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Regards sur l'éveil Café philosophique, littéraire et scientifique
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khoan
Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 356
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Posté le: Je 16 Nov 2006 19:27 Sujet du message: |
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suppr
Dernière édition par khoan le Ve 17 Nov 2006 5:05; édité 1 fois |
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Jean-Marie
Inscrit le: 23 Oct 2006 Messages: 465 Localisation: Arlon - Belgique
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Posté le: Je 16 Nov 2006 22:00 Sujet du message: |
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Je trouve toujours dommage que le ton monte. Je sais, c’est tellement difficile à éviter. Il faut sans cesse tenir à l’œil notre ego car lui seul se prend les blessures en pleine figure.
Puis-je déposer ici une blessure qui m’a fait longtemps souffrir ?
C’est l’un de mes plus lointains souvenirs. Je devais avoir environ 4 ans. Il arrivait assez souvent à mon père de rentrer en retard à la maison, avec des signes d’imbibition éthylique. Ma mère ne supportait pas de voir cet état et c’était souvent l’occasion de disputes auxquelles j’assistais. Un jour, mon père était probablement plus éméché que d’habitude. La dispute s’est envenimée et a tourné aux mains. Mon père s’est effondré par terre et y est resté, en pleurant. Je me souviens d’avoir éprouvé une douleur insupportable. Je les aimais tous les deux et je ne supportais pas qu’ils se déchirent. J’ai eu envie de les tuer car j'avais la sensation qu'ils me détruisaient.
Il m’a fallu très longtemps pour que cette blessure cicatrise. Mais elle m’a appris quelque chose d’inestimable. Tout le monde sait que l’enfant a besoin de l’amour de ses parents pour se construire. La blessure m’a appris en plus que l’enfant a un égal besoin que ses parents s’aiment entre eux. Ce n’est que bien plus tard que j’ai également compris que mes parents ont toujours fait du mieux qu’ils ont pu avec ce qu'ils avaient, de même que tout un chacun d’ailleurs.
Même si la surface nous écorche encore, nous pouvons trouver en nous la dimension qui nous relie. Si nous ne pouvons trouver cette dimension, notre éveil n’est qu'embryonnaire et serait avantageusement remplacé par un Valium. _________________ Jean-Marie |
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Invité
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Posté le: Je 16 Nov 2006 23:16 Sujet du message: |
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Ce n'est ni "l'ego" ni la "surface", c'est un choix libre de ne pas gaspiller mon temps. Je suis très mal commode et je n'aime pas les railleurs. On ne fait pas joujou avec le spirituel. Une vie spirituelle adulte est une vie spirituelle PRUDENTE. Et il y a içi plus que des paroles... Je n'ai pas lu votre billet. je reviendrai peut-être plus tard. Mais ne manquez jamais de respect à ce qui est sacré, parce que ça vous retombera concrêtement sur le nez dans votre vie. C'est dit.
La femme D'abraham a cent ans quand l'ange lui dit qu'elle va accoucher. Incrédule, elle rit. L'ange lui dit : "Tu as ri. Sarah répond : non je n'ai pas ri. l'ange lui dit : si tu as ri." |
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khoan
Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 356
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Posté le: Je 16 Nov 2006 23:28 Sujet du message: |
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suppr
Dernière édition par khoan le Ve 17 Nov 2006 5:16; édité 1 fois |
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Jean-Marie
Inscrit le: 23 Oct 2006 Messages: 465 Localisation: Arlon - Belgique
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Posté le: Je 16 Nov 2006 23:52 Sujet du message: |
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Là ou la vibration passe...
Le Valium trépasse
_________________ Jean-Marie |
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joaquim Administrateur
Inscrit le: 06 Août 2004 Messages: 1421 Localisation: Suisse
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Posté le: Ve 17 Nov 2006 2:06 Sujet du message: |
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khoan a écrit: | Je ne me souviens pas de vous avoir donné la permission de me psychanalyser ! Je n'ai que faire de ces fléaux que sont les psychologues amateurs. Si vous n'aimez pas ce que j'écris, allez lire ailleurs ! |
Je suis perplexe face à ce message, et je ne parviens pas, en relisant les posts qui précèdent, à comprendre à qui il s'adresse ni ce qui a pu déclancher un tel courroux.
khoan a écrit: | Et remerciez Dieu parce que je viens de sortir de la prière et on a tellement été touché qu'on a pleuré comme des gamins, à cause de la fois où il guérit l'hémoroïsse juste avant de ressusciter la fillette...après ça, comment continuer à faire ma mauvaise tête ? |
Vraiment, khoan, j'en tombe assis. Pour qui vous prenez-vous, qu'il faille remercier Dieu que votre courroux se calme?
