hors du temps", hors d'une "étiquette" plaquée sur des réalités qui n'ont rien avoir avec ce que l'on a, toujours, imaginé, être le temps !
ici, tu dis :
Citation: | La question qui se pose ici est de savoir si les athées ne sont pas eux-mêmes enfermés par une forme de croyance; peut-être la croyance qu'il n'y a rien d'autre que ce que les sens peuvent percevoir... Mais ce n'est qu'une question et tout dépend bien sur de ce que l'on entend par "athéïsme"
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par athéîsme, je me réfère bien à l'idée qu'il existe pas de Dieu, sous quelque forme que ce soit, Dieu étant une invention ...
mais cette idée, est né en réaction à l'hypothèse inverse, qui voudrait que Dieu existe, ... mais, écrasé par son omnipotence, son omniscience, son omniprésence, sa perfection, que suis-je, alors, puis-je être autre chose qu'un pêcheur, où est ma liberté, mon libre examen, mon libre arbitre, à partir du moment où je n'ai le choix qu'entre suivre ses pas, où être banni, à jamais ... heureusement, cette idée naît dans la dualité, mais s'efface, vole en éclat, au-delà (de la dualité) ... |
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