Permettez-moi de vous dire le fond de ma pensée. La manière dont vous vous accrochez aux mots laisse peu de place, je trouve, à l’accueil de ceux de l’autre. Je ressens à vous lire la même impression que Nout, lorsqu'elle dit: “Je comprends bien votre façon de voir, croyez-moi Khoan mais j’ai l’impression que vous limitez la mienne à vos idées pré-conçues”. Dans un dialogue, il ne suffit pas de vouloir donner des perles à l'autre, il s'agit aussi de s’ouvrir à lui, et d'être prêt à recevoir quelque chose de lui. Si on ne fait qu'affirmer une vérité contenue dans des mots, sans prendre le risque de découvrir le monde de l'autre, si on ne se considère pas soi-même comme un matériau susceptible de grandir dans le dialogue, mais uniquement comme un canal (“Je crois ce qu'elle dit [la Bible] plus que je ne crois ce que j'en pense”, dites-vous), alors cette forme d’échange n'est pas un dialogue, c’est de l’exégèse, ou de la prédication.
joaquim ici a écrit: | Car tant qu’on s’accroche, même au Bouddha, même à Dieu, celui en nous qui s’accroche, c’est toujours l’ego. L’ego, dans sa nature, est mouvement de préhension. Pour aller au-delà de l’ego, il ne suffit pas d’une foi qui croie, car là encore demeure une attente de l’ego. Il faut une foi qui accueille... Tout. Avoir foi en Dieu ne suffit pas, il faut n’avoir foi en rien, et implorer la grâce de Dieu pour qu’Il nous donne la force de L’accueillir. “Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir...”. L’ego n’est jamais digne de recevoir Dieu. Recevoir Dieu, pour l’ego, c’est disparaître, c’est perdre l’opacité qui le constitue, c’est devenir transparence pour Ce qui Est. |
Je ne sais pas trop pourquoi je vous dis cela, car je sais que vous n’allez pas changer, et ne le voudrais pas non plus. En fait, je vous le dis pour apprendre de vous si l’échange que nous avons est, comme je l’aimerais, une communion, ou bien si c’est un dialogue de sourds. Qu’en dites-vous?
[edit] Désolé Jean-Marie, de troubler le calme que tu avais rétabli... |
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Jean-Marie
Inscrit le: 23 Oct 2006 Messages: 465 Localisation: Arlon - Belgique
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Posté le: Ve 17 Nov 2006 10:33 Sujet du message: |
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Dans le forum « s’effacer devant ce qui est », un invité a dit ceci en parlant de l’épisode de la fille d’une cananéenne :
un invité a écrit: | comment sa fait-il que Jésus traite de petits chiens ceux qui ne sont pas des enfants d'Israël ?
c'est horrible |
Relisez Matthieu 15- 21 à 28. La cananéenne implore Jésus de guérir sa fille. Jésus n’y fait pas attention. Ses disciples, non parce qu’ils ont pitié de la femme mais parce qu’ils sont excédés par ses cris, demandent à Jésus d’intervenir mais celui-ci répond qu’il ne s’occupe que des juifs et à la femme il dit qu’il ne va pas retirer le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. La femme lui répond : « Je sais que je ne suis qu’un petit chien, aussi je me contenterais des miettes ». Sur quoi Jésus guérit sa fille.
Khoan, ce que je vais dire ne va probablement pas vous plaire car vous risquez de recevoir comme un blasphème ce qui n’est de ma part qu’une tentative de compréhension.
Ce texte de Matthieu montre, à mes yeux, que Jésus dispose, comme ses disciples et comme nous tous, d’un petit moi ou ego ou orgueil (la dénomination n’a aucune importance) qui parfois prend le dessus. Il est très dur envers la femme. Il était probablement excédé par ces foules qui le poursuivent. Mais la femme le surprend par son humilité hors du commun. Immédiatement, son ego s’effondre et il se relie à la profondeur.
Les évangiles font état de plusieurs épisodes où on voit Jésus momentanément repris par son petit moi (ex : les marchands du temple, « Père, éloigne de moi ce calice », « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ») mais il retrouve vite en lui « l’Esprit Divin ». Et il nous invite à trouver en nous ce même « Esprit Divin » que les suivants de Jésus ont appelé « Christ ». _________________ Jean-Marie |
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Jean-Marie
Inscrit le: 23 Oct 2006 Messages: 465 Localisation: Arlon - Belgique
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Posté le: Ve 17 Nov 2006 11:48 Sujet du message: |
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Je crois que Khoan nous a quitté. Il a dû passer une très mauvaise nuit. Il a supprimé tous ses messages vers 4 h du matin.
Il s'est senti trop menacé par nos paroles. La question qu'on peut se poser est la suivante: quelle structure en lui s'est sentie menacée ? le "moi cérébral" ou le "moi divin" ?
Khoan, si vous me lisez, ceci n'est pas une psychanalyse. Le "moi divin" n'existe pas pour la psychanalyse. Elle n'étudie que le "moi cérébral". _________________ Jean-Marie |
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khoan
Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 356
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Posté le: Ve 17 Nov 2006 12:35 Sujet du message: |
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Bon. Il y a eu içi un texte agressif, mais le calme est et m'est revenu. Inutile de faire traîner ce climat à couteaux tirés...
Dernière édition par khoan le Sa 18 Nov 2006 12:22; édité 3 fois |
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Jean-Marie
Inscrit le: 23 Oct 2006 Messages: 465 Localisation: Arlon - Belgique
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Posté le: Ve 17 Nov 2006 13:05 Sujet du message: |
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Khoan,
Désolé de vous avoir mis dans une telle colère. Tout ce qui se passe a un sens : mes sornettes, votre colère, le déclin de l'église dogmatique, la multiplication de l'éveil.
_________________ Jean-Marie |
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khoan
Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 356
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Posté le: Ve 17 Nov 2006 13:12 Sujet du message: |
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Un autre billet effacé, qui était devenu caduque. C'est dommage qu'on ne puisse pas supprimer ses propres billets comme on veut sur le forum. |
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Nout
Inscrit le: 10 Oct 2006 Messages: 58
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Posté le: Sa 18 Nov 2006 13:49 Sujet du message: |
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Jean-Marie,
Je voulais te remercier pour ton témoignage:
jean-marie a écrit: | Puis-je déposer ici une blessure qui m’a fait longtemps souffrir ?...
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Je voulais simplement te dire que cela me touche parce que cette blessure est proche de celle qui a fait que je suis revenue à moi, il y a quelques temps.
Il n'y a pas de hasard et ton témoignage me le prouve encore une fois.
Je n'étais pas le témoin de cette dispute mais actrice ou plutot...victime même si je ne me considère pas comme telle. Ce fut un choc comme je le décris dans mon autre post, (comme cela a été pour toi) mais je n'éprouve aucun regret envers cet épreuve car elle m'a débarrassée de tout ce qui n'était pas essentiel dans ma vie.
Toute épreuve, toute blessure, toute douleur surtout les plus implacables sont des voies vers la libération.
Merci encore à toi, à Dieu et à la personne par laquelle j'ai pu vivre cela...
Je voulais partager un texte avec vous:
Lorsque votre coeur est plein de gratitude, toute porte qui semblait fermée peut devenir une ouverture vers une bénédiction plus grande.
Très peu de femmes sont parvenues à l'ultime vérité du Zen. Rengetsu est l'une d'entre elles.
Elle était en pèlerinage. Arrivant à un village au coucher du soleil, elle se mit en quête d'un logement pour la nuit. Mais les villageois lui fermèrent leurs portes. Il devait certainement s'agir de bouddhistes traditionalistes, qui ne voulaient pas qu'une femme Zen séjourne chez eux; et ils la chassèrent hors de leur village.
La nuit était froide, la vieille femme était sans logement... et elle avait faim. Elle dut s'abriter sous un cerisier au milieu des champs. Il faisait vraiment froid et elle ne pouvait pas dormir. De plus, l'endroit était dangereux, il y avait des animaux sauvages.
À minuit, elle se réveilla, transie, et vit dans le ciel de cette nuit de printemps le cerisier en fleurs, complètement épanoui, riant au clair de lune. Submergée par cette beauté, elle se leva et fit une révérence en direction du village.
« Grâce à leur bonté
A leur refus de me loger,
Je me trouvai sous mille fleurs
En cette nuit de lune brumeuse. »
Avec une profonde reconnaissance, elle remercia ces gens qui avaient refusé de la loger. S'ils n'avaient agi de la sorte, elle aurait dormi sous un toit ordinaire et aurait manqué cette bénédiction... le cerisier en fleurs, la lune jouant dans la brume, et le silence de cette nuit, ce profond silence de la nuit.
Elle n'est pas en colère, elle accepte. Non seulement elle accepte, elle accueille et se sent reconnaissante.
La vie est immense et, à chaque instant, elle vous offre des milliers de présents. Mais vous êtes si affairés, si préoccupés par vos désirs, tellement pleins de vos pensées, que vous rejetez tous ces dons : Dieu vient, vous persistez à le refuser.
Un homme devient un Bouddha le jour où il accepte avec gratitude tout ce que la vie lui apporte.
Zen, the Path of Paradox
Dernière édition par Nout le Sa 18 Nov 2006 14:00; édité 1 fois |
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Nout
Inscrit le: 10 Oct 2006 Messages: 58
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Posté le: Sa 18 Nov 2006 13:59 Sujet du message: |
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Khoan,
ceci est message de paix, quelque chose que j'avais écrit il y a quelque temps...
Abba… Voici un mot araméen qui désigne une personne avec laquelle notre relation est à la fois intime, tendre, dans la confiance totale et l’abandon.
Ce mot est comparable au mot français papa.
C’est le nom que donnait Jésus à Dieu dans ses prières…"Abba".
Le terme de Père désigne aussi l’intensité et la qualité du lien qui nous unit au père (dans l'idéal), mais plus encore, plus intimement au « papa ».
Lorsque Jésus priait, c’est à dire revenait vers DIeu, vers Soi, il s’isolait. C’est seul, et dans le silence que l’on retrouve Dieu, que l'on revient à la source et qu’on est apte à entendre sa Parole :
« Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Mt 6, 5-6)
Accéder a un lien d’intimité avec l’autre, un lien d'amour n’est-il pas justement arriver à une relation à l’autre de tendresse, de confiance totale, et d’abandon c’est à dire d’authenticité absolue dans la parole mais aussi au-delà, dans un silence non pas vide mais plein de sens?
Merci à toi, Khoan. |
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cieletbaie
Inscrit le: 20 Fév 2006 Messages: 108
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Posté le: Sa 18 Nov 2006 14:57 Sujet du message: |
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Bonjour Nout, bonjour Jean-Marie
J'ai lu, il y a au moins 40 ans de cela, cette parole:
" le moment de votre plus grand désespoir est aussi celui de votre plus grande victoire"
Sans aucune idée de ce qu'allait être le déroulement de ma vie, j'avais été percuté par cette parole, dont j'avais bien perçu qu'elle était une clé de vie.
Cette clé est toujours accrochée à mon trousseau
Seul cet entêtement, contre toute logique, à vouloir comprendre (pas intellectuellement) ce qui se passait, "qui" j'étais, pour en arriver à de telles extrêmités, seul cet acharnement a pu inviter la grâce.
Lorsque l'ouragan se dissipe, le soleil est là.
Les nuages peuvent l'empêcher de passer, ça oui.
Les nuages, les tornades, les ouragans, les plus terrifants soient-ils, n'ont jamais "effacé" le soleil.
Ils l'ont caché.
ça change tout.
Dernière édition par cieletbaie le Ve 08 Juin 2007 22:58; édité 1 fois |
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Jean-Marie
Inscrit le: 23 Oct 2006 Messages: 465 Localisation: Arlon - Belgique
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Posté le: Sa 18 Nov 2006 16:26 Sujet du message: |
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Bonjour Nout,
Merci pour ton beau conte Zen. Il y a peu de temps, je l’ai déjà lu quelque part (sur ton site peut-être ?). Il m’a rappelé cette longue lutte que j’ai eue avec un chef. La situation était tellement pénible que 14 ans avant de prendre ma retraite, j’ai commencé à décompter les semaines et les jours. Combien de fois n’ai-je pas considéré qu’il me faisait « bouffer de la M… ». C’est trois ans avant ma retraite que j’ai basculé dans le « grand moi ». Là, j’ai compris que ce n’était pas sa M… qu’il m’avait fait bouffer mais la mienne ! Mon agressivité s’est évanouie et j’ai eu envie de le remercier. Bien sûr, lui n’était pas conscient du rôle qu’il avait joué.
Quand Jésus dit qu’il faut aimer ses ennemis , tout le monde sait bien que c’est impossible, qu’on ne peut pas se forcer à aimer quelqu’un, a fortiori si c’est un ennemi. Seul le basculement fait voir à quel point nous sommes redevables à nos « ennemis ». Je mets ‘ennemis’ entre guillemets car il n’y a plus d’ennemis. _________________ Jean-Marie |
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